dimanche 5 septembre 2010
Hamburger du Larzac
Ne faites pas la tête, il faut bien retourner travailler ! Eh oui, cest la rentrée et le train-train va vite reprendre le pas après ces quelques semaines de vacances. Heureusement, la cuisine est toujours là pour embellir notre quotidien, sans oublier la fin de l'été qui s'annonce toujours haute en couleurs et en saveurs.
Mon séjour dans l'Aveyron et les Gorges du Tarn a été riche en découvertes. Gastronomie, faune, flore, paysages splendides, architecture caussenarde, grottes et activités sportives, il y en a pour tous les goûts. Littéralement tombée sous le charme de cette région du sud de la France, je devais forcément vous proposer une recette qui lui rend hommage ! Son titre, évoquant une oxymore gourmande, en surprendra plus d'un (du moins, c'est l'objectif escompté !). J'ai volontairement associé le plus célèbre des sandwichs américains, symbole de la malbouffe à l'américaine, au Roquefort, illustre fromage d'une région réputée pour son engagement dans l'alimentation. Au fil de ce billet, j'ai retracé la chronologie d'une « lutte » franco-américaine dont les principales victimes étaient le Roquefort et le hamburger. Vous comprendrez alors comment cette recette a germé dans mon esprit.
Côté cuisine, vous serez conquis par le mariage de l'agneau haché, du lard fumé grillé, des graines germées, de la coeur de boeuf, du Roquefort et du pain « bun » maison aux graines de courges.... et des frites ultra-croustillantes. Si certains mariages semblent improbables ou mal convenus, celui qui réunit tous ces produits prouve que le goût est toujours rendez-vous, pour peu qu'on se donne de la peine.
La visite des caves de Roquefort
Lorsque j'ai dit à une amie que je partais du côté de Millau, son visage s'est illuminé :"Oh, tu vas faire les caves de Roquefort alors ?! Tu verras, c'est très intéressant et surtout, tu vas pouvoir m'en ramener !"... Une fois sur place, j'ai suivi mon groupe familial et me suis retrouvée dans le magasin de Roquefort Papillon, parmi une cinquantaine de touristes. Visite moyennement intéressante, probablement trop "récitée", de toute évidence très commerciale. La jeune guide a moyennement apprécié mes questions (dont celle qui demandait la différence entre un Roquefort conventionnel, un bio et un vendu dans un supermarché discount).
Bref, à la fin de la visite, j'ai décidé de "changer de crémerie" et de traverser tout simplement la route pour me rendre dans le magasin Gabriel Coulet. Surprise, plusieurs touristes qui avaient suivi la même visite que moi achetaient du Roquefort. Je tends une oreille... "Ici, il est moins cher et meilleur". Voyons voir... Je goûte, claque de la langue un instant pour jauger le produit. En effet, furieusement bon celui avec l'étiquette noire ! Je n'ai pas fait la visite de ces caves, par conséquent, je ne peux pas vous dire si elle est standardisée comme celle de Papillon. Une chose est certaine, la prochaine fois que je reviens dans ce village, je choisirai les caves Carles dont le nom est souvent revenu à mes oreilles durant le séjour.
(Photo reprise sur le site www.roquefort.fr, faute d'avoir pu prendre des clichés du village)
Les particularités du Roquefort
Je pourrais vous en parler des pages entières tellement l'histoire du plus célèbre fromage à pâte persillé est riche en anecdotes, en informations sur les procédés de fabrication et d'affinage. Mais pour résumer, voici ce qu'il faut retenir :
- C'est un fromage élaboré à partir de lait cru de brebis (de la race "lacaune") et d'un champignon (pénicillium roqueforti) ;
- Ce champignon se développe sur des miches de pains composées de farine de seigle et de blé, qui sont ensuite séchées et broyées. La poudre bleutée qui en résulte est ajoutée en quantité infime dans le caillé et donne au fil du temps des veinures teintées de gris, vert et bleu ;
- Les "pains" (nom attribué au fromage cylindrique entier) sont affinés sur des lattes en bois et dans des caves situées exclusivement dans la zone d'effondrement du rocher du Combalou (2 km sur 300 m) , au coeur du village de Roquefort-sur-Soulzon (cliquez sur ce lien, les photos parlent d'elles-même !). L'affaissement de la falaise a permis la création de galeries dans la roche, les fleurines, qui assurent ainsi une bonne température et ventilation dans les caves ;
- Lorsque le pénicillium roqueforti s'est correctement développé dans les pains, ceux-ci sont enveloppés dans des feuilles d'étain et affinés dans des salles à basse température.
Vous l'aurez compris, le Roquefort répond à des critères d'exigence très strictes. C'est probablement l'une des raisons pour laquelle les aveyronnais le défendent bec et ongles. Gare à ceux qui menacent le fromage tant apprécié de Charlemagne ! L'année dernière encore, le Roquefort se trouvait au beau milieu d'un débat d'envergure internationale...
Le Roquefort pris en otage par le boeuf aux hormones
Malgré mon intérêt pour la presse et les produits du terroir, j'avoue ne pas avoir vraiment suivi à l'époque cette histoire. Pour quelles raisons le marché du Roquefort a-t-il été menacé ? Pourquoi José Bové s'en est-il pris à Mac Donald ? Retour sur les temps forts d'un démêlé qui opposait la France et les États-Unis depuis une vingtaine d'années.
1988. Le boeuf aux hormones se propage aux États-Unis et tente une percée sur le marché européen. Inquiète des risques sanitaires potentiels, l'Union Européenne refuse l'introduction de cette viande d'un nouveau genre dans le vieux continent.
1998. Après autorisation de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce), les États-Unis décident de surtaxer des denrées européennes importées, comme le Roquefort dont le prix de vente est multiplié par deux (soit 60 € le kilo pour les consommateurs américains).
Août 1999. Démontage du Mac Donald de Millau par José Bové et ses militants.
En signe de protestation contre la décision de l'OMC et les droits de douane mettant en péril les producteurs de Roquefort, José Bové et quelques membres de la Confédération Paysanne, démontent le chantier du Mac Donald de Millau. Pour le propriétaire de la sandwicherie, il s'agit d'un saccage inacceptable. Cette "action symbolique", pour reprendre les termes du militant, a pu but de sensibiliser l'opinion publique internationale. Au final, elle ne fait pas flancher le gouvernement américain.
Janvier 2009. Washington annonce une nouvelle taxation du Roquefort à hauteur de 300 %.
En vertu d'un jugement d'appel de 2008, le gouvernement Bush, encore en fonction, décide de sanctionner une fois de plus des produits d'origine européenne, en réponse au blocus de l'Europe contre le boeuf aux hormones. Le Roquefort est menacé de subir une taxe qui triplerait le prix du fromage (100 € le kilo). En France, tout le réseau de producteurs de Roquefort, les fédérations agricoles et Michel Barnier dénoncent l'attitude protectionniste des États-Unis. Barack Obama, à peine investi de ses fonctions, est à la fois interpellé par le président de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, qui lui adresse un coffret de Roquefort et par James Oberstar, parlementaire du Minnesota dans une lettre proposant une trêve.
Mars 2009. Les États-Unis abandonnent les taxes pour le Roquefort.
Le différend qui opposait l'Europe et les États-Unis est enfin réglé : le Roquefort ne sera pas surtaxé à l'importation et le boeuf aux hormones n'envahira pas le territoire européen.
Je laisse à chacun tirer ses propres conclusions sur cette affaire. Si vous voulez mon avis, elle prouve qu'à force de persuasion (ou de résistance), de communication et de bon sens, certaines situations voient une issue favorable. Orientons notre regard sur le dénouement de l'histoire plutôt que sa genèse. En tout cas, je me demande bien quelle tête a fait Barak Obama lorsqu'il a reçu (et goûté, je l'espère) le Roquefort qu'un élu lui a envoyé ! "Hum... so tasty, so strong !"...
En tant que locavore, je me suis également posée la question de la nécessité d'exporter le Roquefort. Et puis, très vite, j'en suis arrivée à la conclusion suivante : la découverte et la consommation de denrées étrangères autres que le café, le chocolat et le thé enrichissent à la fois notre esprit, nos papilles mais aussi des personnes qui méritent de gagner leur vie. Serais-je prête à faire un risotto sans riz carnaroli, Parmesan, Mascarpone ? Certainement pas. Les américains n'ont-ils pas le droit de profiter d'un produit d'exception, mêlant notre terroir, notre tradition et notre amour du goût ? Ce peuple, largement victime de la malbouffe, n'a toutefois pas forcément besoin des français pour s'alimenter correctement. J'y reviendrai prochainement en publiant des recettes américaines puisées dans l'excellent livre de Jamie Oliver.
Un pain à hamburger maison, c'est trop bon !
Lorsque j'ai publié une recette de hamburger (savoyard) , je n'avais pas eu le temps de faire les buns moi-même (je suis comme tout le monde, il m'arrive d'acheter des produits industriels). Cette fois-ci, j'ai fait tourner la machine à pain et me suis inspirée d' une recette de Sandra, qui comme d'habitude, ne m'a absolument pas déçue. Ces "buns" sont incroyablement gonflés, légers et ne se défont pas lorsque l'on croque dedans. Ce n'est pas moi qui ait eu l'idée de mettre des graines de courge sur les pains, mais l'homme-ours, car il en raffole. Et dire qu'il y a quelques années, il refusait catégoriquement de manger ces drôles de graines vertes... Après un argumentaire quant à leurs vertus pour la prostate, il s'est mis en manger des quantités astronomiques !
Pour la viande, j'ai choisi de l'agneau, que l'on retrouve largement sur les étals du Larzac. Comme j'ai un hachoir à la maison, j'ai pu le déchiqueter en deux temps trois mouvements. Si non, demandez à votre boucher de vous le préparer à l'avance (il le fera en fin de journée, avant de nettoyer son appareil). Vous pouvez remplacer l'agneau par du boeuf haché (de qualité tant qu'à faire !) ou mélanger les deux. J'ai également glissé dans le sandwich une tranche de lard bien grillée, croustillante à souhait. Côté légumes, j'ai jeté mon dévolu sur une belle tomate coeur de boeuf du jardin de mon père et des graines germées (encore ?!). J'oublie un ingrédient... Le Roquefort pardi ! Sa saveur terrestre et légèrement piquante donne du peps à ce hamburger "paysan". Quant aux frites, pour les réussir, il faut savoir deux choses : opter pour des pommes de terre à chair farineuse (Bintje, Caesar...) et réaliser une cuisson en deux temps, la seconde étant plus élevée que la première, pour les rendre bien croustillantes.
Voilà, j'espère que ce billet de rentrée vous aura plu autant que j'ai aimé l'écrire. Les habitants du Larzac méritaient bien un clin d'oeil à leur engagement et à leur amour de ce territoire majestueux, mais à dimension humaine, vraiment.
PAINS-BUNS A HAMBURGER, d'après une recette de Sandra
Ingrédients pour 10 pains : 500 g de farine de blé blanche - 100 g de farine semi-complète (type 80) - 180 g de lait à température ambiante - 150 g d'eau tiède - 1 oeuf - 2 cuillères à soupe d'huile de tournesol - 3 cuillères à café de levure de boulanger sèche - 1 cuillère à café de sel - graines de courges
Temps de préparation : 30 minutes
Niveau : moyen
Coût : économique
1. Si vous avez une machine à pain, mettez tous les ingrédients dans la cuve comme indiqué dans la notice et lancez le programme "Pâte à pizza" ou "Pâte sans cuisson".
A la main : versez la levure dans l'eau tiède et mélangez. Dans un saladier, brassez les farines et le sel, faites un puits, ajoutez l'oeuf au centre, le lait, l'eau additionnée de levure, l'huile de tournesol. Pétrissez les ingrédients dans le saladier puis continuez le pétrissage sur le plan de travail, jusqu'à ce que la pâte soit élastique et souple. Remettez dans le saladier, couvrez avec un torchon et laissez lever 1h30.
2. Divisez la pâte en 10 pâtons (pesez-les). Formez-les en boule (voir vidéo). Disposez-les sur deux plaques recouvertes de papier sulfurisé. Imbibez un papier absorbant de lait et tamponnez la surface des pains. Disposez dessus quelques graines de courges, puis recouvrez-les de papier sulfurisé et d'un torchon. Préchauffez le four à 200°C et laissez reposer 15 minutes.
3. Faites cuire les pains pendant 15/20 minutes, jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Placez-les dans un sachet de congélation ou une boite en plastique hermétique (une fois refroidis, ils deviendront bien tendres).
4. Fndez-les en deux dans le sens de la largeur. Placez les autres "buns" au congélateur pour une utilisation ultérieure.
FRITES CROUSTILLANTES (avec une friteuse pour plus de sécurité et de précisions dans la cuisson)
Ingrédients pour 4 personnes : 1 kg de pommes de terre à chair farineuse (type Bintje, Caesar...) - huile pour friture (tournesol, colza, pépins de raisin, arachide...), sel
Temps de préparation : 30 minutes
Niveau : facile
Coût : économique
1. Épluchez et détaillez en frites les pommes de terre.
2. Lavez-les à l'eau froide et essuyez-les sur un torchon.
3. Portez l'huile de la friteuse à 170°C et faites cuire les frites pendant 5 minutes.
4. Égouttez-les et augmentez la température à 190°C. Plongez à nouveau les frites précuites et poursuivez la cuisson jusqu'à ce qu'elles deviennent dorées.
5. Épongez-les et salez.
HAMBURGEUR DU LARZAC
Ingrédients pour 4 personnes : 4 pains à hamburger - 600 g d'agneau haché - 8 tranches de lard fumé - 150 g de Roquefort - 1 tomate coeur de boeuf (ou autre variété ancienne à chair pleine) - 100 g de graines germées (brocolis, poireaux, radis, alfafas...).
Temps de préparation : 20 minutes
Niveau : facile
Coût : raisonnable
1. Enveloppez les pains dans de l'aluminium et faites-les chauffer au four réglé à 150°C.
2. Saisissez les tranches de lard fumé dans une poêle 1 minute de chaque côté. Disposez-les sur du papier absorbant.
3. Façonnez l'agneau haché en steak (aidez-vous d'un ramequin) et faites-les griller dans la même poêle que l'agneau à feu modéré pendant 8 minutes.
4. Lavez la tomate et coupez -la en rondelles.
5. Sortez les pains du four et ouvrez-les. Répartissez les ingrédients de la façon suivante : graines germées, tomate, tranches de lard grillé, steak d'agneau et Roquefort émietté. Placez le demi-pain sur la garniture et pressez. Servez sans attendre avec les frites.
N.B. : vous pouvez vous faire de l'avance en préparant les pains à hamburger et les frites (placées dans de l'eau et au réfrigérateur) la veille.
Commentaires
Intéressant !!! C'est un truc qui devrait plaire aux enfants !
— anne-laure, le 5 septembre 2010 à 18:54Ce fut une longue attente estivale avant de retrouver ton blog que je suis régulièrement en refaisant certaines recettes. J'ai lu ce nouveau billet avec attention, c'est toujours aussi passionnant et instructif. Je tenterai la recette prochainement.
NB : Ma copine étant fan de Jamie Oliver, elle me fait remarquer que, bien qu'écrivant des recettes américaines, il est Anglais.
— Zen92, le 5 septembre 2010 à 19:47ça donne envie
— christine, le 5 septembre 2010 à 19:49mais avant de faire celui ci je dois faire un hamburger au saumon comme j'ai dégusté au Québec le mois passé!!! saumon préparé avec du sirop d'érable bien sûr !!
bonne rentrée a toi
Tu nous enchantes une fois de plus : Quelle visite !! Merci LILO pour toutes ces précisions et je saurai donc où donner ma préférence !! Quant à la recette, elle mérite d'être découverte et plaira FORCEMENT à mes jeunes!!
— NIC, le 5 septembre 2010 à 21:03Une question Lilo: Que préconises tu pour cuire les frites ? Huile?? si oui laquelle et je suppose que tu procèdes à 2 t° différentes?
Merci à vous !
— Lilo, le 5 septembre 2010 à 21:31Anne-Laure, si tes enfants n'aiment pas le Roquefort (ce qui serait possible), tu peux le remplacer par un fromage de brebis.
Zen92, oui Jamie est anglais mais dans son dernier livre sur l'Amérique, il a côtoyé des américains qui lui ont livré de vraies recettes ;)
Christine, mhnnn ça doit être délicieux ;)
Nic, oui je suis sûre que la recette plaira à tes enfants et petits-enfants. Pour les frites, je recommande d'utiliser de l'huile de friture classique (mélange de tournesol, colza et pépins de raisin). Tu peux faire le mélange toi-même ou acheter directement une huile "spéciale friture". C'est noté sur les étiquettes. Quant aux températures, c'est noté dans la recette !!!
Merci pour ce billet, qui, encore une fois, fût très instructif !!
— Reglisse, le 5 septembre 2010 à 23:57J'adore faire mes hamburgers de A à Z et ta recette au roquefort m'a énormément plu ... à tester rapidement !
Hello Lilo !
— barbara, le 6 septembre 2010 à 07:39Je suis bien contente d'une telle association, car un bon hamburger maison, qu'est-ce que c'est bon ! Alors, au diable les burgers de chez McD* et vive les burgers home-made !
C'est une magnifique recette, à tester car j'ai un homme qui raffole des hamburgers !
— Sweet Faery, le 6 septembre 2010 à 07:41Wa, une recette que je vais m'empresser de tester et un article fort intéressant, merci.
— Audinette, le 6 septembre 2010 à 09:32Chouette! Ça fait un moment que je cherche une recette de buns sans sucre. Je vais m'y mettre et tenter aussi les boulettes de tofu aux herbes. Merci!
— Frédérique Chartrand, le 6 septembre 2010 à 11:58Tous les touristes se font avoir ! C'est dingue, ça ! Moi, cette année, ce n'était pas les caves de Roquefort (quel dommage ! Ce goût si fort, cette texture si douce et fondante ... Je m'en pince les lèvres de plaisir !!!) mais les caves de Porto au Portugal ! Comme des bleus, on s'est retrouvé dans une propriété d'une gigantesque multinationale négociante de Porto ! Et pourtant c'était indiqué dans le guide du routard ! La haine !!!!! On s'en est tiré pour 15 euros chacun la visite (le mec était habillé avec une cape noire et un chapeau qui représente la marque ! Très "Zorro" et très ... ridicule !) et on a goûté 5 Porto (porto blanc, tawny, ruby, LBV et vintage !). Bon, la preuve que ça a quand même servi, je me souviens des différents types de Porto et j'ai encore leur goût sur la langue ! Looooooooooool. Mais c'était loin d'être "pittoresque", d'ailleurs, ils étaient au moins 3 ou 4 dans le magasin mais on n'a rien acheté : bien trop cher !!! (les bouteilles à 50 euros, non merci ! T'as 4 fois moins cher dans les supermarchés !!!)
— Fillededécembre, le 6 septembre 2010 à 14:21tes photos de roquefort me mettent l'eau à la bouche, ce fromage me fait un effet de dingue ! revigorant, je trouve qu'il réveille les sens.
— melopapilles, le 6 septembre 2010 à 14:55J'étais un jour dans la région, et j'avais le projet de visiter les caves de Roquefort, si ça se concrétise un jour je me souviendrai de tes conseils… merci !
(je précise que le burger-maison au roquefort et bacon est un grand classique chez moi, pour les frites je coupe les pommes de terres en grosses lamelles que je passe au four avec du romarin, du gros sel et de l'huile d'olive, il n'y a pas l'aspect "friture" mais on s'y tromperait, et le gros avantage c'est que ça ne sent pas ;)
Merci pour cette belle recette, inattendue et très gourmande... (Néanmoins, je vais devoir la mettre de côté jusqu'à la fin de l'année car petit bébé en cours donc pas droit aux délicieux fromages au lait cru !! (quel supplice !!!)) J'attends avec impatience ton avis sur le nouveau livre de Jamie ! Bonne rentrée en attendant et à bientôt Lilo. Delphine, fidèle lectrice.
— Delphine, le 6 septembre 2010 à 16:28Humm, il a l'air vraiement délicieux !! Je croquerais bien un petit bout !
— Laura Kitchen, le 6 septembre 2010 à 18:12Même à 22h passées, avec une tisane fumante à mes côtés, j'avoue que je croquerais bien dans ton hamburger...De plus, moi qui rêve de visiter les caves de Roquefort...Habitant depuis peu dans l'Hérault, je sais que ce rêve deviendra vite réalité et je sais grâce à toi quelle cave j'irai visiter... A tester aussi, le hamburger au magret de canard...j'ai quitté le sud ouest, mais je reste fan! Et maintenant que tu nous a livré la recette du pain, c'est, promis, j'essaierais de ne plus acheter ces pains industriels trop sucrés et trop mous!
— christel, le 6 septembre 2010 à 22:22Waouhh, vivement nos prochains hamburgers!
Ummm...ca fait bien plaisir de voir de nouvelles recettes, comme d'habitude toujours très alléchantes!
— Audrey, le 7 septembre 2010 à 19:18quelle bonne idée !!!
à faire bientôt pour toute la famille...
— ln, le 7 septembre 2010 à 21:47Ben tiens, un hamburger bien de chez nous, ca ne se refuse pas! Surtout avec les petits pains de Sandra. J'en avais fait un basque une fois, on s'y etait tous mis a l'instigation d'Anaik. D'ailleurs, ca fait un moment que les gourmands m'en redemandent, je vais essayer le Larzac burger tiens, chez nous on adore ca.
— gracianne, le 8 septembre 2010 à 18:08Merci pour cette très bonne recette testée hier soir !
Juste deux remarques sur les "bun's" :
1: il vaut mieux aplatir un peu les boules de pâte a pain afin de ne pas avoir un hamburgeur trop "haut" à manger (surtout s'il y a des enfants à table)
2: les enfermer dans une boite hermétique est une tres bonne idée mais il faut mettre au fond du papier absorbant. Sinon ceux du bas vont vite baigner dans l'eau issue de la vapeur condensée des petits pains.
Pour le reste c'est absolument parfait !
— nwar, le 9 septembre 2010 à 10:10Une recette qui tombe à pic! J'avais très envie de faire des hamburgers maison et pensais tenter ta version savoyarde mais finalement elle attendra cet hiver. On tentera plutôt ton hamburger du Larzac. Merci pour toutes ces précisions, je ne manquerai pas de confectionner quelques pains d'avance pour les samedi soirs où on rentre de vadrouille et où on aime bien manger sur le pouce mais sain pour autant!
— Muriel, le 10 septembre 2010 à 16:28superbe billet! Comme José Bové je hais les fastfoods, mais cela ne veut pas dire que je ne mange plus d'hamburger. Simplement, je préfère les préparer moi-même avec mon propre pain. C'est tellement meilleur! Ta version m'enchante beaucoup et ce sera le cas de mon compagnon qui adore le roquefort!
— cookiz, le 11 septembre 2010 à 16:15Bonne journée!
Une super idée de recette pour faire découvrir le roquefort aux enfants !
— Poupée, le 13 septembre 2010 à 09:40Une super idée de recette pour faire découvrir le roquefort aux enfants !
— Poupée, le 13 septembre 2010 à 09:40Arg - faut pas faire ça à quelqu'un au régime !! Appétissant et beau.
— Claire, le 13 septembre 2010 à 18:20Je suis déjà conquise par les saveurs. Quant au symbole de la malbouffe comme toujours tout dépend de comment c'est fait. Aux Etats-Unis j'ai mangé des hamburgers délicieux (et bien meilleurs de ceux qu'on trouve ici ;-)
— Edda, le 13 septembre 2010 à 20:16Merci pour l'article et tu m'as donné envie de découvrir le livre de Jamie
J'ai vu tes belles recettes de champignons dans rustica :) Félicitations :)
— Karen (cuisine saine), le 14 septembre 2010 à 11:12Merci pour ton article, ancienne Parisienne, j'ai quité Paris il y a 1 an pour s'installer dans cette belle région, et c'est ici que j'ai compris l'importance de choisir des produits sains et de qualité...
Et ton hamburger au roquefort a l'air délicieux !
— Ellen, le 14 septembre 2010 à 16:23Merci pour cette recette, j'ai essayé, c’était délicieux mais moins joli que ta photo. J'ai ajouté des poires et utilisé du boeuf c'était assez éfficace. En tant que fan de roquefort je ne peut que m'incliner.
— Micheline, le 16 septembre 2010 à 17:56Merci pour cette recette... Je vais essayer ce week-end :-)))
— Tchat, le 20 septembre 2010 à 17:54J'aime beaucoup le pain en lui même merci!
— severine, le 26 septembre 2010 à 22:04Bonjour Lilo,
Merci tout d'abord pour la très grande qualité de ton blog, c'est toujours un réel plaisir que de parcourir tes différentes recettes, autant parce qu'elles sont très appétissantes que pour les beaux textes qui les accompagnent.
Comme on parle ici d'un fromage au lait de brebis, j'aimerais te poser une question à laquelle tu auras peut-être une réponse, vu tes connaissances sur les produits culinaires en général: au rayon lait dans les magasins autour de chez moi (supermarchés traditionnels comme biologiques), on trouve bien entendu du lait de vache, parfois du lait de chèvre, mais jamais de lait de brebis, sauf sous forme de lait en poudre en magasin bio. J'habite en Aquitaine et la proximité des Pyrénées fait que le souci ne devrait pas être au niveau de l'approvisionnement, d'autant plus qu'on trouve très facilement des yaourts et du fromage qui l'ont pour base.
Je me demandais alors si la difficulté venait d'une production limitée, qu'on réservait justement pour être transformée pour ces produits; ou bien encore s'il y avait des problèmes lié à son conditionnement, qui l'empêchent d'être suffisamment stable pour être vendu sous forme liquide (un peu comme le lait de jument)? Peut-être auras-tu la solution à cette "énigme"...
Je te souhaite un bon week-end.
— Amarante, le 8 octobre 2010 à 22:55Lilo,
Étant belge je me dois de te faire une petite suggestion concernant les frites.
— kozzmic, le 28 octobre 2010 à 16:21Je conseil d'utiliser de la graisse animal type "blanc de bœuf" ou encore mieux un mélange entre graisse de bœuf et cheval. Un vrai délice !
D'ailleurs les frites sont dorée comme il se doit avec cette graisse.
Merci pour la recette, et aussi surtout pour celle des "bun's". Concernant le prix c'est vrai que c'est désolant de payer le prix du roquefort plus cher en sortie des deux grandes enseignes sur place que chez le fromager proche de chez soit.
— francis, le 30 septembre 2013 à 15:37