mardi 14 septembre 2010
Cobbler aux pêches de vigne et aux mûres
Comme toute foodista qui se respecte, j'adore les livres de cuisine (le contraire aurait été étonnant !). A la louche, je dirais que j'en achète 2 ou 3 par mois, mais attention, je ne craque que pour ceux qui en valent vraiment la peine. A mes yeux, un ouvrage culinaire doit réunir au moins les quatre critères suivant : belles photos, recettes originales ou originelles, qualité des textes et graphisme dynamique. Cette exigence n'est malheureusement pas légion dans l'édition culinaire qui explose depuis ces dernières années (thèmes vus et archi revus, recettes aléatoires, photos affreuses ou trop sophistiquées...). En outre, sans vouloir jeter la pierre aux auteurs travaillant pour les grandes maisons d'édition, j'ai plutôt tendance à fuir leurs livres placés en tête de gondoles ou dans des présentoirs cartonnés. C'est comme si on tirait la manche de mon pull et que l'on me forçait à tourner la tête en leur direction. Je déteste. Surtout depuis que j'ai appris que les éditeurs payaient les distributeurs (FNAC, Cultura...) pour avoir place nette.
Les petites maisons d'édition, ayant un maigre budget publicitaire, ne font pas le poids face à ces mastodontes et voient ainsi leurs ouvrages relégués dans un coin de rayons. Il est donc difficile pour un jeune auteur d'avoir une visibilité et par conséquent de vendre (donc d'en vivre). Pourtant, je peux vous assurer que si vous fouinez un peu, vous trouverez des livres sensationnels qui méritent d'être achetés et tâchés de sauce tomate. Seulement voilà, il y a un auteur qui échappe à ma règle. J'achète tous ses livres, je l'adore, je rêve de le rencontrer un jour, de cuisiner avec lui : c'est Jamie Oliver. Parce qu'il est beau gosse ? Non (il doit forcément y avoir des lectrices pour qui cela compte). Parce qu'il est tendance ? Non. Parce que ses livres sont bien placés ? Bah non, justement ! Parce qu'il passe à la télé ? Encore non, je n'ai pas Cuisine TV. Parce que ses recettes sont géniales, fiables, ses ouvrages d'une beauté rare, ses textes trop fun ? Oui !
L'Amérique de Jamie : un food trip hors-norme
Jamie a réussi à relever un pari fou : celui de nous donner envie de cuisiner l'Amérique. Population croissante d'obèses, junkfood, cultures transgéniques et boeuf aux hormones à gogo, les States ne représentent pas, a priori, un modèle alimentaire à suivre. A travers son nouveau livre, le naked chief (= chef nu, sans toque, sans chichi) chasse bon nombre de préjugés et c'est d'ailleurs devenu sa spécialité. En quelques années, il a permis de redorer le blason de la cuisine anglaise, c'est dire ! Alors, comment a-t-il procédé dans cet ouvrage ?
Il a sillonné l'Amérique, de New-York à Los Angeles, en passant par la Louisiane et la Georgie, à la rencontre de figures locales, de cuisiniers amateurs, comme vous, comme moi (s'il concocte un « La France de Jamie », je lui ouvrirai ma cuisine avec grand plaisir !). Bien que je connaisse la particularité de la cuisine américaine, cosmopolite et métissée, elle ne m'a jamais semblée aussi marquée que dans ce livre.
Nouilles chinoises, céviche péruvien, pasta italiennes, plats cajun, ragoûts mexicains, salades californiennes, gibiers à la georgienne, travers de porc caramélisé au BBQ, boulettes de viande du Far West, cheesecake new-yorkais... Croyez-moi, le choix est large avec ces 120 recettes, richement illustrées de photos à couper le souffle (quel talent ce David Loftus), de collages cartoon et de textes souvent engagés. Ne soyez pas étonné de voir dans ce livre une représentation de Barack Obama (Jamie l'a rencontré lors du sommet du G20 à Londres sur la crise financière), un ancien membre d'un gang de Los Angeles, des paysans navajos, un pasteur et ses paroissiens. Jamie en met plein la vue, à l'américaine. Comme on peut s'en douter, il n'a pas voyagé et réalisé ce livre seul pendant des mois, il y avait toute une équipe de pros derrière lui.
Alors oui, ce livre a été publié dans une grande maison d'édition française que l'on voit partout, en tête de gondoles des librairies, oui, il a été réalisé avec des moyens énormes. Mais voilà, la magie de Jamie a une fois de plus opéré. J'aime bien ce mec car je me sens proche de sa façon de cuisiner et de voir le monde. Et quand un auteur, même starifié comme lui, parvient à me faire rêver, je ne me sens pas "manipulée" mais conquise.
J'ai testé pas mal de recettes, toutes sublimes et j'ai choisi de vous proposer ce dessert de saison, un cobbler à la pêche de vigne et aux mûres. Clotilde explique très bien dans ce billet l'origine de ce cousin américain du crumble dont la pâte est croustillante en surface et fondante à coeur. J'aurai forcément l'occasion de publier d'autres recettes de Jamie, comme ce Chili con carne ou ces oeufs cuits dans une sauce tomate pimentée. En attendant, allez consulter l'Amérique de Jamie en librairie, vous ne serez pas déçus du voyage !
Ingrédients pour 6 personnes
La garniture : 1,2 kg de pêches de vigne - 250 g de mûres - 1 citron et son zeste - 50 g de sucre de canne - 1 sachet de sucre vanillé - 2 cm de gingembre frais épluché et finement râpé
La pâte à cobbler : 40 g de pignons de pin - 100 g de farine de blé - 100 g de beurre doux froid - 50 g de sucre de canne - 1 bonne pincée de levure chimique - une pincée de sel
Temps de préparation : 30 minutes
Niveau : facile
Coût : économique
1. Préchauffez le four à 220°C. Pelez, dénoyautez et coupez en deux les pêches. Lavez et égouttez les mûres.
2. Disposez-les dans un plat à gratin. Ajoutez le jus et le zeste de citron, le sucre de canne, le sucre vanillé et le gingembre.
3. Faites cuire pendant 15 minutes.
4. Pendant ce temps, passez au mixeur tous les ingrédients de la pâte à cobbler. Ajoutez deux cuillères à soupe d'eau, mélangez à la main.
5. Sortez les fruits du four et disposez la pâte à cobbler dessus à l'aide d'une cuillère à soupe. Enfournez pendant 15/20 minutes, jusqu'à ce que la croûte soit dorée. Servez sans attendre avec une boule de glace à la vanille.
D'autres recettes par ici !
Blueberry buckle
Cookies aux éclats de chocolat et de noisettes
Hamburger du Larzac
Hamburger savoyard
Commentaires
Superbe récit et photos comme toujours… je fais partie de ceux qui regardent et enregistrent Cuisine TV, à la fois pour les cuisines d'ailleurs, les tours de mains, des savoir-faire…
Mais c'est vrai que parmi les chefs, il y en a un qui se détache pour son humanité toute simple, son propos est assez peu technique et là n'est pas le sujet… c'est de donner envie aux gens, les plus modestes, dans les quartiers ou les écoles les plus reculées de l'Angleterre, de s'élever de leur condition par la cuisine… d'échapper à la malbouffe, parfois avec trois pences six shillings…
Son émission Jamie au vert par exemple, explique comment faire pousser ses propres légumes dans son jardin, sans pesticides ni engrais…
Pour ce qui est des émissions de jardins comme de cuisine, les anglais bouleversent allègrement les règles du jeu, des cuisines de studio, anonymes… pour parler de cuisine de la vraie vie avec des vrais gens…
Qu'il soit dans un monastère italien, en pleine crise de vocations, à vouloir apprendre les secrets des moines et leur manière de cultiver des herbes ou des légumes et des fruits pour leur vie quotidienne, on est déçu avec lui de voir que les choses ne sont plus ce qu'on croyait qu'elles étaient, mais on reprend espoir lorsqu'on le voit cuisiner dans la rue et réapprendre aux moines à prendre plaisir à élaborer de vrais repas avec des produits qu'ils cultiveraient eux mêmes.
Le travail qu'il a fait avec les écoles anglaises, puis dans les quartiers populaires des villes industrielles du nord de l'Angleterre, où l'on voit des mineurs de charbons, de cinquante ans, découvrir émerveillés les vertus à la fois déstressantes et gustative d'une cuisine faite maison avec des produits simples.
Dans d'autres émissions, on le voit mouiller sa chemise, et miser beaucoup de tunes pour permettre à des lads des faubourgs britanniques, d'apprendre le métier dans des restaurants qu'il a surnommé les “sixteen”… qui regroupe seize gosses en perdition âgés de seize ans, pour leur apprendre un métier et tenter d'en faire des chefs, à la fois entreprise d'insertion, et resto à vocation gastronomique et branché. Une gageure. Et ça semble marcher… avec des hauts et des bas comme toute expérience humaine hors norme.
Dans Jamie en Amérique, que ce soit dans les dîners improvisés à New York, les restaurants clandestins, la cuisine de l'Alligator dans le Bayou en Louisiane, ses coups de blues devant le racisme de l'Amérique blanche profonde du deep south, ou le concours du meilleur Chili con carne… Ce môme déborde d'humanité, avec ses coups de gueule, ses déceptions, et cette aptitude à se remettre en selle (dans tous les sens du terme) et révéler chez chacun ce qu'il a de meilleur.
Et puis pour parler de ses bouquins, sensible dans une autre vie à la typo et à la mise en page, il faut reconnaître que les ouvrages de Jamie ne sont pas simplement des livres de recette, mais aiment à faire découvrir les gens et à les aimer, une invitation au voyage, un prétexte à la rencontre de l'autre.
J'avais déjà testé la recette du cobbler et du cheese cake que l'on aperçoit dans une des photos… c'est simple, c'est bon, c'est sans chichi, c'est du Jamie.
Merci de l'hommage que tu viens de lui rendre. C'est vraiment un mec bien.
— iker, le 14 septembre 2010 à 14:58Je l'ai reçu ce week-end, c'est mon nouveau livre de chevet et en plus j'adore les cobbler.
— bergeou, le 14 septembre 2010 à 15:17Que dire de plus?
— alwayshungry, le 14 septembre 2010 à 18:04Moi aussi je suis complètement séduite par sa simplicité.
Cet été j'ai regardé Jamie at Home (Jamie au vert?) et j'ai adoré.
Chaque jour j'attendais cet émission. Après l'avoir visionné je partais faire les courses!! J'ai essayé de nombreuses recettes à lui, toutes simples et délicieuses.
J'ai surtout aimé la recette d'épaule d’agneau au romarin.
Très simple, très bon.
Maintenant je crois que vais mettre quelques livres sur ma liste de noël!
J'ai aussi commandé l'opus américain de Jamie, dont j'aime bien les bouquins... même si sa manie de se mettre en scène sur toutes les photos ou presque est un peu agaçante.
— Frédérique, le 14 septembre 2010 à 18:22Un reportage, comme d'hab, fouillé loin d'être rédigé à la va-vite au travers duquel tu sais vraiment faire partager ton coup de cœur.
— NIC, le 14 septembre 2010 à 20:00Alors, côté recette, elle tombe à pic!!! elle sera réalisée dès demain matin ayant tout ce qu'il faut ! Miam....côté bouquin, et de surcroit, de cuisine : que voilà une bonne idée cadeau !: NOEL n'est pas si loin...
J'ai passé un an à tester une bonne partie des recettes du livre "cuisine campagne" avec bonheur (et je ne suis certainement pas le seul sur ce blog forcément !), souvenirs de nougat glacé ou encore sanglier à la médiévale et j'en passe.
Je réfléchissait à un autre livre de cuisine à acheter prochainement ; Et bien c'est décidé, je vais acheter "la cuisine américaine de Jamie Oliver", ma copine est fan, elle va être ravie !
— zen, le 14 septembre 2010 à 22:56Merci Iker pour ce commentaire très détaillé qui dresse parfaitement la biographie de Jamie ;) Oui, je trouve que c'est un gars vraiment investi qui mérite son succès.
— Lilo, le 14 septembre 2010 à 23:31Bergeou, ce livre m'a accompagné durant mon dernier séjour dans le Tarn et je l'ai dévoré !
Alwayshungry, j'aimerai trop avoir cuisine tv pour voir justement ses émissions, j'y songe fermement en tout cas ^^.
Frédérique, en effet, il cultive beaucoup son image mais étrangement, cela ne me dérange pas chez lui... Peut-être parce qu'il est simple au final et qu'il assume totalement sa notoriété ?
Nic, je savais que tu aimerais cette recette :)
Zen, je suis heureuse que mon livre t'ait accompagné autant de temps, merci beaucoup !
Je fonctionne un peu comme toi, j'achète souvent des livres de cuisine, et vraiment pas n'importe lesquels. J'ai horreur des thématiques à la mode du genre "verrines chics" et autres titres publicitaires. Je dois dire que je ne connais pas du tout la cuisine de Jamie Oliver, mais tu me rends curieuse là... Merci pour la découverte !
— Sweet Faery, le 15 septembre 2010 à 08:16J'ai tous les livres de Jamie Oliver sauf celui " tout le monde peut cuisiner " que j'ai trouvé moins intéressant, j'ai trouvé qu'il ne m'apportait rien, j'ai acheté son dernier livre sur l'Amérique il y a 2 semaines mais n'ai pas encore testé de recettes, mais c'est vrai qu'il a l'art de transmettre sa passion sans en mettre plein la " vue " comme certains, c'est une cuisine parfumée, colorée et authentique et faisable par tous et toutes, je n'ai jamais été déçue par toutes les recettes de lui que j'ai testées et ça aussi c'est à souligner. ;-)
— Choupette, le 15 septembre 2010 à 08:47Merci pour cet article qui donne vraiment envie de se plonger dans ses livres et pour tous les commentaires qui confirment ton avis.Et merci pour cette recette que je vais faire ce week-end... la photo fait tellement envie!
— Anne, le 15 septembre 2010 à 08:54Je suis moi aussi une adepte de Jamie.
— PILOU, le 15 septembre 2010 à 12:23J'aime l'originalité et la simplicité de ses plats qui collent bienà son image. Même si effectivement il est devenu très médiatique, il garde, pour moi, la même passion qu'à ses débuts.
Je suis une fan de sa soupe Pois chiche et Poireaux,parue dans l'un de ses premiers livres. J'ai découvert la saveur de l'anchois dans le gigot d'agneau...
Cet article tombe à pic, j'ai envie de nouveauté et je vais dès ma pose déjeuner aller faire un tour à la librairie.
Et bien je ne parlerais pas de Jamie Oliver, je ne suis pas trop fan.
— j_fleur, le 15 septembre 2010 à 14:58Je me sens plus proche de Julie Andrieu et ne rate pas "fourchette et sac à dos". L'émission sur la Norvège, un délice et celle de New-York intéressante.
Non je veux parler d'une grande cuisinière américaine d'après-guerre : Julia Child.
Pourquoi elle ? Qu'a t'elle de spéciale ? Et bien cette femme a fait connaitre la cuisine française à des millions de femmes américaines avec son best seller : Mastering the Art of French Cooking. Bien sur, elle ne s'est pas arrêté à ce livre, elle a écrit 3 autres livres de cuisine, tjrs sur la France et elle a présenté une émission culinaire.
Il faut dire que Julia Child était une amoureuse de la France, qu'elle a suivit les cours du Cordon Bleu (nous étions à la fin des années quarante).
Aujourd'hui son best seller en est à sa 49ème édition.
Comment suis-je tombée sur cette femme passionnante ? Par le plus grand des hasard, la chaine cryptée bien célèbre a diffusé un petit film bien sympathique : Julie and Julia.
La Julia du film étant Julia Child.
Je me suis dit qu'une passionnée de cuisine comme vous ne pouvait qu'être intéressée par cette femme.
Trop d'accord avec toi... je ne peux pas résister non plus ! D'ailleurs ma chère maman l'a bien compris et j'ai droit chaque année à 'mon Jamie Oliver' sous le sapin ! Toutes les recettes testées dans ses bouquins sont toujours de belles réussites et rarement très compliquées à réaliser... Je croise les doigts pour que le Père Noël m'apporte celui-ci..; Tu m'as donné envie de le lire !
— midinettes, le 15 septembre 2010 à 16:54Noël c'est demain non? quand j'étais "petite" déjà, je regardais Mister Jamie Oliver sur cuisine.tv : c'était une sorte de héros culinaire qui arrivait, comme ça, easy, à préparer un super plat avec rien! et puis, quel spectacle visuel de le voir œuvrer en cuisine!! Vivement Noël!! (mais je pense que j'attendrais peut-être pas... :-)
— Miss crumble, le 15 septembre 2010 à 22:15J'ai les mêmes critères que vous en matière de livre culinaire (mon ptit budget m'oblige à bien réfléchir avant l'achat de 1 ou 2 ouvrages par mois, c'est trop rageant d'être déçue après lecture attentive) ... mais je n'ai encore jamais craqué pour Jamie Oliver... je dois trop craindre le produit Télé... et pourtant vous êtes nombreuses sur la toile à en faire l'éloge : Je vais attendre de le trouver au détour d'un rayon occasion ou en anglais dans le texte!
— Marie, le 16 septembre 2010 à 10:17Je suis moi aussi une grande fan de Jamie et j'ai presque tous ses livres (au grand désespoir de mon petit ami) ! J'attends avec impatience l'arrivée de son dernier opus dans mon humble demeure, je fais durer un peu le plaisir, je l'ai eu en main mais je l'ai remis en rayon "Non, pas encore, je n'ai pas le temps en ce moment". Mais là tu ravive la flamme ! Il est vrai que les photos de ses livres sont sublimes (surtout dans les derniers, je pense en particulier à "100 recettes de saison de mon jardin" que je feuillette souvent dans mon canapé !). Bon Jamie à tous et toutes !
— Anne-So, le 16 septembre 2010 à 13:22Sweat Faery, pour découvrir la cuisine de Jamie, je te conseille "100 recettes de saison de mon jardin", encore plus beau que celui sur l'Amérique.
— Lilo, le 16 septembre 2010 à 14:58Choupette, oui tu as raison, son livre "tout le monde peut cuisiner" (cela m'évoque le dessin animé Ratatouille d'ailleurs) est moins bien que les autres mais rares sont les auteurs à être aussi constants et novateurs.
Anne, Jamie n'est pas connu pour rien ;) donc vas-y fonce !
Pilou, en effet sa soupe pois chiche poireaux est sensationelle !
J_Fleur : ah Julia Child, une autre pointure, tu as raison. J'ai déniché "Mastering the Art of French Cooking " il y a 10 ans de cela à Emmaüs... C'était une grande dame qui a marqué l'amérique. Dommage qu'elle ne soit pas aussi connue en France.
Midinettes, Miss Crumble, pourquoi attendre Noël pour acheter son livre ?!
Marie, je suis comme toi pour les livres d'auteur de télé mais fais-moi confiance ;) Les livres de Jamie sont vraiment de qualité.
Anne-So, mon homme-ours râle quand je parle trop de Jamie (rires) mais se félicite, à contre-coeur, quand je prépare ses recettes, c'est pour dire !
Superbe clin d'oeil à l'un des cuisiniers les plus talentueux de notre époque. J'ai une amie qui a travaillé dans un de ses restos à Covent Garden et elle l'a côtoyé quelques fois. Selon elle, il est souvent speed mais toujours aimable et très respectueux de son personnel (ce qui n'est pas toujours le cas de petits chefs très vantards).
— Lollypop, le 16 septembre 2010 à 15:05Moi aussi j'aime bien la simplicité et le dynamisme de Jamie, sa manière de dépoussiérer la cuisine et de balayer les idées reçues ! Voilà 2 fois que j'ai son dernier opus entre les mains et je ne sais par quel miracle, je résiste, pour combien de temps encore, je ne saurais dire... Merci pour ce beau billet :-)
— Gourmandises Chroniques, le 16 septembre 2010 à 15:06Bonjour!
— Gen, le 18 septembre 2010 à 22:13J'aime beaucoup ton site, je viens de le découvrir et il correspond beaucoup à la façon dont je vois la vie (la campagne, la nature, la cuisine...) et je suis admirative des photos et de l'atmosphère qu'il règne ici!
Pour ce qui est du livre, cet article m'a donné bien envie de ma plonger dedans!
Et quand au cobbler, c'est ma cuillère que j'aimerai plonger!
Je viens de faire le dit cobbler, qui est vraiment excellent. Deux choses :
— emma, le 19 septembre 2010 à 16:081) Je me demande si on ne pourrait pas remplacer le gingembre par de l'eau de rose, juste pour varier ;
2) peut-être pourrait-on enlever un peu de jus après la première cuisson des fruits. C'est une vraie hésitation : ça n'est pas mal que ça baigne un peu dans le jus, en même temps.
Quant à Jamie Oliver, c'est agréable de le retrouver. J'avais arrêté d'en acheter après un grand moment d'enthousiasme. Je trouvais aussi qu'il était un peu partout sur toutes les photos. Manifestement celui-là a l'air bien ! Je vais l'acquérir... Je me demande comment est celui sur l'Italie, qui est fait un peu sur le même modèle.
je suis contente que tu parles de ce livre car je l'ai feuilleté l'autre jour en librairie et j'ai bien aimé.
— argone, le 20 septembre 2010 à 11:29celui-ci sera donc peut-être sur ma wish-list ... j'aime bien Jamie, je le trouve assez simple et pas prétentieux. Connais-tu son magazine ? il est vraiment très complet, il y a énormément à lire, plein de recettes et d'article davantage de fond. si tu ne connais pas je peux te prêter le dernier numéro qu'une copine à Londres m'a envoyé.
bizzz
Ton dessert est dans le four!
— véro, le 23 septembre 2010 à 22:11J'ai sauvé in extremis des mûres déjà dans la casserole, prêtes à passer en confiture. Avais cherché des idées pour utiliser ces mûres sur le net, rien trouvé d'alléchant, alors que la solution était là sous mes yeux et j'avais tous les ingrédients sous la main. Pas assez de pêches de vignes, mais ai complété avec des reines claude.
Je sens que ça va être bon ... merci !
Véro
Argone, désolée de ne pas t'avoir répondu de suite ;) non je ne connais pas le magazine de Jamie. Je te contacte par mail pour te donner mon adresse, merci !
— Lilo, le 11 octobre 2010 à 10:49c'est son seul livre que je n'ai pas acheté .
Enfin, pour le moment ....
jusqu'à demain , donc !!
Par contre, j'ai acheté le dernier il y a 1 mois : décévant . Un tour de l'Europe , incluant la France justement . Bof !!
— veronique ( anis*), le 15 avril 2011 à 18:57