((http://www.cuisine-campagne.com/test/merle.jpg))%%%Ce mois de mai a été placé sous le signe des oiseaux. L’histoire a commencé avec __ce petit merle trouvé à 20 cm du museau de Gaïa__, notre chienne. Elle a des instincts de chasse insatiables et même si c’est dans sa nature, je ne peux m’empêcher de la gronder lorsqu’elle fonce sur les oiseaux juvéniles. Je me dis qu’avec un chat, nous aurions plus de difficulté à réguler cela, mais étant allergique, la situation ne se présente pas. Ce pauvre petit merle était terrorisé à ses côtés. Mon homme-ours s’est alors empressé de le prendre dans ses mains et lorsqu’il est arrivé dans la cuisine avec ce petit bébé de plumes, j’ai laissé tomber mes casseroles pour m’occuper de lui. Il était plutôt dans un piteux état, on voyait des parties de chair abîmées et une petite bosse se distinguait sur sa tête. J’ai disposé de vieux chiffons dans un gros pot en terre et nous l’avons délicatement installé dedans __pour qu’il se réchauffe__. C’était un samedi soir, et malgré mes appels auprès d’associations de protection des oiseaux du département, je n’ai pu joindre personne. __Il est déconseillé de soigner ou de nourrir un oiseau__ soi-même pour la pur et simple raison que chaque espèce a son régime alimentaire. En voulant bien faire, on peut nuire à l’oiseau blessé, pire le faire mourir. Voici __les 10 règles d’or pour aider un oiseau blessé__.%%%
1. __Cet oiseau a-t-il vraiment besoin d’aide ?__ Il faut faire très attention aux juvéniles qui sembleraient abandonnés. Au printemps et en été, ils sont souvent au sol, juste après leur premier envol en dehors du nid. Ils restent ainsi à terre pour s’entraîner à s’envoler et sont encore nourris par les parents qui savent où il se situe. S’il n’est pas blessé, laissez-le et assurez-vous que les chiens ou les chats ne rôdent pas dans les parages.%%% 2. Si l’oiseau est blessé, prenez-le avec prudence, surtout s’il s’agit d’un rapace et __munissez-vous de gants__ (les oiseaux peuvent être porteurs de maladies). Dans ce cas, munissez-vous d’une grande serviette pour ne pas vous blesser. Disposez-le ensuite __dans un carton__ que vous aurez pris soin de perforer pour qu’il puisse respirer. Adaptez la taille du carton à celle de l’oiseau afin de ne pas le ballotter.%%% 3. Appelez __[une association de protection des oiseaux|http://www.lpo.fr/reseau/index.shtml]__. Ils vous inviteront à faire parvenir l’oiseau et s’en occuperont parfaitement.%%% 4. En attendant, placez-le __au chaud__, dans une pièce sombre afin qu’il puisse se calmer.%%% 5. __Ne le nourrissez pas__. La tradition du bébé oiseau nourri à la pipette et au jaune d’œuf est une erreur. Chaque espère comporte son régime alimentaire spécifique. Ne donnez jamais de pain humide ou de l’eau sucrée.%%% 6. __Ne lui donnez pas à boire__, surtout s’il s’agit d’un rapace, ses poumons se rempliraient d’eau.%%% 7. N’administrez __jamais vous-même des médicaments__. Certains produits qui sont utilisés régulièrement pour les humains peuvent être toxiques pour les oiseaux.%%% 8. Ne cherchez pas à redresser une aile cassée, vous pourriez empirer la blessure.%%% 9. Ne l’exhibez pas à tous vos voisins. L’oiseau risquerait de paniquer et son état pourrait s’aggraver.%%% 10. Ne le prenez pas en photo, à moins d’avoir un appareil sans flash et permettant une prise à distance. %%% %%% ((http://www.cuisine-campagne.com/test/merle2.jpg))%%% %%% J’ai tout de suite vu qu’il s’agissait d’un jeune merle. A force d’observer les oiseaux et de m’y intéresser, je l’ai reconnu sans problème. Cependant, afin de m’assurer à 100% qu’il s’agissait bien de cet oiseau, j‘ai fait des recherches pendant qu‘il se blottissait dans son nid de fortune. Le juvénile a __les plumes chamoisées et tachetées de couleur chocolat__, le bout de son bec est brun et les commissures jaunes clairs, ses pattes très longues et brunes. Si vous regardez sur la photo ci-dessus, il ressemble plus à la femelle (marron clair) qu’au mâle (noir). Vers ses un an, si c’est un mâle, son bec deviendra bien jaune et son plumage s’assombrira.%%% Il était franchement mal en point et restait les yeux fermés. __Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir non ?__ J’ai alors couru jusqu’au potager, retourné une grosse motte de terre avec ma fourche-bêche et récupéré __quelques petits vers de terre__. J’ai posé le petit merle dans __un carton rempli de papier absorbant__ que j’ai suspendu pour qu’un chat ne l’attrape pas. Je précise que Gaïa était enfermée à la maison car je ne voulais pas qu’il la sente. Il était déjà bien moins effrayé, il ouvrait de nouveau les yeux et ne tremblait plus. En m’approchant près de lui avec le ver de terre, __il ouvrit immédiatement son bec__. Nous étions aux anges, complètement subjugués par ce petit être qui ne demandait qu’à survivre. Je lui ai donné deux autres vers et me suis arrêtée là car je ne voulais pas trop le gaver. Si je me suis permise de le nourrir, c’est parce que j’étais certaine qu’il s’agissait d’un merle (insectivore, granivore, fructivore).%%% %%% ((http://www.cuisine-campagne.com/test/merle4.jpg))%%% %%% Au bout d’un quart d’heure, je le voyais sautiller, pousser de nouveau des cris, faire des essais de battements d’ailes. J’ai trouvé incroyable qu’il reprenne des forces aussi vite. Nous sommes ensuite repartis à la maison et après le repas, __quel mystère, le merle n’y était plus__. De toute évidence, il avait pris son envol. Il s’était certainement caché dans les herbes hautes en attendant le retour de ses parents. Je me suis alors mise à distance et j’ai patienté. Au bout d’un quart d’heure, j’ai aperçu les parents qui faisaient des allers-retours non loin de l’endroit où j’avais mis le carton. Je ne sais pas ce qu’est devenu le petit Merlin – nous l’avions appelé ainsi-, mais une chose est sûre, __il nous a enchanté le temps d’une soirée de printemps…__ Si vous voulez encore une belle histoire d’oiseaux, je vous la raconterai dans la newsletter de mai.
Merlin l’enchanteur
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43 comments
Quel article fascinant sur Merlin l’Enchanteur ! J’ai adoré la manière dont vous avez exploré les légendes et leur impact sur la culture. Merci pour ce partage enrichissant et inspirant !
J’adore cette belle aventure qui me rappelle mon enfance quand avec mes parents nous faisions des sauvetages d’oiseaux tombés du nid ou que mes chats nous rapportaient fièrement…j’adore toutes vos histoires et magnifiques photo que je découvre petit à petit, et surtout votre amour de la nature et des animaux! merci de partager tout ça avec nous!
C’est mignon cette histoire de bébé merle. Contrairement à d’autres espèces plus petites, ils sont très faciles à apprivoiser et ils adoptent sans problème la personne qui leur donne à manger. J’en ai déja sauvé plusieurs chez mes parents à la campagne et les ai gardés plusieurs semaines avant qu’ils ne deviennent grands et ne prennent leur envol.
A bientôt
Ca y moi aussi j’ai récupéré ce matin un petit merle avec une bosse sur la tete.
Il est au chaud dans un tee shirt dans une boite en carton.
Avant de lire votre histoire, je lui ai donné un peu de beef haché poussé avec une seringue de lait.
Passera t il la nuit ? il est bien faiblard.
Je pars vendredi en congés ?
Nous résidons près de Toulouse
Aprés la découverte de tes recettes, voilà que je tombe sur ta merveilleuse histoire de merle.Ca m’a rapellé ma merlette "kiki plume".
C’était au Maroc,j’étais jeune!Nous l’avons sauvée des mains d’un gamin qui la balançait
par les pattes.Elle n’avait pas encore de plumes.Papa avait recouvert un demi vieux parc
d’enfant avec un fin grillage,mais elle était la plupart du temps en libertée.L’année suivante, elle s’est envolé
Je suis sure que c’est elle qui revenait avec sa nichée autour de la maison.
Je me joinds aux autres internautes pour te
dire que tu inspires la sympathie.Continu,
tu nous régale!
Je suis surpris que tu aies laissé tomber tes casseroles, où alors c’est que tu avais déjà des grives dedans? OK, je sors…
Tu es formidable ! Je fonds complètement devant les photos du petit Merlin… et oui, oui, oui : j’en redemande !
rho c’est trop mignon ! halalal si on avait tous eu ce mail baucoup plutôt ! quand j’était petite, on en a ramassé plusieur fois 3 ou 4! ils sont toujours morts! peut etre à cause de nous .. jaune d’oeuf .. etc! par contre on a sauvé un eptit rongeur !
merci pour ces conseils pertinent
concernant un oisillons !
Je suis ravie que ces conseils trouveront un écho 😉 Lucie, tu sais qu’en Corse, on fait du pâté de merle ?! Je ne crois que je pourrais en manger, c’est comme le cheval. Contente que mon blog te plaise en tout cas 😉
Bonjour!
J’avoue que j’étais assez étonnée en trouvant une recette de petit merle sur ce blog que je pensais plutot traditionnel ;).. je suis un peu décue mais tout de même intéressée par tous ces conseils!
J’en profite en passant pour vous dire que j’aime beaucoup l’esprit de ce blog, en plus les photos sont vraiment très belles .. et je suis sérieuse là!
Encore !!!!!
Je me souviens qu’un jour chez ma grand mère nous avions trouvé une petite corneille ! Merci pour ces précieux conseils 🙂
La vie à la campagne permet de vivre de tels moments! J’aime, lorsque je vais chez mes beaux parents regarder les oiseaux se baigner dans une baignoire improvisée (assiette creuse) par ma belle-mere qui adore également les volatiles en tous genre!!!
Les chats passent malheureusement avant. C’est un problème, je ne sais pas comment les éloigner. J’ai testé les produits bio, les ultra-son mais rien à faire.
Encore billet passionnant.
Comme dirait ma fille, il est "trognon" ! Je suis comme toi, mais j’ai deux chats… deux chasseurs incroyables. Et quand il n’est pas trop tard pour leurs victimes, souris et oiseaux, je me dépêche de les sauver. Je remets les souris dans les champs… 😉
Bien à toi
verO
Chez nous, beaucoup d’oiseaux, mais lorsqu’ils arrivent à la maison, c’est qu’une de nos chattes les ont ramenés, et comme Claude-Olivier, rares sont ceux qui y survivent. Donc c’est plus ramassage de plumes et nettoyage de sang qu’observation de bébés merles.
Reste qu’une fois, j’ai réussi à sauver une musaraigne !
Comme il est beau ce petit oiseau ! Merci bien pour tes conseils ! Pourrais tu me retransférer ton mail sur les musiques semblables à Sigur Ros… j’ai eu un virus qur mon ordi j’ai du tout réinstaller et j’ai perdu tous mes mails… la galère 🙁 ! Merci beaucoup d’avance !
bises
Ho, je n’avais pas lu ce post hier quand je t’ai envoyé un mail ! J’avais juste vu le titre et les photos de l’oiseau 🙂
(donc pas lu ton allergie et tes chiens :))
Super tes 10 règles d’or pour aider un oiseau en détresse.
Des fois, surtout en été, il y a des oiseaux qui foncent dans nos baies vitrés, et qui sont un peu sonnés après (certains carrement évanoui avec le choc).
La prochaine fois que ca arrive, je me réfererai à ton post !
Merci pour tes conseils. Chez moi, il est courant que des oiseaux viennent s’assommer contre les baies vitrées et j’étais souvent désemparée face à ces petites bêtes choquées. Mais à chaque fois, ils reprennent leur envol au grand désespoir de Léo.
Bin tout comme Mamina, ton récit est pour moi un voyage dans le temps. Un passe temps de mon papa (même quand j’étais tout petit) c’est d’élever des oiseaux.
Vu sa réputation, tous les oiselets tombés du nid parvenait chez-nous. Mon père avait beau expliquer et répéter aux gens de laisser les oisillons plus ou moins emplumés sur place, rien n’y faisait.
À chaque printemps, les oisillons plus ou moins amochés aboutissaient chez nous, avec la responsabilité et les douleurs secrètes que ça incombe.
Étant enfant, j’ai moi-même relâché des dizaines d’oiseaux dans la nature, avec un sentiment compensant largement pour les douleurs secrètes.
Relisez le point 1 "Cet oiseau a-t-il vraiment besoin d’aide ?"
OUI, ENCORE ! Une autre histoire d’oiseau, siouplé, Madame ! Tu sais, moi, j’adore les histoires d’oiseaux. Ch’sais pas pourquoi !… 🙂
Accro ! Je suis accro à ton blog et trépigne d’impatience en attendant le prochain billet. Encore une fois, je ne suis pas déçue.
C’est magique, comme d’habitude !
J’attends la newsletter, je me suis immédiatement inscrite, pardi !
Bravo, Lilo !
Merci à tous 🙂 Monique, excellente remarque, je mets à jour le billet !
Ciao Lilo, ton billet est magique comme une fable et parfois la vie est mieux qu’une fable. Moi aussi j’aime ces petits etres qui nous donnent beauté et harmonie. Ce soir je vais à la montagne, là en juin les oiseaux font des vrais concerts, pour moi c’est le chant du paradis 🙂
Ah, cela me rappelle, quand j’avais 16 ans, j’ai trouvé un petit merle derrière une roue de voiture en stationnement. Je l’ai ramené et nous l’avons élevé, on a supervisé ses premiers envols. C’était une femelle avec une petite plume rebelle sur la tête, que l’on avait appelé Chipee. PLusisuers années après sa prise d’indépendance, elle revenait au printemps faire son nid dans nos thuyas 🙂 Nous avons même à l’époque traversé la France jusqu’à Hyères, où je plongeais, avec elle dans la voiture, encore tout bébé. La tête des vendeurs en magasins de pêche "Des vers, oui. Pour quel type de poisson?" et papa : "Pour un merle!!" Héhéhé!!!
Par contre, je crois me rappeler que l’association de protection des oiseaux nous avait envoyer bouler pour un simple merle.
c’est trop mignon ..mais je rajouterais en tant que regle ,ne pas oublier a present la grippe aviaire dans le lot ont ne sais jamais alors je dirais ajouter des gants avant toute manip..
Je vois que nous sommes beaucoup à aimer les oiseaux 😉 La prochaine histoire d’oiseaux sur ma newsletter est encore plus mignonne, vous verrez ! L’intérêt était également d’indiquer les choses à ne pas faire avec un oiseau. C’est la période actuellement, on voit beaucoup de juvéniles hors du nid, donc ne faisons pas n’importe quoi 😉
Et chez nous, lorsque j’étais enfant, c’était une hirondelle, qui nous avait tenu compagnie tout l’été après avoir été sauvée des griffes des chats!
Très mignon tout ça! Vous êtes des vaillants sauveurs de merles! Bravo!
Bravo pour ton amour de la nature, je suis fan de ton blog!!!
Magnifique petite histoire !
Très jolie histoire !
Une rurbaine qui sait reconnaitre les pigeons, les pies et les rouges gorges !
Et bien, il a eu plus de chance que chez moi…le chat nous en ramène aussi, mais en genéral, ils sont déjà mort….Du coup c’est aussi bien quand cela se fini comme chez toi 😉
Bonne journée
Claude
Il y a 2 ou 3 semaines c’est une jeune mésange que j’ai trouvée sur la terrasse , elle appelait ses parents dont le nid était dans un trou dans un des murs du jardin. Elle n’était pas blessée mais chez nous il y a Choupette , ( la vraie ) notre chatte et je ne pouvais laisser cette jeune mésange parterre. Je l’ai installée dans un arbuste près du nid. Quelques minutes plus tard elle était sur le mur à faire toujours autant de bruit puis s’est envolée un peu plus loin.
Comme tu le dis elle se reposait au sol de son premier vol.
Quel beau récit Lilo. J’aime les oiseaux et je ne me lasse pas d’entendre leurs "chants"
Bien des scènes semblables avec mes enfants me repassent sous les yeux. La dernière fois, c’était pas plus tard qu’il y a quelques jours : un oiseau est tombé dans l’insert(c’est courant chez nous). J’ai ouvert la vitre et vlan il a pris son envol et s’est tapé la tête contre les vitres. Sonné, il s’est affalé sur le sol, j’étais désespérée. Et puis j’ai ouvert les fenêtres et 1/4 d’heure plus tard, l’oiseau a repris son envol. C’est costaud ces petites bêtes.
Moralité : Il faut toujours ouvrir la fenêtre avant la cheminée, c’est la leçon de cette histoire, leçon que mes enfants n’ont pas manqué de me donner.
Une bien belle histoire….Et décidément les oiseaux nous font faire de drôles de choses! Des nids d’hirondelles dans une grange, et hop je ne ferme plus le portail…et un nid de j’sais pas quoi dans un trou de mur avec une maman qui couve, j’évite le coin, ou je passe à 4 pattes devant( véridique!!!!) pour ne pas déranger!
De petites attentions qu’ils nous rendent bien….se poser et écouter leurs gazouillis, c’est le bonheur!
Un beau récit, respirant le respect de la vie et l’humanité. On retrouve ton bonheur de vivre là, comme dans tes recettes!
Tu m’interpelles par tes billets, c’est fou!
Toute cette attention, tout cet intérêt, tout ce partage.
La beauté de la nature, préserver la vie, avec un soupçon de magie.
Quelle tendresse ! merci LILO pour cette leçon de sauvetage …qui de plus a réussi. N’as-tu jamais pensé, en + de tes talents culinaires (déjà bcp de travail) intervenir dans une école maternelle ou primaire ? ou faire une animation enfants dans une bibilothèque ? tu as tant à donner ! et tu sais si généreusement faire partager ! MERCI encore pour les photos
J’aurais du lire ce billet il y a un an ! Des hirondelles nichent sous les toits, des oeufs et parfois des oisillons tombent, pour eux rien à faire mais l’an passé, un oiseau blessé avait trouvé refuge dans les fraicheur de mes potées aromatiques, les minettes l’ont pris en main (tous les sens du terme)le lendemain, il était mort !
Merci pour ce beau récit tendre, les judicieux conseils et tes très belles photographies !!! Je suis contente que tu aies réussi à sauver ce merlet.
Ton article me ramène des années en arrière. J’ai élévé ce que j’appelais des corbeaux (des corneilles en fait) et c’est un immense souvenir.
Ils venaient me chercher en volant à l’école!
Un des deux était sans doute très intelligent, l’autre moins et dominé… que de belles images tu réveilles en moi, merci.