samedi 29 décembre 2007
Bouchées à la reine
J'ai eu dernièrement une envie folle de cuisiner ce grand classique de la gastronomie française. Ce n'est pas sur les tablées campagnardes que l'on trouve ce hors-d'oeuvre, je vous l'accorde. Très souvent on fait l'amalgame entre les bouchées à la reine et le vol-au-vent financière. Je ne sais pas vraiment ce qui a provoqué cette confusion de genre mais peut-être que les marques proposant des sauces en boîte ont leur part de responsabilité. D'après le célèbre Répertoire de la cuisine, de Gringoire et Saulnier, les bouchées à la reine sont composées d'un salpicon de ris de veau ou d'agneau, de blancs de volaille, de champignons et de truffes, liées à la sauce Suprême. Deux autres ouvrages de référence, l'Art culinaire français et le grand Larousse gastronomique y ajoutent de la cervelle et des quenelles. La sauce et la garniture dites financières dont on remplit des vol-au-vent (croûte feuilletée à garnir) comprennent des quenelles, des crêtes et rognons de coq, des lames de truffes, des têtes de champignons cannelées et des olives vertes liées à la sauce Madère. Comparons avec la garniture vendue par une célèbre marque : quenelles de volaille, champignons, épaule de porc cuite, amidon de maïs et de riz, farine de blé, huile de palme, arômes, beurre, crème et sel.... On est bien loin des vraies bouchées à la reine. La pauvre Marie Leszczynska, femme de Louis XV et créatrice de ce mets ayant traversé les siècles, n'en reviendrait certainement pas. Alors rendons-lui hommage une bonne fois pour toute !
Des bouchées à la reine, les vraies...
Dans cette recette donc, point de sauce Madère, d'olives, de vin blanc, pire, de béchamel. Je ne prétends pas être une excellente cuisinière, mais trop souvent lorsque je consulte les recettes trouvées sur certains sites de cuisine, je bondis. Ne prenez pas au pied de la lettre tout ce qui est écrit sur Internet et basez-vous plutôt sur les ouvrages de références que je mentionne ci-dessus. Une garniture, à deux exceptions près, reste proche de celle à la reine : la toulousaine. Même ingrédients que pour les célèbres bouchées mais avec des crêtes et des rognons de coq en plus. Personnellement je n'ai jamais goûté à ces morceaux, alors pourquoi pas un jour. Toujours est-il que les vraies bouchées à la reine ne comportent pas les attributs du coq. J'ai volontairement mis de côté la cervelle que je déteste et la truffe que j'adore (pas le budget pour !). Je n'ai pas incorporé de quenelles, m'étant basée au départ sur la recette de Gringoire et Saulnier, mais ce n'est pas une hérésie d'en mettre d'après Escoffier ou Robuchon.
...avec une sauce Suprême.
C'est exactement la même sauce que celle de la blanquette de veau. Que Madame Béchamel ne m'en veuille pas, mais elle ne fait pas un pli à côté de Madame Suprême ! Et pourtant, et c'est bien là le miracle de la cuisine française, il ne s'agit que de beurre, de farine, de fond de volaille et de crème. Dans ma recette, le fond est préparé simplement avec de l'eau dans lequel on blanchit quelques minutes un salpicon (mélange de légumes, de viandes, de poissons ou de fruits liés à une sauce) de champignons de Paris, de dinde, de ris de veau, accompagné d'un bouquet garni. Avec de bons ingrédients de base, vous obtiendrez un élixir de couleur ivoire, au goût unique.
Du ris dans le veau ou l'agneau ?!!
Considéré à juste titre comme le must des plats canailles, le ris de veau fait partie de mes péchés mignons. Tout comme le foie gras, ce morceau se travaille de manière consciencieuse. Avant de vous donner en détail les clés pour réussir la préparation du ris de veau, j'avais envie de vous parler de la classification des abats : les rouges et les blancs. Ce n'est pas la couleur des morceaux qui les distinguent mais le fait qu'ils soient prêts à cuisiner crus ou obligatoirement blanchis avant préparation culinaire. Ainsi, parmi les abats rouges, citons le coeur, le foie, les rognons, la langue, le museau, le mou (poumons), les joues, la queue et parmi les abats blancs, les oreilles, le pied, la tête, la cervelle, les mamelles, les intestins, les animelles (testicules), l'amourettte (moelle épinière) et le ris.
Le ris de veau (mais aussi d'agneau et de chevreau) est une glande, le thymus, située à l'entrée de la poitrine, devant la trachée. Cet organe assure à ces petits mammifères une bonne croissance et disparaît à l'âge adulte. Le ris est composé de deux parties, l'une plus allongée et moins noble que l'on appelle la gorge et l'autre, plus ronde que l'on nomme la noix ou ris de coeur. Et c'est justement celle-ci qui nous intéresse. Le ris de veau doit être à la fois souple et ferme, brillant et gonflé, de couleur rose très clair. Il est préférable de la préparer de suite ou dans les 24 heures. Laissez-le au réfrigérateur, dans son emballage de boucherie.
Comment préparer un ris de veau ?
1. La veille, laissez tremper le ris de veau dans de l'eau bien froide et entreposez-le au réfrigérateur. Idéalement, changez l'eau plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle soit claire. Veillez à ce qu'elle soit toujours très froide.
2. Le lendemain, plongez-le délicatement dans une casserole d'eau froide dans laquelle vous aurez ajouté une cuillère à café de jus de citron et une autre de sel. Démarrez la cuisson du ris de veau à feu doux. Dès que l'eau frémit, comptez 5 minutes.
3. Plongez immédiatement le ris de veau dans un récipient rempli d'eau froide et de glaçons. Laissez-le refroidir 5 minutes.
4. Essuyez-le délicatement avec un linge propre. Une fois cuit, rafraîchi, égoutté, il ressemble à cela :
5. Comme vous pouvez le constater, le ris de veau comporte des zones grasses, de la peau et autres petits bouts de tiraille. La prochaine étape est de nettoyer tout cela, avec délicatesse. Le plus difficile selon moi, c'est le pelage de la peau. Utilisez un petit couteau à bout rond et soulevez doucement la peau qui viendra alors toute seule.
6. Enveloppez le ris de veau dans une serviette propre, mettez-le dans un plat et posez dessus une planche avec un poids pour lui donner une forme d'escalope disons. Entreposez au réfrigérateur au minimum deux heures avant utilisation. Il est prêt à être cuisiné.
J'aurai bien aimé réussir mes vol-au-vent maison, seulement je n'ai pas eu de chance encore cette fois-ci. Ils ressemblaient à des tours de pise ! Je vais poursuivre mes essais et vous tiendrais au courant dès que j'aurai atteind mon but. Comme moi, vous pouvez commander des vol-au-vent chez votre boulanger et cela pour avantage de vous délester au moins de cette étape. Si la recette semble longue a priori, permets-moi de vous confier qu'elle sera à la hauteur du travail que vous aurez fourni. Les vieilles sauces chimiques de supermarché pourront aller voir ailleurs, vous succomberez au charme de ce hors d'oeuvre qui porte dignement son nom.
Ingrédients pour 6 bouchées
Un ris de veau de 150 g - 200 g de dinde - 100 g de champignons de Paris - 40 g de beurre - 30 g de farine - 1 jaune d'oeuf - 50 g de crème fraîche épaisse (1 cuillère à soupe bombée) - un bouquet garni (vert de poireau, queues de persil plat, laurier, feuille de céleri branche, thym) - sel, poivre - 6 vol-au-vent
Temps de préparation : 2 heures
Niveau : un peu difficile (pour la préparation du ris de veau) ou moyen si vous remplacez le ris de veau par des quenelles
Coût : pas si cher que cela (2,70 euros par personne)
LA VEILLE
1. Préparez votre ris de veau comme je l'explique ci-dessus.
LE LENDEMAIN
2. Confectionnez votre bouquet garni.
3. Découpez en petits dés l'escalope de dinde. Passez rapidement les champignons à l'eau froide, essuyez-les et détaillez-les en petits dés.
4. Remplissez une grande casserole d'eau froide (environ 2 litres), ajoutez-y la dinde, les champignons, le bouquet garni et une bonne pincée de sel. Portez doucement à ébullition.
5. Pendant ce temps, coupez en petits dés le ris de veau. Lorsque l'eau commence bouillir, ajoutez le ris de veau. Comptez à partir de ce moment 5 minutes de cuisson.
6. Passez le salpicon de dinde, champignons et ris de veau au tamis et gardez 400 ml le bouillon de volaille au chaud. Jettez le bouquet garni.
7. Faîtes fondre le beurre à feu moyen et versez en une seule fois la farine. Mélangez au fouet et laissez cuire une petite minute en prenant garde que ce roux ne brûle pas. Mouillez petit à petit avec le bouillon de volaille, louche après louche. Faîtes cuire cette sauce environ 15 minutes à feu moyen en mélangeant de temps en temps.
8. Mélangez le jaune d'oeuf dans un bol avec la crème, versez une louche de sauce et fouettez immédiatement. Cette étape permet de bien lier votre sauce et d'éviter la cuisson du jaune. Reversez le contenu du bol dans la casserole de sauce, augmentez le feu, fouettez vivement et éteignez le feu dès ébullition. La sauce doit être onctueuse et napper une cuillère en bois. Goûtez et rectifiez l'assaisonnement en ajoutant sel et poivre.
9. Versez le mélange de dinde, de champignons et de ris de veau dedans et réservez au frais.
10. Préchauffez le four à 180°C. Sortez la garniture à la reine refroidie et disposez-la dans les vol-au-vent. Comptez 10 minutes de cuisson et servez sans attendre.
D'autres recettes par ici !
Blanquette de veau à l'ancienne
Blanquette de lotte sauce Champagne
Commentaires
Bonjour Lilo !
— Céline-marine, le 30 décembre 2007 à 14:47J'adoooore les ris de veau, tout comme toi... et j'ai de la chance, mon boucher les propose tous prêts à l'emploi, blanchis et "épluchés", chaque fin de semaine (sinon il faut commander, mais il y en a aussi :-)). Jusqu'à présent je ne me suis pas lancée dans la recette traditionnelle de réveillon de mon papa (flambés au cognac avec des rognons), quand j'en fais, c'est à l'argentine, grillés (on appelle ça des mollejas là-bas).
Merci donc de ce billet instructif et précis (j'appelais vol-au-vent ce qui est donc en fait bouchée à la reine !!!) et de cette recette qui me permettra de varier ma façon d'accomoder les ris : j'avoue que je ne suis pas fâchée de pouvoir réaliser ce plat sans crêtes de coq...
Je te souhaite un très bon réveillon du 31 décembre !!!
j'aime beaucoup les bouchées à la reine ... enfin ma version végé ... les photos sont très appétissantes, même avec le ris de veau
— charl, le 30 décembre 2007 à 14:57ça fait beaucoup de bien de vous lire, merci pour ces instants de bonheur.
— Sasume, le 30 décembre 2007 à 15:15Et les photos sont magnifiques.
Haaaaaaaaaaaa, j'adore ça en version végé. Je remplace le veau par du tofu et le tour est joué.
— Lisanka, le 30 décembre 2007 à 15:28que d'informations !!!! merci lilo de nous les chercher et de nous les retranscrire aussi clairement, c'est un vrai bonheur :)
— marion, le 30 décembre 2007 à 15:29Elles ne sont pas si penchés que ça ! mais si ton four fait des caprices, j'imagine que ça ne doit pas aider.
Superbe, comme toujours !
Merci à vous :) Marion euh les vol-au-vent sont ceux de mon boulanger !!! J'ai refait un essai cet après-midi et je crois que je tiens le bon bout !
— Lilo, le 30 décembre 2007 à 15:31Merci pour ce billet de haut vol lol Un vrai régal de te lire. Précis et efficace.
— Lavande L&P, le 30 décembre 2007 à 15:45J'aime aussi beaucoup les ris de veau mais n'ai que rarement l'occasion d'en cuisiner. Bravo, ce plat à l'air divin!
— hilde, le 30 décembre 2007 à 15:54C'est toi la reine de la bouchée Lilo, je m'empresse de garder ce magnifique billet j'en ai l'eau à la bouche, merci!
— Moony, le 30 décembre 2007 à 16:11On adore tous à la maison mais si en plus elles sont maison, hummm!
— lydian, le 30 décembre 2007 à 17:08Joyeuses fêtes de fin d'année et tous mes voeux pour l'année 2008!
Il y a très longtemps que nous n'en avons pas mangé, mais ton billet me met l'eau à la bouche. Enfant je mangeai la crête du coq, je crois que cela ne me tenterai plus aujourd'hui.
— Vanille, le 30 décembre 2007 à 17:16Que dire... très très raffiné... moi, qui bave devant mon écran, un peu moins...
— Mamzelle Gwen, le 30 décembre 2007 à 17:21quel réussite, tu m'épates à chaque billet
— kashyle, le 30 décembre 2007 à 17:26Il y a bien longtemps que je n'ai mangé de bouchées à la reine et faites dans les règles de l'art c'est un délice. Pour les coques en pâtes feuilletée je crois que le petit truc est de mettre une grille du four à l'étage juste au dessus de celui où est posée la pâte.Ainsi quand les feuilletés gonflent la grille les bloque et ils sont bien droits, j'ai vu ça à la télé mais n'ai pas testé!! ;-)
— Choupette, le 30 décembre 2007 à 18:16moi je les trouve très beaux ces vol aux vents! enfin si tu as bien pris en photos tes tours de Pise comme tu les appelles, sinon félicitations au boulangers, je rêves d'en faire un de ces 4 une version blogrimoiresque mais bon j'ai des progrès à faire en matière de pâte feuilletée, beaucoup.
— lucie_beluga, le 30 décembre 2007 à 18:17Alors la MERCI! ce grand classique est un de mes plats préféré depuis que je suis gosse quand nous allions au resto et c'était exceptionnel...j'ai encore un resto qui en fait des digne de ce nom le cheval blanc a baldersheim (68) qui fait hotel egalement sait on jamais des fois
— monique/E, le 30 décembre 2007 à 18:39que l'Alsace te tente!
Me voilà enfin éclairée sur ce qu'est un ris, il ne me reste plus qu'à y goûter un jour!
— kitchenette, le 30 décembre 2007 à 21:29Le menu de cette fin d’année :
— eleonora, le 30 décembre 2007 à 22:37Pain surprise d'amitié,
Petits canapés de bonheur,
Feuilletés de succès sur son lit de réussite,
Fricassée de bonne santé,
Friandises de chance,
Poêlée de tendresse en habit de sourire
Café au sucre d'amour.
A tout cela nous rajoutons les rires multicolores en petites bulles pétillantes.
Je te souhaite une Bonne et Heureuse Année 2008.
Mon compagnon adore franchement...Bravo
C'est une de mes recettes que je faisais il y a longtemps et que je réussissais à merveille. Même préparation que toi et bien sûr avec une sauce digne de ce nom. Tu m'as donné envie d'en refaire. Merci pour tes explications sur la préparation du ris de veau. Intéressant et utile.
— Marie Flo, le 31 décembre 2007 à 08:24Je te souhaite une bonne fin d'année et un bon début pour celle qui arrive.
Amicalement
Pour une fois chere lilo, tu ne me fais pas envie, malgre tes superbes photos. Meme bien prepares, les ris de veau ne m'inspirent pas. Mais tu as raison, les classiques ont quelquefois du bon.
— gracianne, le 31 décembre 2007 à 11:57Je passais juste te faire une bise de fin d'annee. Que l'annee commence en beaute pour toi et les tiens.
Alors franchement de superbes bouchées à la reine. Et pour le livre l'art culinaire français je ne le connaissais pas il a l'air pas mal, ce sont que des recettes traditionnelles ?
— talonshautscacao, le 31 décembre 2007 à 13:44Des années que je n'en ai pas mangé, ça fait envie ! Rien à voir avec celles des traiteurs...
— rosine, le 31 décembre 2007 à 14:00mmm ma maman m'en faisais quand j'étais petite!! ca me fais penser que ca fais très longtemps que je n'en n'ai pas mangé!!!!
— labas, le 31 décembre 2007 à 14:58mes meilleurs voeux pour 2008
Merci, Lilo, pour cette belle leçon. Tu m'apprends plein de choses. Je ne suis pas très viande, mais j'aime le ris de veau. Bravo!!! Je te souhaite un joyeux réveillon et une belle année 2008!
— Ellaë, le 31 décembre 2007 à 18:58Ta recette me fait penser que je n'ai pas mangé de ris de veau depuis longtemps pourtant j'adore… une bonne occasion de tenter ta recette… belle année gourmande !
— b comme bon, le 1 janvier 2008 à 17:29je te souhaite une bonne année 2008! bises
— lolie, le 1 janvier 2008 à 20:09miam, elles ont l'air extra ! connaissant ta rigueur, je n'en doute même pas.
— Audinette, le 1 janvier 2008 à 20:40Bonne année !
un de mes plats préféres (aux quenelles car je déteste le ris de veau) et ma grand-mère maternelle les réussissait à tous les coups. Je trouve qu'il est difficile de trouver de bons fonds feuilletés. Mais je me promets de m'y mettre très vite et d'en refaire comme plat du dimanche soir. Bonne année à toi
— marie, le 2 janvier 2008 à 07:51La gastronomie est à l'honneur !! un souvenir d'enfance car c'était l'entrée "de festivités" (de mon enfance) réalisée avec brio par ma maman, cordon bleu ! J'avoue aimer manger les ris de veau mais pas trop les préparer...ceci étant, ton billet est tellement pédagogique que ça vaut la peine de réessayer. MERCI LILO
— NIC, le 2 janvier 2008 à 13:44Bonne année Lilo! Et continue de nous faire saliver devant nos écrans, et de nosu donner plein d'idées gourmandes!
— Delphine, le 2 janvier 2008 à 18:31bonne année que je te souhaite la plus gourmande possible !
— Flo, le 2 janvier 2008 à 23:18c'est un truc que je n'aimais pas "les vrais vol au vent", alors ma maman m'en faisait des faux, avec juste du blanc de poulet et de la bechamelle. au milieu des invités, cela ne se voyait pas !!
Je suis come toi une adepte des bouchées à la reine que ma grand mère préparait avec ris de veau, quenelles et béchamel, question d'époque.... les recettes évoluent et c'est un bien car au temps de Louis XV, les repas étaient vraiment riches... je pense aussi aux repas de baptême, mariage ou communion et se déclinaient autour de plats de poisson, de viande... les abats n'étaient pas négligés et il faut avouer que nous ne pourrions pas aujourd'hui résister à une telle avalanche de mets. Je remercie les cuisiniers actuels d'avoir le plus souvent diversifié et allégé leurs cuisine. Les grands classiques restent aussi tellement bons et c'est avec grand plaisir que je les prépare, revisités bien entendu comme tu le dis si bien, sans ... que je déteste ou avec ceci que j'adore... C'est ainsi que les ingrédients changent pour notre plus grand plaisir. Les crêtes de coq et la volaille souvent privilégiés autour de Bourg en Bresse ne sont qu'un e version gourmande de ce plat délicieux... J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce billet et avais aussi donné ma version il y a qq temps ! Bonne et heureuse année
— senga50, le 3 janvier 2008 à 12:41senga50.canalblog.com/arc...
Très belle recette. Je suis dingue moi aussi du ris de veau, je ne le remplacerais pour rien au monde par des quenelles !
— Le confit c'est pas gras, le 4 janvier 2008 à 08:53Bonne et heureuse année 2008, je te souhaite que de bonnes choses pour cette nouvelle année.
— sylvieaa, le 4 janvier 2008 à 09:59Bonne idée de revisiter les grands classiques, auxquels on n'ose pas toujours s'affronter! Ta version est très alléchante, même si, je m'en aperçois aujourd'hui, je n'ai jamais goûté aux ris de veau! J'essaierai peut-être en 2008??
— Pascale (ivS), le 4 janvier 2008 à 12:46Bonne année à toi!
Les grands classiques!! toujours un grand plaisir a les preparer..
— soulafa, le 7 janvier 2008 à 12:26Je te souhaite une bonne année 2008, riche de bons moments ,de bonnes surprises, en excluant les choses qui fâchent ainsi qu'une bonne santé.Merci pour toutes les bonnes recettes que j'ai pu confectionner grâce à ton site, gourmande et pressée de les faire, j'en oubliais de laisser un commentaire. Ma bafouille étant un peu longue, elle aura valeur d'une année. Encore merci
— bricolette, le 8 janvier 2008 à 14:57Longtemps que je n'ai pas cuisiné de ris de veau (la vache folle était passée par là...) et pourtant j'aime... Je faisais une recette presque similaire et c'était délicieux! Très bonne et heureuse année 2008!
— Chris, le 9 janvier 2008 à 12:13les vol au vent au ris de veau...un pur délice, je n'ai pas encore testé ta recette mais elle m'a l'air succulente
— cris, le 5 février 2008 à 22:04Merci pour ce billet très instructif, je n'ai jamais cuisiné de ris de veau et je n'imaginais pas que ça nécessitait une préparation de ce genre
— sooishi, le 15 mars 2008 à 10:44Merci pour ce post très instructif. Je compte préparer bientôt des bouchées à la financière. Eh oui, j'ai choisis la deuxième option, pas la sauce suprême.En tout les cas si d'ici la je trouves des crêtes de coq. Ton post m'a permis d'y voir un peu plus clair. A bientôt,
— Mark, le 2 avril 2008 à 00:29merci pour tous les détails !
— Le Nid Gourmand, le 16 juin 2008 à 21:02mon chéri m'en réclame depuis un moment ... par contre je ne sais pas si je serai capable de m'occuper du ris de veau(je me dégoute facilement de l'aspect de la viande crue)
cette recette est vraiment bien détaillée
MERCI
quelle belle bouchée! en tat que nancéenne, je connais bien ce mets delicieux que preparait ma mamie a noël, comme entree au reveillon. Tres difficile de retrouver ce gout, je vais donc tester votre recette car je ne mange jamais de garniture en boite et celles que l'on trouve au restaurant ne sont pas a la hauteur de mes attentes...
— flo54, le 20 novembre 2008 à 10:41a bientot
Ces bouchées ont été testées hier soir, et effectivement, le gout de cette sauce suprême vaut bien tous les efforts ! Mon homme et moi avont adoré et je suis dorénavant tenue de reprendre uniquement cette recette !!
— NAVI, le 10 mars 2009 à 11:03Merci ! Ceci nous a fait redécouvrir un plat un poil oublié !
Bonjour, je vais essayer cette recette qui à l'air appétissante. Sauf que je ne mettrai pas de riz de veau, que de la dinde ou des escalopes de poulets. J'aurai juste une petite question: combien de temps faut-il cuire la dinde ou le blanc de poulet
— karine deharo, le 3 juin 2009 à 19:20Je conseille une cuisson douce à la poêle, sans coloration (la viande deviendrait trop dure), environ 10 minutes de chaque côté, avec un peu de beurre. A cette version, vous êtes certaine que la recette plaira à tout le monde ;)
— Lilo, le 3 juin 2009 à 20:02Rebonjour, La viande de dinde ou de poulet il faut la cuire avant de la mettre dans le bouillon? il ne faut pas la faire cuire dans le bouillon?
— karinedeharo, le 4 juin 2009 à 08:57Merci d'avance
Karine, il faut cuire la dinde ou le poulet avant, dans une poêle comme je l'ai indiqué ci-dessus, puis tu la coupes en petits dés et l'incorpores à la sauce suprême lorsque celle-ci est terminée. Si tu mets des morceaux "crus" dans ta sauce suprême, ils vont exprimer du jus et liquéfier ta sauce. Mieux vaut les faire cuire à part.
— Lilo, le 4 juin 2009 à 09:59Bonjour chère Lilo,
— Michelle, le 24 avril 2012 à 12:55J'aime beaucoup votre blog. Je vous envie parceque vous vivez à la campagne. Quelle chance! je voulait faire les bouchées à la reine et j'ai besoin de quelleques précisions: je commence par mettre l'eau à bouillir doucement avec les morceaux de poulet(dans mon cas) quand l'ébullition romp, c'est lá que j'introduis les ris coupés en morceaux, et je compte cinq minutes. j'usqu'à lá j'ai compris. Mais je retire tous du feu au bout de ces cinq minutes ( poulet et ris inclus)? le poulet sera-t-il tendre? et les ris? ma principale préocupation ètant de servir à ma famille des bouchées de viande tendre -ce qui est déjà difficile pour le blanc depoulet- et que les ris ne soient ni crus ni durs -c'est pas facile d'introduir les abats aux adolescents...-
Je vous serai grès d'une prompte réponse, j'avous que j'ai mis la charue devant les boeufs en achetant les ris avant de vous consulter. Je sais, je sais, c'est bête.
Bonne journée, et bons baisers de Madrid.
Michelle
P.S.: pardonnez mes fautes d'orthographe, ça fait vingt ans que j'habite loin de chez moi.
Michelle, oui il faut bien tous retirer du feu au bout de ces 5 minutes, poulet et riz inclus. Notez bien que le blanc de poulet (ou de dinde) est coupé en petits dés, donc la cuisson se fait très rapidement. Le ris sera correctement cuit également ;) Je suis persuadée que vous allez réussir cette recette et régaler petits et grands !
— Lilo, le 24 avril 2012 à 16:54Aah, merci, Lilo!
— Michelle, le 25 avril 2012 à 12:09Vous m'avez sauvé du desastre!
Je vous tiendrais au courant du resultat.
Merci encore et au revoir.
Michelle
Bonjour Lilo,
— Fabienne, le 20 octobre 2012 à 20:50Un grand merci pour cette recette ! Je l'ai suivie à la lettre... c'est tout simplement ma-gni-fi-que-ment bon :-) (je viens de goûter la préparation !) Demain, je régalerai ainsi... 19 personnes (toutes de la campagne !)
Par contre, si ma pâte feuilletée était réussie, le montage des vol-au-vent aussi... la cuisson n'a pas été à la hauteur : les vol-au-vent se sont un peu affaissés :-(. Ils sont donc au congélateur pour une utilisation ultérieure "entre-nous" et j'ai fait appel en urgence au boulanger :-).
Avez-vous réussi à faire vos vol-au-vent vous-même ? Et détenez-vous donc le secret de leur réussite de A à Z ?
Bien cordialement à vous.
Bonjour et merci pour cette très bonne recette. Je n'avais jamais fait de bouchées à la reine que j'adorais manger quand Maman les faisait. Je me suis lancée aprés avoir lu vos explications si bien détaillées. Nous les avons mangées ce midi et nous sommes régalés (agréable retour à l'enfance).
— MickyeMic, le 1 janvier 2013 à 17:03J'ai également récupéré la blanquette à l'ancienne car j'ai raté la sauce la dernière fois que j'en ai fait une. J'étais bien déçue car j'avais des invités !
Merci encore. J'ai sauvegardé votre blog pour ne pas le perdre de vue !
Bonjour
— Esther, le 1 janvier 2014 à 09:47Tout d.abord tous mes vœux pour cette nouvelle année, je n.ai pas vraiment l'habitude de laisser des commentaires, mais je voulais vous remercier pour cette recette conforme au goût des bouchées à la reine de mon enfance.
Je les ai préparée pour le réveillon d'hier soir et les furent fabuleuses et légères en plat principal avec une salade de mâche'
Seule modification à votre recette je n'ai pas pris de dinde mais des ailes de poulet plus de moelleux, et de goût selon moi, et j'ai congelê le reste de bouillon qui fera un très bon fond blanc pour une autre recette
À bientôt peut-être.