mardi 22 juin 2010
Gelée de coquelicot
Le soleil fait timidement son apparition à l'horizon des champs de blé. La nature s'éveille et s'étire avec souplesse comme un chat sortant d'un long sommeil... Coco-coquelicot ! Ne reconnaissez-vous pas le chant du coq au matin ? Ne trouvez-vous pas que sa crête froissée et rouge éclatante évoque les pétales de papier crépon du coquelicot ? L'étymologie du mot coquelicot puise son inspiration dans ce volatile qui symbolise la France. D'ailleurs, une autre passerelle peut être établie : la fleur, ourlée d'une coquarde, rappelle la forme et la couleur du bonnet phrygien. Le coquelicot fait de la résistance, il brave les nouvelles lois imposées par l'homme en prospérant insolemment dans les cultures traitées chimiquement et le long des routes industrielles. Il fait dévier notre regard lorsque nous sillonnons les routes de campagne et souligne avec grâce la beauté authentique de la Nature. Capturer la saveur du coquelicot est une façon de raviver tout au long de l'année son souvenir. Je vous avais partagé une recette de sirop il y a quelques temps. Cette fois-ci, je vous propose de réaliser un confit gelé de ses pétales dont la saveur poudrée et délicate ne se révèlera qu'en respectant certaines règles de cueillette...
Où récolter le coquelicot ?
Ses pétales graciles, aussi fragiles que les ailes d'un papillon, contrastent avec la rudesse de son habitat de prédilection (les friches, les zones calcaires et arides). Il est donc tout à fait logique - et aisé - de trouver des coquelicots en bordure des trottoirs, des champs de céréales et des chemins caillouteux. Pour rappel, la plupart des fleurs de la famille des papavéracées se plaisent sur ce type de terrain. Le pavot à opium sur les terres sèches de l'Afghanistan, l'escholtzia dans les plaines californiennes, le chélidoine (herbe à verrue) le lond des murs de fermes abandonnées,
Comment le récolter ?
La vraie difficulté est donc de trouver un lieu exempt de pollution et je vous recommande vivement de ne pas réaliser cette gelée avec des fleurs cueillies dans ces conditions. A mes yeux, cela n'aurait aucun sens ! Le champ dans lequel je ramasse mes coquelicots est accolé à une petite route communale peu fréquentée et entouré de champs d'élevage de bovins. Mon amie Pascale, quant à elle, fait la route jusqu'à Châteauroux chez un céréalier bio. D'après elle, là-bas, c'est le paradis des coquelicots :"Je voyais une mer rouge sang à perte de vue, c'était saisissant".
Pour la cueillette, je vous conseille de la faire en début d'après-midi, par temps ensoleillé et peu venteux. Il faut simplement attraper les pétales en laissant en place la tige et la capsule (renfermant les graines qui germeront l'année prochaine). Prenez un sac assez profond pour éviter que les pétales s'envolent. Une fois rentré à la maison, placez-les dans une passoire à grosse grille ou une essoreuse à salade, secouez-la ensuite délicatement pour chasser les petits insectes (souvent des altises). Il faut savoir que le parfum du coquelicot est très subtil et qu'il vous en faudra une certaine quantité pour le percevoir dans vos préparations culinaires. Qu'il s'agisse de liqueur ou de confiture, on compte entre 200 g et 300 g de pétales par litre d'eau (soit environ deux heures de ramassage ou un sac de supermarché rempli, courage !). Ma recette de sirop (enfin celle de Pierrette Nardo) en contient plus car elle est surtout utilisée à des fins thérapeutiques (propriétés antitussives, calmantes et adoucissantes).
Le coquelicot, poète des champs
C'est le titre du seul livre entièrement consacré au coquelicot. Bernard Bertrand, dans le cadre de la collection "Le Compagnon Végétal" aux éditions du Terran, propose dans ce septième volume 128 pages d'informations, d'histoires, d'illustrations sur la plus célèbre fleur des champs. L'auteur aborde son étymologie, ses divers genres et espèces, sa reproduction, sa culture dans son jardin, ses utilisations médicales, culinaires et tinctoriales, les croyances, les symboles populaires qui lui sont attribués... Il y aussi quelques extraits littéraires particulièrement charmants. Morceaux choisis.
"Je pris un durable plaisir à déployer,
avec les délicatesses qu'elle exige,
la lingerie écarlate si soigneusement chiffonnée
des coquelicots, après avoir forcé et disjoint,
devançant l'heure, les deux sépales,
incurvés, velus et verts,
pirogues ajustées qui forment son écrin..."
Roger Caillois
"Un groupe de sarcleuses a tourné le chemin ;
De leur rire sonore
éclatent les grelots ;
Sur leurs lèvres l'aurore
vermeille a fait éclore
de vrais coquelicots."
Jules Breton
En gelée, à laisser fondre sur la langue...
J'aurai pu appeler cette recette "confit" mais je voulais surtout insister sur la texture gélifiée de ce sirop de fleurs. D'ailleurs, petite précision, on parle de confit lorsqu'il s'agit de fleurs et de confiture pour les fruits. Les pétales de coquelicot ont été plongées dans de l'eau bouillante puis mises à macérer pendant 12 heures. Une fois les pétales cuites pressées contre un tamis, on s'aperçoit alors de leur consistance mucilagineuse (comprenez "tendres", "caoutchouteuse"). Le liquide pourpre obtenu peut surprendre car il détonne avec la couleur "ponceau" du coquelicot. Pour obtenir une teinte similaire à la fleur fraîche, on lui ajoute du jus de citron. On incorpore ensuite du sucre de canne, on porte à ébullition jusqu'à 106°C (pendant environ 8 minutes) pour terminer avec un soupçon d'agar-agar. L'acidité du citron a tendance à atténuer l'action gélifiante de cette poudre d'algues naturelle, mais n'ayez tout de même pas la main trop lourde. Une petite cuillère à café suffit amplement.
A déguster sur du pain de campagne, de la brioche, à napper sur un biscuit roulé, cette gelée de coquelicot apporte une couleur profonde et une saveur champêtre assez étonnante. Maintenant à vos paniers, il est temps de partir en cueillette à la recherche de cette fleur fringante qui symbolise à elle seule la splendeur de nos campagnes.
Ingrédients pour 4 petits pots de gelée
125 g de pétales de coquelicot - 500 ml d'eau - 375 g de sucre blond de canne - le jus d'un demi-citron - 1 petite cuillère à café d'agar-agar
Temps de préparation : 20 minutes
Niveau : facile
Coût : économique
1. Portez l'eau à ébullition dans une casserole.
2. Ajoutez les pétales de coquelicot, mélangez et couvrez sans attendre.
3. Laissez macérer 12 heures.
4. Le lendemain, passez l'infusion de coquelicot au tamis et pressez au maximum.
5. Versez-la dans une casserole, ajoutez le sucre et le jus de citron.
6. Faites cuire le mélange pendant 8/10 minutes (jusqu'à 106°C).
7. Baissez le feu. Ajoutez l'agar-agar, fouettez vivement et portez à ébullition pendant 30 secondes
8. Versez la gelée encore liquide dans des pots préalablement lavés à l'eau bien chaude et savonneuse. Couvrez.
A savoir : conservez cette gelée pendant 4 mois au réfrigérateur et consommez-la dans la semaine après ouverture du pot.
Commentaires
Waou, moi, ce genre de confiture, ça m'impressionne...faire de la gelée qui a du gout avec des fleurs qui sont tellement jolies, mais aussi tellement fragiles, ça tient presque de la magie...culinaire. Encore une fois, je reste sans voix et je peux seulement penser que j'ai de sacrés progrès à faire.....moi, pour le moment, je suis dans ma période spaghetti/risotto...mais bientôt, la confiture (ou gelée) de fraises!!!
— Miss crumble, le 22 juin 2010 à 23:04Le coquelicot , fleur subtile, délicate, élégante,mystérieuse.......j'adoooooooore
— NIC, le 22 juin 2010 à 23:23mais j'hésite à transformer cette fleur "culinairement" parlant ayant toujours un doute sur les traitements éventuels : notre campagne n'est pas exclue de pollution! Cependant LILO, tu me tentes vraiment!
MAGNIFIQUE billet et des photos SUPERBES
Tout comme Nic, je crois que nos campagnes ne sont pas exclues de pollution, hélas !
ce qui me ferait aussi hésiter....
et d'autre part, je ne me sens pas le courage d'effeuillée cette si délicate fleur
c'est mon côté fleur bleue ....ou rouge !
mais ça me donne envie quand même !!!!
tes images sont magnifiques Lilo
Bravo
bravo aussi pour tes derniers billets auxquels je n'ai pas répondu, mais que j'ai lu gloutonnement
et encore bravo pour ton livre
— françoise, le 22 juin 2010 à 23:41BRAVO Lilo
amicalement
Bonjour Lilo,
l'année dernière, j'avais testé le sirop de coquelicots - c'est un arôme que j'adore, mais mon ami n'est pas fan - du coup, avec un reste d'infusion, j'avais fait de la gelée de fraises aux coquelicots (infusion + fraises mixées + poids en sucre + pectine), il s'est avéré que ça se marie très bien, et même mon ami en a raffolé :-)
En tout cas, merci pour cette fiche pratique sur le coquelicot, très détaillée, sans la quelle je n'aurais jamais eu l'idée d'essayer ces infusions. Et je me rappelle avec amusement un instant d'inquiétude en effeuillant mes coquelicots et en voyant les nuages de poussière qui en tombaient... avant de me rappeler que le polen du coquelicot est noir, eh oui...
— Juliette, le 23 juin 2010 à 07:05Mmm depuis des semaines je guette les champs à la recherche de jolis coquelicots en prévision de recettes savoureuses... Mais peu de coquelicot visiblement dans la région où j'ai emménagé il y a quelques mois... déception! Alors merci de me faire rêver avec ce doux billet pleins de petites informations!
— Mlle Pigut, le 23 juin 2010 à 07:36Hum, pas sûr que je trouve l'endroit approprié, suffisamment loin de tout et surtout suffisamment abondant en fleurs, mais en tout cas, merci beaucoup pour tes conseils et cette jolie promenade...
— Sweet Faery, le 23 juin 2010 à 08:52J'ai du mal à imaginer le goût (puisque je n'ai jamais goûté de coquelicot) mais je pense tout de même en avoir une vague idée. En tout cas, il est clair que cette idée est plus qu'originale et je te félicite d'en avoir eu l'idée et de nous la faire partager !
— Fillededécembre, le 23 juin 2010 à 08:55Mais j'y pense, on doit bien pouvoir faire cette gelée avec toutes sortes de fleurs, lavande, violette, rose...
— Sophie, le 23 juin 2010 à 09:49Et pourquoi ne pas expérimenter des choses "folles" comme les fleurs de pissenlit, de thym, de sauge etc. à utiliser par petites touches dans les vinaigrettes ou les pestos par exemple ?
J'adore cette fleur. Votre recette fait bien envie
— Blog planchas Forge Adour, le 23 juin 2010 à 09:59Le coquelicot est ma fleur préférée, et tes photos sont magnifiques... Mais en ce moment les seuls coquelicots que je vois sont ceux qui bordent les voies de RER, je ne pense pas qu'ils soient les plus indiqués pour suivre ta recette! Dommage, mais je ne désespère pas un jour de trouver les coins où la nature préservée nous offre encore coquelicots, ail des ours et autres merveilles... Merci pour tes billets.
— Anne-Cécile, le 23 juin 2010 à 10:35Miss Crumble, la recette est simple je t'assure ! Il faut juste du temps et de la patience...
Nic, oui tu as raison, la pollution est un frein, d'où mon petit paragraphe sur ce sujet. L'idée de Pascale qui consiste à les cueillir chez un céréalier bio est plutôt bonne, je trouve. L'année prochaine, j'irai avec elle probablement ;)
Françoise, merci d'être toujours là :) Je suis sûre que tu ferais des merveilles avec le coquelicot, penses-y !
Juliette, très bonne idée de marier le coquelicot à la fraise pour recycler les restes d'infusion ! J'y penserai la prochaine fois.
Mlle Pigut, Sweat Faery,renseignez-vous auprès des associations Nature de vos départements respectifs, elles connaissent les zones où le coquelicot pousse.
Fillededécembre, oh tu sais, la recette n'est pas si originale que cela, les grands-mères en faisaient déjà (mais en ajoutant de la pectine à la place de l'agar-agar) !
Sophie, tout à fait. Tu peux réaliser des gelées de fleurs selon ce même procédé mais attention, les quantités et recommandations varient selon les variétés. Pour la rose, il faut retirer par exemple toutes les parties blanches qui donnent de l'amertume à l'infusion, pour la lavanve, il en faut très très peu (pas 250 g/litre, ce serait poison).
Anne-Cécile, prends le temps de quitter la capitale pour partir en balade... Tu n'as pas forcément besoin de partir très loin pour trouver des coins de nature encore préservé ! Renseignez-toi auprès des associations nature et botanique, tu trouveras des dates, des lieux...
— Lilo, le 23 juin 2010 à 10:47Les champs de coquelicots me charment complètement. Au Québec, on ne retrouve pas ces fleurs sauvages. Et qu'on puisse en faire une aussi belle gelée, là je suis soufflée!
— Au gré du marché, le 23 juin 2010 à 14:29Lou
Ha ben je n'avais pas pensé à utiliser de l'agar agar dans ce genre de situation ... Quelle bonne idée !
— Claire, le 23 juin 2010 à 15:17Merci pour ce joli billet très poétique et fourni, comme d'habitude, de trés belles photos...
Il est vrai malheureusement qu'à cause des pesticides, les coquelicots se font rares (ils empêchent la bonne récolte du blé...), on en trouve beaucoup au bord des routes, mais voilà...c'est au bord des routes !
Mais je retiens ton conseil de se renseigner auprés des associations...
Les coquelicots me font penser à un roman que j'ai lu il y a longtemps ; "La quête aux coquelicots" d'Hélène Montarde...magnifique histoire.
Merci Lilo !
— fran, le 23 juin 2010 à 16:36Bonjour,
C'est une recette qui me tenterait bien, ces jolies photos m'inspirent!
— Marlou, le 24 juin 2010 à 14:26Cependant, les beaux coquelicots qui se trouvent en abondance dans "ma" campagne bordent des champs de céréales... Cultures intensives, et pesticides à gogo, je ne m'y risquerait pas!
J'espère avoir la chance de trouver un champs de coquelicots dépourvu de ce type de pollution...
Bonsoir,
— Kakounette, le 24 juin 2010 à 21:18Je découvre ton blog et je le mets illlliiicccoooo dans mes favoris !!
Déjà rien qu'avec cette recette de confiture aux coquelicots je reste sans voix !
joile jolie ton blog et tes recettes ... si tu veux "venir chez moi" http://biscottirosaetralala.blogspo...
— aurore, le 26 juin 2010 à 15:41Hélas, la saison des coquelicots est, ici au nord de Montpellier, déjà terminée. Il me faudra donc attendre l'année prochaine pour réaliser cette divine gelée et le sirop (au moins 4 heures de cueillette si j'ai bien compris!!!)...Patience, donc, en attendant , je déguste des yeux tes superbes photos!
— christel, le 27 juin 2010 à 22:03Quel magnifique article, une vraie ode au coquelicot...tes photos sont superbes et une fois de plus, tu nous apprends plein de choses. Quant à cette recette de confit, ma localisation géographique ne me permet malheureusement pas de tenter une telle expérience, mais je ne peux qu'imaginer le petit goût si subtil du coquelicot tel que je le connais grâce à certains sirops artisanaux.
— Chris, le 28 juin 2010 à 17:41A bientôt
Belle recette au visuel enchanteur. Cordialement
— veb, le 29 juin 2010 à 14:15J'ai découvert le confit de coquelicot lundi dernier. En fait j'en ai acheté un pot, tout simplement lors d'une visite et j'ai adoré ça. Tout de suite je me dis, il faut que j'essaie. Je reviens de vacances, ouvre votre blog et là, je trouve la recette du confit de coquelicot. Comme quoi le hasard est bien fait.
— j_fleur, le 29 juin 2010 à 16:31Dans le même style il y a le confit de Violette a la douce saveur.
Bonjour,
— jpv24, le 30 juin 2010 à 19:09En Périgord il reste quelques prairies encore remplies de ces jolies fleur du début de l'été: j'essaierai votre recette si j' en trouve avant la fin de cette saison. Merci.
Par contre même dans cette belle province, il n' y a plus de bleuets qui jadis allaient de pair avec les coquelicots: ces fleurs existent-elles encore? Où en trouver ou en acheter?
C'est dommage (c'est ma fleur préféré!) , au Québec nous n'avons pas de coquelicot que des très gros pavots. J'aurais bien aimé essayer cette gelée...
— l'Amoureuse des desserts, le 12 juillet 2010 à 17:04Moi qui aime les coquelicots...
— Anne, le 26 juillet 2010 à 11:22Anne
cette gelée de coquelicots me laisse rêveuse...Elle est un poème à elle toute seule...
— mezeiha, le 24 août 2010 à 21:36Quelle merveilleuse recette!!!!!
— Lolo B, le 28 août 2010 à 10:52regalant pour les yeux et le ventre................je profite de votre blog pour aider un jeune potier du gard qui fait de la vaisselle tres sympa son blog l atelier terre vive allez y nombreux il a besoin d encouragement merci
— laboury, le 15 septembre 2010 à 15:50Merçi beaucoup pour cette recette! De plus c'est sympa de l'avoir mise en pdf!
— lulured, le 18 mars 2011 à 10:10j'ai hate de voir les coquelicots se pointer pour préparer cette fameuse gelée!
Bonsoir Lilo,
Je me permets de mettre sur ton blog une information qui pourrait peut-être t'intéresser, en tant qu'adepte de l'utilisation des plantes sous toutes leurs formes. Il passe en ce moment sur la chaîne Télé Maison une série d'émissions nommée "Ma médecine se jardine", et dont le but est d'apprendre aux gens à utiliser toutes les parties des plantes (feuilles, fruits, racines...), afin de réaliser des remèdes pouvant résoudre quelques petits désagréments de santé au quotidien. Deux ou trois recettes sont données durant chaque émission (avec beaucoup de recommandations données dans l'utilisation qui doit en être faite), dont notamment cette semaine celle du gingembre confit, qui pourrait être une aide pour lutter contre le mal des transports.
— Amarante, le 18 mai 2011 à 23:53Ce programme me fait souvent penser à ton blog, car la philosophie de celui qui le présente concernant la nature me rappelle un peu la tienne.
Pour ma part, je fais cette gelée depuis quelques années, mais avec du sucre normal, et je ne mets pas d'agar-agar, ce qui fait que je dois la cuire beaucoup plus longtemps pour qu'elle prenne; mais je prends note, et je vais essayer avec l'agar-agar; cela me fera gagner du temps et économiser du gaz; merci
— mamiedo, le 11 juillet 2011 à 13:33J'ai essayé la gelée de coquelicots préparée comme dit dans les recettes ci-dessus et en plus des petits pots de gelée, j'ai fait un sirop un peu plus fluide auquel j'ai laissé quelques pétales. Dans un Kir, c'est très joli et délicieux.
— fanfy, le 9 avril 2012 à 19:01Fanfy 10 Avril 2012
le sirop est en bouteille !
— Giovinetta, le 15 mai 2012 à 08:34il ne me reste plus qu'à faire une nouvelle cueillette pour la gelée, moins gourmande en pétales....
côté pollution, il faut savoir que les pétales ne durent qu'une journée : en ramassant tôt le matin les pétales à peine défroissés, on court nettement moins de risque, sauf traitement passé par la tige, bien sûr !
Actuellement en Italie, j'ai eut l'occasion de réaliser cette délicieuse gelée de coquelicots dont les champs italiens débordent! Et c'est avec surprise que j'ai découvert la saveur mystérieuse et subtile de cette fleur. Merci pour cette recette originale et cet article très bien documenté. Bonne continuation.
— eikoo, le 30 mai 2012 à 14:07Pourquoi cette gelée ne se conserve que 4 mois alors que la plupart des confitures se gardent beaucoup plus longtemps ?
— claire, le 7 novembre 2014 à 16:23bonjour
j'ai essaié ce gélé et j'ai ajouté une demie cuillère de canelle
— malika, le 8 avril 2015 à 14:36je le trouve manifique