((http://www.cuisine-campagne.com/test/tartareboeuf1.jpg|tartare de boeuf|d))Je vois déjà la mine déconfite de mes amis végétariens à la lecture de ce billet consacré à la viande de boeuf… crue ! Je vous rassure, cette grimace, je la connais bien, car avec des parents végétariens, je peux témoigner de leurs vives réactions épidermiques. Figurez-vous qu’il y a quelques années de cela, j’avais exactement la même attitude. __Petite, je ne raffolais par de viande__ et il m’était absolument inconcevable de voir du rouge dans un steak. Je pestais après ma pauvre maman en lui disant : __ » »…mais il y a du sang, j’en veux pas ! » ».__ Les semelles de boeuf, j’ai donné et à l’âge adulte, mes amis carnivores hochaient la tête avec consternation et me reprochaient de gâcher la viande. __J’étais la précieuse de service, la mijorée-coincée__ qui se faisait railler sans vergogne.%%%
++__Qui l’eut cru ?__++%%% Il faut parfois des éléments déclencheurs pour les choses évoluent. Tout d’abord, il y a eu __la rencontre avec mon boucher__ à qui je suis restée fidèle jusqu’à présent. Quand j’avais 18 ans et que j’habitais la rue d’Auron à Bourges, j’achetais déjà ma viande chez lui et à l’époque, il riait quand je lui parlais de la tendresse de la viande. » »Ah non Mademoiselle, on parle de tendreté en boucherie ! » ». Au fil du temps, j’ai commencé à laisser apparaître des teintes rosées dans mes steaks hachés, mais aux repas de famille, face à un rosbif, __je me dévergondais en ne mangeant que l’entame__ (ce qui provoquait chez les petits une grande vague de protestation). Un peu plus tard, lorsque j’étais enceinte, je n’ai pas consommé de viande rouge, n’étant pas immunisé contre la toxoplasmose. Deux jours après mon accouchement, l’improbable arriva : j’eus __une soudaine envie de boeuf, saignant, savoureux, juteux__. J’étais complètement déstabilisée. Etait-ce à cause de cette mise en quarantaine forcée ? Mon corps réclamait-il sa dose de protéines ? Ce sentiment étrange, à la limite du doute et de la cocasserie me poursuivit jusqu’au restaurant. __ » »Une bavette à l’échalote s’il vous plaît » » – » »La cuisson ? » » – » »A point… » »__ Cette expression résonna en moi comme le glas funèbre d’une cloche. Lorsque la bavette arriva, je pris quelques minutes avant de l’attaquer au couteau. A la première bouchée, je fus comme électrisée par la saveur et surtout, la tendreté de ce morceau. » »Ouah c’est bon quand même » ». Avec le recul, je crois que __c’était la vue du sang qui me terrifiait__. Malgré tout, je ne regrette pas mon expérience de viandes archi-cuites, j’imagine que c’était le cheminement nécessaire pour arriver à cette quête du goût.%%% %%% ++__Discuter le bout de gras avec son boucher, c’est sympa__++%%% Grâce à mon homme-ours et son fiston, __la viande rouge saignante s’est démocratisée dans ma cuisine__. J’ai pris de plus en plus de plaisir à m’intéresser au boeuf, à ses morceaux et aux cuissons qui lui conviennent. Il faut dire que j’ai la chance d’avoir __un excellent boucher, Eric Leboeuf__ le bien nommé. Consacré en 2007 __[Meilleur Ouvrier de France|http://www.radiofrance.fr/thematiques/gout/breves/index.php?num=110000248]__, il a toujours la patience de répondre à mes interrogations avec transparence et sympathie.%%% ((http://www.cuisine-campagne.com/test/leboeuf2.jpg))%%% Voyez comme il est cool mon boucher, il a même accepté que je le prenne en photo (il porte désormais sa belle chemise bleue au col bleu-blanc-rouge, caractéristique des MOF). A chaque fois que je m’y rends, nous échangeons nos idées, nos points de vue et mettons en parallèle les conseils des magazines ou livres de cuisine et les pratiques de boucherie. __Il est très souvent étonné de lire qu’il faut du rumstek pour un pot-au-feu__. Ce décalage entre les journalistes culinaires, les chefs-cuisiniers et les artisans de l’alimentation est bien réel et quand il s’agit de boucherie, c’est d’autant plus frappant. Quoiqu’il en soit, je ressors toujours de chez lui avec deux sacs plein de viande et des idées plein la tête, quel bonheur.%%% %%% ++__La pièce du boucher, un livre à ne pas manquer%%%__++ ((http://www.cuisine-campagne.com/test/tartareboeuf22.jpg))%%% %%% Pour illustrer au mieux les propos d’Éric Leboeuf, voici une citation d’__Alain Duplat__, président de la Confédération française de la boucherie, tirée du livre « __[La pièce du Boucher|http://www.amazon.fr/Pi%C3%A8ce-boucher-80-recettes-irr%C3%A9sistibles/dp/2700605101]__ » aux __[éditions Aubanel|http://www.editionsaubanel.fr/]__ : » »Trop souvent, mes clients, cherchant à suivre à la lettre leur fiche de recette, demandent un morceau très précis, sans m’indiquer la destination culinaire. Par exemple de la noix de veau pour une blanquette ou du filet de boeuf pour un tartare… Ces morceaux, plein de qualité par ailleurs, ne conviennent ni en terme de goût, ni en niveau de prix, aux plats proposés » ».%%% ((http://www.cuisine-campagne.com/test/tartareboeuf33.jpg))%%% Ce livre, écrit par __Michèle Villemur__ – à qui l’on doit __[les plats canailles|http://www.amazon.fr/Plats-Canailles-Ris-rognons-tripes/dp/2700604377]__ -, est une véritable bible de recettes à base de boeuf, de veau et d’agneau. Les différents morceaux y sont décrits de façon bien gourmande, en détaillant s’il convient de les griller, rôtir, poêler, braiser ou bouillir. Ce qui est fascinant dans ce livre, c’est __le tour de France des meilleurs bouchers__ que nous propose avec brio __Jean-François Mallet__, photographe culinaire et de voyage. On y découvre des portraits de bouchers et de bouchères aux mines joyeuses, des photos de prés habités par des boeufs majestueux ou d’anciennes boucheries. J’ai eu un coup de coeur pour celle de __[Roland Pinson|http://www.chartres-en-images.com/article-6865311.html]__, rue du Soleil-d’or à Chartres, avec son dallage fleuri style art nouveau, son ancienne balance Testut à la peinture écaillée et ses vieux couteaux de boucherie. Ce livre séduira n’importe quel amateur de viandes et éclairera au plan technique toute ménagère qui se respecte.%%% %%% ++__Comment préparer un steak tartare ?%%%__++ Avant d’aborder la question des aromates, penchons-nous sur __les morceaux de boeuf composant un tartare__. Pourquoi n’est-il pas nécessaire de prendre du filet ou du rumstek ? La réponse est simple : __étant donné que la viande est passée au hachoir, le collagène contenu dans les morceaux est ainsi destructuré__. Ainsi, que l’on prenne un morceau très tendre ou ferme, la texture sera la même (regardez à quel point la poitrine de porc peut être coriace entière et moelleuse une fois hachée). L’intérêt est autant financier que gustatif selon mon boucher. __ » »Pourquoi dépenser 15 euros dans du rumstek haché alors que vous obtiendrez la même texture et un goût tout aussi succulent avec un gîte-noix haché pour seulement 7 euros ? » »__. Et c’est bien là que vous reconnaîtrez un vrai artisan boucher. Il vous conseillera toujours afin de vous proposer __le meilleur rapport qualité-prix__. Si vous souhaitez manger un tartare, demandez-lui du boeuf haché, tout simplement (il s’agira alors de morceaux fermes mais goûteux tel que la poitrine dégraissée et dénervée, la boule de macreuse partie ferme, le gîte-noix…). Pour les amateurs de __tartare de boeuf au couteau__, c’est quelque peu différent puisque les morceaux ne sont pas hachés mais détaillés en petits cubes (brunoise). Il suffit d’expliquer à votre boucher la façon dont vous allez préparer ce tartare, mais en aucun cas les morceaux extra-tendres seront de mises.%%% %%% ((http://www.cuisine-campagne.com/test/tartareboeuf4.jpg))%%% %%% La boeuf haché doit être d’__une fraîcheur irréprochable et consommé le plus rapidement possible__. Comme vous vous en doutez, la viande crue peut être source de salmonellose et la meilleure façon de s’en prémunir est d’avoir une excellente hygiène à tous niveaux : __lavez bien vos mains, la planche, les couteaux et les assiettes…__ L’accompagnement permet d’apporter du piquant et des saveurs complémentaires à la douceur du boeuf haché. Voici une liste non-exhaustive mais relativement fidèle des __condiments associés au tartare de boeuf__ :%%% ((http://www.cuisine-campagne.com/test/tartareboeuf6.jpg))%%% %%% – des câpres (sur la photo, ce sont des câprons achetés __[chez Bahadourian|http://fr.wikipedia.org/wiki/Bahadourian]__ à Lyon) ;%%% – des cornichons ;%%% – des oignons ou des échalotes ;%%% – des herbes fraîches (ciboulette, estragon, cerfeuil, persil…) ; %%% – des graines germées, pourquoi pas ; – des sauces épicées telles que le Tabasco et la »Worcestershire sauce ». A préciser que contrairement aux apparences, ces sauces sont dénuées de produits colorants et chimiques. Certains ajoutent du ketchup ; %%% – un jaune d’oeuf disposé dans sa coquille préalablement bien lavée ; %%% – du sel et du poivre (j’ai utilisé mon __[sel d’Himalaya aromatisé à l’ail des ours|http://www.naturelle-attitude.com/achat/produit_details.php?qte=1&id=1073]__).%%% %%% %%% %%% %%% %%% Le steak tartare est souvent consommé au restaurant et après avoir effectué un mini-sondage autour de moi (non validé par l’INSEE, je vous l’accorde), il reste plus rarement préparé à la maison. Voici donc la recette, avec les quantités qui me conviennent mais une fois que vous aurez tout sous la main, vous pourrez rectifier l’assaisonnement selon votre goût. __J’aime le concept qui consiste à cuisiner à table__, c’est convivial, on est à 100 % disponible pour son plat. On prend le temps de le déguster avec plaisir, et cela, on le doit bien à nos artisans bouchers.%%% __Boucherie-Charcuterie-Traiteur Eric Leboeuf__%%% __84 rue d’Auron, 18000 Bourges__%%% __Tél. : 02 48 24 01 43__%%% %%% ++__Ingrédients__++ pour deux personnes%%% 400 g de boeuf haché -1 échalote – 4 cornichons – 2 cuillères à soupe de câpres – 2 cuillères à soupe d’herbes fraîches (persil plat, cerfeuil, estragon, ciboulette…) – 2 jaunes d’oeuf – tabasco – Worcestershire sauce – sel aromatisé à l’ail (ou 1 petite gousse d’ail) – poivre noir%%% __Temps de préparation__ : 10 minutes%%% __Niveau__ : facile%%% __Coût__ : économique%%% 1. Épluchez et émincez finement l’échalote.%%% 2. Détaillez les cornichons et les câpres en petits dés.%%% 3. Passez rapidement les herbes sous l’eau froide, séchez-les et hachez-les finement au couteau.%%% 4. Lavez bien les oeufs et clarifiez-les pour ne garder que le jaune dans une demi-coquille.%%% 5. Lavez-vous soigneusement les mains. Séparez le boeuf haché en deux portions et façonnez deux boules avec vos mains. Posez la première au fond d’un bol pour lui donner une belle forme ronde, appuyez avec la paume de votre main. Faîtes basculer la viande au milieu d’une grande assiette, faîtes un trou dessus avec votre pouce et posez le jaune d’oeuf dans sa coquille. Disposez joliment les condiments autour du tartare et faîtes de même avec l’autre assiette. Servez, avec des frites bien entendu. Chacun pourra mélanger les ingrédients selon ses goûts. %%% »NB : vous pouvez également faire cuire le tartare 10 secondes à feu vif de chaque côté, pas plus. C’est une pratique que j’ai déjà vu faire et qui est tout aussi délicieuse. » %%% ++__D’autres recettes par ici !%%%__++ __[Carpaccio de noix de Saint-Jacques au citron vert, à l’huile vanillée et au poivre blanc|http://www.cuisine-campagne.com/index.php?2006/12/04/194-carpaccio-de-noix-de-saint-jacques-au-citron-vert-a-l-huile-vanillee-et-au-poivre-blanc]__%%% __[Carpaccio de saumon au citron vert, à l’huile d’olive et au poivre rose|http://www.cuisine-campagne.com/index.php?2006/07/07/117-carpaccio-de-saumon-au-citron-vert-a-l-huile-d-olive-et-au-poivre-rose]__%%% __[Tartare de saumon à la pomme Fuji, au wasabi et à l’huile de sésame|http://www.cuisine-campagne.com/index.php?2007/09/04/280-tartare-de-saumon-a-la-pomme-fuji-au-wasabi-et-a-l-huile-de-sesame]__
Tartare de boeuf
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52 comments
Ton article est excellent, je l’ai lu avec beaucoup de plaisir. Je t’envie d’avoir trouvé un boucher comme le tien, j’aimerai trouver le même sur Nice qui propose de la vraie bonne viande mais j’ai peur que dans ma ville, il n’en existe pas… Ou que j’aille ils ne savent pas proposer de la bonne viande, résultat j’en mange très peu, ou alors très mijotée. Au plaisir de te lire
I used to be recommended this website by my cousin. I am now not certain whether or not this post is written by him as no one else realize such distinct approximately my problem. You’re amazing! Thanks!
Miam !!!
En Belgique, nous avons « l’américain ». C’est un steak tartare à la belge.
La grande différence avec le steak tartare est l’adjonction de mayonnaise.
Peut-être que ceux qui ne sont pas 100 % adepte de la viande crue auront plus facile avec cette recette. Personnellement, j’aime les deux.
Je vous livre ma recette :
POUR 4
800 g de viande de boeuf
1 càs de câpres au vinaigre
1 càs de petits cornichons au vinaigre hachés
1 càs de persil haché
1 càs d’oignons/échalotes hachés
2 càs de persil haché
2 càs de sauce, du sel et du poivre.
SAUCE :
1 càc de moutarde
3 jaunes d’oeufs
1,5 dl d’huile
quelques gouttes de vinaigre
du sel et du poivre
quelques gouttes de Worcestershire sauce
quelques gouttes de tabasco
1 càc de Piccallily haché
Commencez par faire une mayonnaise classique avec un jaune d’oeuf, l’huile et la moutarde. Ajoutez ensuite le reste des ingrédients en mélangeant doucement.
Hachez la viande au couteau (ou demandez à votre boucher de le faire). La viande hachée manuellement est meilleure mais du «haché» classique est très bon aussi. Mélangez la viande avec les autres ingrédients et servez là avec les frites bien chaudes et une salade verte bien fraîche.

FRITES
2 kg de pommes de terre type Bintjes
sel
huile de friture ou blanc de boeuf (encore meilleure)
Pelez, lavez et coupez les pommes de terre. Surtout pas trop finement (1cm).
Séchez les frites dans un linge bien propre. Le séchage des pommes de terre est vraiment important pour obtenir des frites bien croustillantes.
Puis il faut les cuire 2x (c’est très important).
1 : à 150° pendant qqes minutes (pour cuire l’intérieur)
Egouttez les frites et étalez-les dans un plat et laissez-les refroidir.
2. à 180° pendant qqes minutes (pour les dorer et les rendre croustillantes)
Cuisez les frites en petites quantité à la fois pour éviter la baisse de température trop brutale de l’huile
erreur… Il s’agissait bien d’une sauce gribiche et non gibriche…!!
je viens de découvrir votre billet qui nous à ravis ,moi et mon boucher de mari.
et oui j’ai cette chance !
en vous lisant j’avais l’impression de lire mon parcours avec la viande et j’ai même eu le sentiment que votre boucher était le mien .ils tiennent le même discours et la même passion pour le métier les tiens .
nous sommes installés dans une ville de 5000 habitants à 150 kms de paris ,pour cela nous avons créer un site web ,pour faire découvrir à nos clients et aux autres , nos spécialités et nouveautés toutes les semaines .
il est en création mais je vous donne l’adresse :
http://www.boucherietripied.com
en attendant je m’en vais acheter votre livre dès lundi
merci et encore merci de mettre en valeur des personnes qui sont si chers à notre coeur
delphine
hummm je suis fan de tartare, j’en ai d’ailleurs mangé un ce midi au restaurant, accompagné d’une sauce gibriche…merveilleux. J’ai plusieurs fois tenté de faire un steack tartare moi même, pas des plus extras mais satisfaisant! je prends note de ta recette pour en faire ce week end. De plus, originaire de Bourges et connaissant bien la rue d’Auron, je vais faire honneur à ta recette!
très belle description, sof une etape me chagrine. la coquille d’oeuf sur la viande hachés. l’oeuf risque de contamination avec la salmonelose.
Tres belle article, bien illustre et merci pour la pub. Tres agreablement surpris par votre site.
PS: Ont c’est mis a trois pour envoye ce message. (nous restons meilleurs avec nos couteaux qu’avec un clavier d’ordinateur)
Merci pour cette recettess !!!
bonne continuation
Emilie
Très TRES bel article sur le tartare de boeuf. Complet et intéressant. Bravo et merci beaucoup. C’est un vrai plaisir de te lire.
salut!ton blog est terrible!pour moi qui habite à la campagne et qui adore cuisiner…quant au steack tartare j’en mange au moins une fois par mois avec des grosses frites maison et je le coupe au couteau(de la taille d’un noyau d’olive) car je préfère sentir des morceaux plutôt qu’un hachis ( question de goût)
Ah…. avoir un bon boucher c’est sympa !
Superbe billet sur la viande ! C’est tellement rare de voire une Ode au steak tartare !
J’avais loupé ça… et le carnivore que je suis a senti l’odeur de la chaire fraîche ! J’aime toujours autant ce que tu fais, c’est toujours toi que l’on retrouve et même dans un steak tartare et même dans une discussion avec un boucher… et c’est aussi pour ça que je reviens toujours chez toi… pourvu que ça dure !
oh, c’est rigolo, je viens de préparer un billet sur ce sujet…. moins complet que le tien cependant ;
: )
merci lilo pour "la pièce du boucher"; malgré mon importante bibliothèque culinaire, cet ouvrage là me manquait.Il est beau, bien fait, bien illustré…un tout petit reproche: il y manque le tableau de la coupe de la bête.
Quant aux recettes, elles me font toutes envie.
Merci encore de partager vos découvertes
du tartare j’adoooooooooore !!!! Je suis une grande carnivore :o)
En lisant cet article, j’ai soudainement cette envie de steak tartare qui se réveille…
Moi je le fais avec de la viande de cheval, plus forte en goût…
Du coup je limite au maximum les ingrédients en extra pour la savourer!
Rhaaaaaaaa, j’ai honte, du cheval, mais c’est bon la honte!
J’en suis encore au stade semelle…mais tu m’aurais déchaussée, presque…je vais chercher un artisan boucher pour voir…
Je suis également la seule a aimer ça dans tout mon entourage !!! Ils en veulent même pas voir la couleur, même pas me voir en manger !! Les ingrats franchement !! C’est tellement bon avec une bonne salade d’herbes !
VRAIMENT CE BLOG EST EXTRAORDINAIRE
UNE BELLE MISE EN PAGE
DES PHOTOS SUBLIME
L’ORIGINALITEE DES PLATS
FELICITATION
Alors moi le steack tartare j’adore.
@ bientôt
J’adore ! C’est la spécialité de mon mari. Il ne fait pas la cuisine mais il fait un steack tartare à tomber ! Nous n’en faisons que deux ou trois fois par an ……. mais quel délice !
Michèle
Merci pour cette recette qui éveille cet amour de la viande crue en moi, qui me délectait de petits morceaux de viande hachée fraîche et salée à l’exemple de mon père et au dédain de ma mère étant petite.
Tu preches une convaincue : avec un papa boucher aussi, j’ai eu la chance de découvrier très rapidement les bons morceaux de viande, morceaux souvent peu connus et si délicieux.
Le tartare n’est pas encore dans nos assiettes car j’ attends les beaux jours, mais dans que le soleil percera, il reviendra, ca c’est sûr lol
Ta nouvelle bannière sent bon le printemps bravo comme d’hab, je me suis régalée à te lire mais çà s’arrêtera là. Stop la viande depuis quelques mois déjà et bien contente en plus. Comme je continue à en cuisiner pour ma famille et mes hôtes oui j’ai lu jusqu’au bout.
Merci
Anne
Bonjour!
Oooohh!: Voilà un billet qui me ravit! J’adore le steak tartare! la viande en général, mais la viande de boeuf j’en suis folle: Entrecôte, faux-filet, bavette… BLEUE cela s’entend, et bien sûr un artisan boucher comme le vôtre c’est si rare… Quel joli et intéressant billet vous avez signé! Et quel super bouille ( ça s’écrit comme cela??) a votre boucher!
franchement pour moi qui adore le tartare ton billet fut une tuerie!
je me suis régalé…
quel était ce reportage que je n’ai pas vu?
a bientot
Merci de nouveau pour vos commentaires étayés
Cela fait toujours plaisir de voir que vous lisez mes billets et que vous réagissez activement. Céline-Marine, arf, ma petite blague ne t’a pas échappé !
J’ai oublié : découvrir ta nouvelle bannière à chaque changement de saison est toujours un bonheur !
En administrateur de l’INSEE que je suis, je m’insurge, et tiens à apporter une précision : l’INSEE ne fait pas de sondage d’opinions ! Ce sont les instituts privés type TNS Sofres, AC Nielsen, IFOP, qui en font… Nous ne réalisons que de grandes enquêtes sur des sujets de type conditions de vie (enquête Emploi, Budget de Famille, Logement, Santé, Transport…). Voili voilou.
Merci pour ta recette (je suis comme Patrick… ma recette familiale contient du ketchup ! Il faudra que je la donne car j’ai une anecdote amusante à ce sujet : quand à 18 ans j’ai passé un mois en famille d’accueil aux Etats-Unis, ils m’ont demandé de leur cuisiner quelque chose de typiquement français, et je leur ai fait un steak tartare !!! que j’ai été la seule à manger cru.) et merci encore plus pour les références du livre, et le tuyau sur les viandes. J’ai comme toi la chance d’avoir un bon boucher, qui me sélectionne les morceux adaptés quand je lui dis ce que je veux faire. Il me donne du gîte-noix pour le carpaccio par exemple, et c’est très bien. Coupé fin, comme pour le tartare, pas de problème de tendreté !
mon père fait un tartare divin assaisonné à merveille, je crois bien qu’il fait une sorte de mayonnaise très relevée (échalotte, cornichons, câpres, sauce anglaise, tabasco, et ketchup, huile, persil, …), c’est un délice !
ça fait longtemps que j’en ai pas mangé d’ailleurs, tiens !
Ton article, bien écrit comme toujours (j’adore te lire), m’a donné envie d’un tartare de boeuf, je vais peut être me lancer car moi aussi je ne mange que des semelles, les entames du rosbif.
PS ton boucher a l’air très sympathique.
C’est drôle, il y a 10 minutes j’ai failli devenir végétarienne !! : je viens de visionner sur Daily Motion le numéro d’Envoyé Spécial sur le re-conditionnement de la viande périmée par certains supermarchés ! c’est édifiant et dégoûtant !
Heureusement Monsieur ton boucher et ton article et tes photos, sont l’autre face de ma médaille !
Cela dit je crois vraiment qu’on en mange trop de la bidoche et éthiquement parlant il y a quand même à réfléchir…
Passionnant. Comme ce que tu m’as appris sur le beurre Bordier. J’adore ton érudition gourmande.
Mon boucher est trèèèèès chouette. Il a toujours les morceaux qu’on aime retrouver (de l’araignée, de la poire), il n’a pas peur de proposer des abats et il adore savoir ce qu’on va faire de la viande qu’on lui achète (il est très rapport qualité/prix comme tu l’expliques). Il mériterait qu’on le prenne en photo!
Ah, bon ? T’as d’autres bonnes adresses comme celles-ci dans ton bouquin, là ? Y’a rien d’bon dans l’91 ? Nan, parce que… Bon… je te l’ai déjà dit… J’ai beau être à proximité de Rungis, par chez moi la viande est heu… bof !
Ma petite madeleine de Proust ! J’en consomme malheureusement peu, ce n’est pas très bon pour la santé, mais 1 à 2 fois par an, je me fais plaisir avec des bonnes frites maison.
Je suis très carnivore (j’ai les canines bien aiguisées ce qui fait mourir de rire les enfants, comme un vampire…) et je me souviens d’un de tes posts sur la viande avec lequel j’étais tout à fait d’accord : j’essaye de manger moins de viande mais de privilégier à chaque fois la qualité maximum. Nous avons un excellent boucher mais malheureusement il n’est pas tout près (comme souvent à la campagne) ! J’adore le voir travailler la viande et lui poser des questions ! Il y a peu j’ai découvert la cuisine des "bas morceaux" qui ne coûtent pas chers et qui une fois cuits longtemps sont très très savoureux…
Je ne suis pas végétarienne…mais j’ai la mine déconfite quand même parce je suis interdite de tartare …pendant 9 mois. Pour compenser, je me suis rabattue sur la version de Philippe Conticini avec du thon en boîte et une sauce qui rappelle furieusement celle du tartare. C’est déjà ça!
Hum miam, j’adore le tartare, TOUS les tartares, je rajoute une p’tite lichette de crème fraiche, bonjour les fesses….
Pour la petite histoire, un jour avec des clients belges et anglais (oui-oui) dans un excellent restaurant parisien, ces personnes ont commandé un tartare à point …..
Très beau billet Lilo, et je n’hésiterais pas à rendre visite à ton boucher lorsque je passerais à Bourges, mais chutttt il ne faut pas le dire au mien !
j’ai découvert le sel de l’himalaya récemment et je trouve qu’il a un goût extraordinaire. c’est dommage de l’aromatiser, c’est un peu comme sucrer du thé…
le tartare, j’avoue que cela me dégoûte beaucoup, j’aime la viande saignante, le poisson cru mais ni l’oeuf cru, ni la viandre crue…pour ceux qui aiment le thon cru, je pense que dans cette recette il peut se substituer au boeuf…
par contre, j’ai récemment mangé dans un restaurant qui avait de l’araignée au menu et je me suis souvenu de ton article sur ce morceau de viande que je ne connaissais pas…c’était vraiment excellent
Nous ne mangeons pas de viande à tous les repas, mais quand c’est le cas, c’est de la bonne viande. Cuite et crue aussi.
Je ne mets par contre jamais d’oeuf dans mon tartare. Je ne sais pas, celà me semble superflu côté protéine et c’est aussi bon sans.
Magnifique billet et tellement bien détaillé.
Bien à toi
verO
j’adore ça et je n’en mange quasiment jamais … cherchez l’erreur !!!
Au resto, vu que certains se permettent de cuisiner des choses douteuses, j’évite de prendre ça, et à la maison je n’y pense pas, et je connais trop mal les bouchers près de chez moi, qui sont tellement chers que j’aurais peur de me faire avoir.
Ton livre a vraiment l’air génialissime, j’ai très envie d’investir, je me coucherai moins bête et je mangerai certainement plus de viandes rouges, moi qui adore ça.
Ton tartare est sublime, comme tout le reste.
Des bisous !
je n’ai jamais franchi le cap du tartare, mais j’aime la viande saignante et juteuse. Tes photos sont tellement belles qu’elles me donneraient presque envie de me jeter dedans!
Anaïk, c’est ballot, j’avais des graines germées et je n’y ai même pas pensé. Cette idée est bonne, je vais mettre à jour mon billet, merci



La Mangue : en fait je propose les frites à la fin mais je ne les ai pas assez mises en évidence en effet !
Loukoum°°° : pour la blanquette, j’enlève un peu le gras pour éviter d’en avoir trop et surtout j’évite les tendrons. Avec une cuisson bien longue, le gras fond également
Patrick : je hais le ketchup mais d’une force ! Je retiens ton idée du piri-piri portugais et de la moutarde.
Gracianne : en fait, mon boucher est à 20 km de chez moi alors je m’organise pour y aller quand je dois faire des courses à Bourges
Bergeou : ce reportage m’a également effrayé et cela fait belle lurette que je ne prends plus de viande au supermarché, étant donné que j’ai trouvé la perle rare.
Botacook et Rosa : merci d’avoir envie de tester
Moi je n’achète jamais la viande en supermarché. On n’en consomme pas beaucoup donc je prends de la qualité chez mon boucher. J’adore le carpaccio de boeuf mais le tartare me tente moins! Par contre, il faut dire que tes photos et ta façon de présenter les choses mettent l’eau à la bouche!
Je suis comme Gracianne je ne peux plus acheter de viande en supermarché, j’ai la chance de faire partie d’une AMAP avec un bon producteur de boeuf et une de volailles. Malheureusement je ne suis pas non plus immunisée contre la toxoplasmose et je n’aime pas la viande rouge bien cuite. Je tolère seulement le steack haché bien cuit, c’est sûr après l’accouchement je me fais un bon tartare !
Tu en as de la chance d’avoir un tel artisan juste a cote. Pres de chez moi, les artisans bouchers ne font pas mieux qu’au supermarche, faut dire que le supermarche etait vraiment bien, mais ca s’est gate. Et depuis le reportage sur la qualite de la viande de l’autre jour, je n’arrive plus a en acheter (un comble pour moi).
Il faut discuter avec son boucher, c’est important. Je crois que je vais devoir faire quelques kilometres de plus et chercher LE bon boucher du coin. Ton tartare m’inspire.
Je te raconterai un jour comment j’en suis venu à la viande crue, moi qui ne mangeait que semelles également, ce n’étais pas après un accouchement, mais lors du premier repas que m’a préparé Sylvie, depuis j’ai pris la main!
Je hache ma viande moi-même au dernier moment, et au bon vieux hachoir berceau, le seul à donner une bonne consistance selon moi. Je mets de la Ketchup (eh oui….), de l’oignon blanc au lieu d’échalote(est-ce que je mérite vraiemment de rester breton?). Aussi, un peu de mourade forte et un trait d’huile d’olive? J’ai renoncé depuis longtemps au Tabasco au profit du piri-piri portugais, une merveille. Sinon, c’est exactement la même recette, avec des câpres plus petites, je n’aime pas vraiment la saveur de ces grosses.
Je passe ausi beaucoup de temps avec mes bouchers, en Bretagne comme en Paris, j’apprends toujours des trucs (et il m’arrive de leur filer des recettes de poisson ;-)) Tu as raison, il faut leur indiquer à quoi on destine la viande, ils en savent long…
Il faut aussi leur acheter des viandes à bouillir ou à braiser l’été, sinon ils vont finir de se décourager d’acheter des bêtes entières!
Leur mettre moins de contrainte également, que je sache, les gros scandales récents sur la viande viennent presque toujours des boucheries ou restaurations industrielles, très rarement des artisans!
Et ben moi je suis un peu extraterrestre: j’aime le tartare et la viande crue mais je ne peux pas manger de la viande saignante. Ca me fait un peu la même chose avec le poisson et j’en ai conclue que j’aimais le cru froid et le (bien) cuit chaud mais pas un mélange des deux.
Sinon je ne suis pas complètement d’accord avec toi… moi si je laisse mon boucher choisir ma viande de blanquette pour moi je me retrouve avec une viande caoutchouteuse. Alors soit je suis difficile (ce qui est pas faux), soit mon boucher n’est pas aussi professionnel que le tiens (ce qui est plus que probable). En tous cas, je repenserai à ta recette cette été.
Bah, et les frites ? elles sont où, les frites ?


Quand je vais chez le boucher, je demande rarement un morceau précis, de peur de me tromper. Alors je lui dis que j’aimerais de la viande pour faire tel ou tel plat. Je précise "pour 2 personnes", et je le laisse décider de la quantité. Sinon, à quoi ça sert d’aller chez le boucher ?
Sinon, ça me fait penser qu’il y a un resto près de chez moi, Les Tontons, qui propose plein de déclinaisons de tartares. Il faut que j’aille goûter ça.
P.S. : Tu fais bien de préciser que tu laves la coquille d’oeuf, sinon je connais un Grand Chef qui pourrait tourner de l’oeil…
Un tartare merveilleux! Tu me donnes envie d’en refaire très bientôt…
Bises,
Rosa
Même dans certains vrais bons Ketchups, il n’y a pas de cochonneries (je suis quasiment certaine que c’est le cas du Heinz, je vérifierai).
Au restaurant Le Passage, à Aix, ils ajoutent au sommet du steak tartare des graines germées de poireaux. Je trouve que ça va très bien.
Et aussi, ils demandent si on veut le tartare "cru" ou "poêlé", ce qui me fait tout le temps marrer (on fait ce qu’on peut