Enfin les photos du Maroc… Après les avoir vues, vous comprendrez pourquoi ce pays m’a touché, et pourquoi j’y retournerai un jour, « Inch Allah », si Dieu le veut. Il me reste encore en réserve beaucoup de photos, mais vous pourrez retrouver dans ce diaporama le best-of de mes prises de vue. Si les photos sont belles, ce n’est pas grâce à mon petit Fujifim numérique, non. C’est parce que le Maroc est beau, ouvert et insaisissable à la fois. Il ne vous laisse pas le choix de l’aimer, il vous tient la main et vous montre, doigts pointés vers ses horizons colorés, toute sa splendeur. Sur la route de Tafraoute, nous faisions des pauses avec notre guide, notre ami Mohamed, pour profiter du paysage. Souvent, j’étais sans voix, émue, saisie par tant de grâce. Ici encore, la nature prend le dessus sur l’homme, et j’espère qu’il saura la préserver. Chaque jour, une odeur, un souvenir, un mot me rappelle ce pays. Je ne peux que vous inviter à le visiter. Chacun fait comme il le souhaite, mais je vous conseille d’éviter les circuits touristiques bien rôdés. Choisissez un guide local qui vous montrera le vrai Maroc, mangez chez l’habitant, sillonnez le désert, arrêtez-vous pour contempler la faune et la flore, regardez des artisans travailler le cuir, l’argent, la terre et donnez-vous la chance de le voir tel qu’il est : sauvage, inattendu et accueillant.
A Agadir, la veille de notre excursion
« Vous allez à Tafraoute ?… C’est beau là -bas, mais c’est chaud ! » me dit en souriant le serveur de l’hôtel où nous étions.
Moi : « Comment cela « chaud »…, vous voulez dire dangereux ?! »
Il rit en regardant discrètement son chef de rang et me répond : « Je pensais que vous vous auriez chaud plutôt là -bas dans l’Anti-Atlas, les européens craignent toujours le soleil. Mais sinon oui, la route vers Tafraoute est un peu dangereuse, il y a beaucoup de virages, mais vous verrez là -bas le vrai Maroc, celui de la beauté… »
Sur ces mots, je suis restée en apnée, mon assiette de tajine à la main, les jambes clouées au sol. C’était le dimanche soir et le lendemain matin à 8h30, un certain Mohamed nous attendrait devant l’hôtel pour une « petite virée ». J’en ai rêvée toute la nuit… Je disais à mon homme-ours « mais c’est génial, c’est l’aventure un peu quand même non ? Imagines-nous en haut des montagnes, au milieu de nul part, au milieu de tout. » Je me suis endormie très vite, peut-être parce que je sentais qu’il fallait recharger les batteries pour être en forme le lendemain. Je me rappelle avoir rêvé toute la nuit de paysages improbables aux couleurs ocres… Le lendemain matin, Mohamed nous attendait en bas de l’hôtel, sourire radieux. A l’instant même, j’ai senti que cet homme allait nous faire voir du pays. Ce sentiment a dépassé mes espérences, il s’est vérifié tout au long de notre séjour, inoubliable.
Les traditions culinaires
Notre attente était la suivante : voir du pays, sortir des sentiers battus, voir le beau et le rare, l’insolite et le traditionnel. Face à cette requête, Mohamed a pris la casquette d’un initiateur culturel et la mise en pratique fut parfois cocasse. Le premier jour, nous sommes partis vers Tiout, un village berbère située vers Tiznit. A 9h00, il faisait déjà chaud. Nous avons acheté un pack de Sidi Ali, l’eau de source marocaine et en hop, en voiture. Sur la route, mes yeux regardaient ces mulets transportant une montagne de légumes allant vers le souk d’Agadir. Dans la région d’Agadir, il pleut 15 jours par an. Comment ces paysans pouvaient produire autant de légumes avec si peu d’eau ? La terre là -bas y est riche, et l’eau y est drainée depuis la mer, située à quelques kilomètres des villes.
Arrivés à Tiout, nous avons bu un thé à la menthe chez un habitant proposant des repas. Après une longue balade dans l’oasis qui entoure le village, nous avons regardé méthodiquement manger Mohamed. Un quart de pain plat en guise d’assiette, et de la main droite, nous avons goûté au tajine de poulet qui était face à nous. On ne se sert pas dans le plat avec la main gauche, car celle-ci est réservée à la toilette. Eh bien, sachez que ce n’était pas facile pour nous, pauvres européens accoutumés à la fourchette ! Déjà on se brûle un peu les doigts, et avec une main, c’était encore moins évident ! Le must, c’est lorsque nous avons attaqué le couscous à l’agneau… Manger de la semoule avec une main requiert un savoir-faire, de l’expérience. Il faut prendre la semoule au bord du plat et la presser dans la paume de la main, pour qu’elle prenne la forme d’une quenelle et directement dans la bouche. A la fin du repas, j’en avais autant que ma fille lorsqu’elle mangeait ses purées bébé. J’en ris encore d’ailleurs. Et comme l’indique la tradition, nous nous sommes rinçés les mains à l’aide d’une cruche remplie d’eau, avec une bassine en dessous. A la fin de notre séjour, nous étions complément à l’aise face à un couscous, même plus peur !
Mes coups de coeur
Les plats marocains sont extrêmement complets : viandes, poissons, légumes secs, légumes verts, fruits frais et secs, herbes arômatiques, épices… Chaque repas fut un régal pour nos papilles. Parmi les saveurs dont je me souviendrais bien lontemps, celle de la chèvre nourrie à l’arganier. Le mardi, nous nous sommes arrêtés à Sidi Bibi acheter de cette viande pour la redonner quelques heures après à Fatima, une berbère proposant des repas chez elle, vers Tiznit. Après notre petite virée dans le désert, j’étais affamée. Fatima n’avait pas chômé, elle avait cuisiné le morceau de chèvre dans un tajine avec des courgettes, des carottes et des pommes de terre. Si je vous disais que la viande avait un goût d’amande, me croiriez-vous ? Une saveur incroyablement délicate, une tendreté surprenante, bref une révélation. Et puis, je repense à ces amandes achetées à une paysanne dans les montagnes de l’Anti-Atlas. Assise sur un rocher à l’ombre d’un amandier, cette femme vendait des petits cornets. Croquantes et parfumées, j’ai cru que c’était la première fois de ma vie que j’en mangeais. Un concentré de nature à l’état brut. Tout comme les délicieux jus d’oranges pressées à la demande dans les bars et restaurants.
Autre coup de coeur, le miel d’euphorbe. A Tafraoute le mercredi, sur le marché, un apiculteur local nous a fait goûter de ce miel produit par des abeilles butinant la fleur de cette variété de cactus. Sur son étal, une bonne centaine d’abeilles virevoltaient autour de nous. On reste tranquille, persuadés que ces abeilles étaient inoffensives. J’ai juste trempé le doigt dans le pot de miel… je crois que je n’ai jamais mangé un miel aussi fort, aussi brut. Au Maroc, il est utilisé pour ses vertus médicinales. Un mal de gorge, une baisse de forme, une grippe, et une cure de miel d’euphorbe vous requinque sans problème. Un autre apiculteur nous a proposé son miel de montagne. Dans son pot de 5 kg, il y avait plus de rayons de cire que de miel. J’hésite un peu, ne sachant pas si je pouvais les manger. L’apiculteur et Mohamed me font signe de goûter, alors OK. Le miel était très doux et parfumé. Quant aux rayons de cire, quelle étrange sensation de passer sa langue dans une alvéole… Quelques secondes plus tard, j’avais mangé tout le miel et il me restait un chewing-gum de cire que j’ai gardé longtemps, il avait pour avantage de nettoyer les dents ! Sur ce même marché, j’ai acheté à une jeune paysanne de la farine de jujubier. Le jujubier est un arbuste qui produit une sorte de petites cacahuètes dont les enfants rafollent. Avec cette farine, je ferai un dérivé de l’Amlou, cette fameuse confiture d’amandes à l’huile d’argan dont je vous parlais dans un précédent billet.
Le repas, symbole de partage et de convivialité
« Chez nous, il faut que tu puisses aider les voisins qui entourent les quatre coins de ta maison. Si un jour ils ont des problèmes d’argent et qu’ils ont faim, c’est ton devoir de les aider, de les inviter chez toi. C’est d’ailleurs pour cela que nos fêtes, comme celle du mouton ou un mariage, se font avec beaucoup de personnes. Quelqu’un passe la tête, et on l’invite à boire le thé et à manger le Kebab ! La nourriture permet de créer des liens, on a besoin de ces deux choses pour vivre ».
Mohamed a bien raison. J’ai toujours pensé qu’un repas permettait de délier les langues, de faire mieux connaissance. Mais au Maroc, cela va au-delà de ça. On se rend service, sans aucune attente d’être réinvité. Ici, pas question de noter les invitations sur une « ardoise », on ne compte pas, on donne et on reçoit énormément. Le mardi soir, mon homme-ours et moi étions invités chez Mohamed. A peine deux jours d’excursion avec lui et il nous ouvrait déjà la porte de sa maison. Nous attendaient au seuil sa femme et ses filles, sa mère, sa soeur et une amie voisine, sourires radieux, yeux timides. En sortant de la voiture, j’avais les jambes qui tremblaient, mais j’aimais ce sentiment, j’étais heureuse. Je ne parle ni l’arabe ni le berbère, mais j’ai appris quelques coutumes pour montrer ma joie. Je rentre dans cette maison du pied droit, pour apporter mes ondes positives « A sâlam aleikoum… wa aleikoum asâlam ». Le courant passe tout de suite. Mohamed nous fait directement visiter sa maison. Il insiste particulièrement sur la chambre d’amis : « Si des amis ont besoin un jour, ils savent qu’ils peuvent être accueillis chez moi« . Le message est passé !
Très vite, nous nous installons sur un tapis berbère, petite table en bois face à nous. La femme, la soeur et la mère de Mohamed reviennent avec des galettes de pain et plein de petits bols. A l’instar des canadiens avec leurs trempettes, des anglais avec leurs dips, le système, c’est de tremper des bouts de pain dans ces bols remplis de beurre clarifié (smen), de confiture d’amandes à l’huile d’argan (amlou), d’huile d’olive, et de miel (encore avec des rayons).
Du henné sur mes cheveux et sur ma peau
Le lundi matin, je lui avais demandé de m’indiquer un coiffeur où je pourrais me faire faire un henné. Le lundi soir, il lançait son invitation en me disant : « Maman te fera le henné, elle le fait bien… » Moi : « Oh je ne te demandais cela pour ça ! Ca va lui faire du travail, je suis gênée ! » Mohamed, avec son sourire constant me répondait : « Ca va plutôt lui faire plaisir et elle sera contente de te rencontrer. » Le lendemain soir, j’étais assise à côté d’elle, je la regardais préparer le henné. Avant de me l’appliquer, elle s’assura qu’aucun homme n’était dans la pièce et retira son foulard de ses cheveux pour me les montrer. Je fus touchée, car je savais que c’était un signe d’amitié pour cette femme d’une cinquantaine d’années qui se retrouvait face à une européenne d’à peine trente ans. En 5 minutes, elle m’appliquait la mixture kaki et coulante sur les cheveux. J’ai l’habitude de l’odeur, je m’en fais souvent, seulement j’ai été surprise par la rapidité d’exécution. A mon tour, j’ai porté le foulard sous le regard amusé et joyeux des femmes qui m’entouraient.
J’avais également demandé à Mohamed s’il connaissait quelqu’un qui pratiquait les tatouages au henné. Fatna, une amie et voisine de la famille, était présente ce soir là . Après l’apéritif, elle a dessiné sur mes mains et mes pieds de magnifiques arabesques. J’ai pu les avoir aux pieds car je suis une femme vivant avec un homme. Idéalement j’aurai dû être mariée, mais Fatna a fait une exception. Avec une seringue très fine, elle a donc recouvert ma peau de henné. Dix minutes après, je sentais ma peau brûler, c’était normal. Les femmes mélangent le henné avec une sorte d’alcool pour mieux fixer le tatouage. Ma position n’était pas confortable, j’ai dû laisser mes bras à l’horizontal au moins 2 heures, sans pouvoir les poser. Les arabesques couvraient mes coudes, mes avant-bras, mes mains, mes poignets. Mes cuisses reposaient quant à elles sur un coussin surélevé, les mollets en équilibre. Lorsque le henné a commencé à sécher, on m’a appliqué un jus par dessus, afin de cristalliser les croûtes formées. A l’aide d’un coton, la soeur de Mohamed appliquait délicatement cette préparation à base de citron, de miel et d’ail.
L’amitié n’a pas de frontières
A l’heure du repas, il était au moins 22h30. Je devais encore garder les mains comme une précieuse qui boit le thé ! Lorsque le tajine puis le couscous sont arrivés, les femmes se sont encore occupées de moi. Elles découpaient elles-même les morceaux de viande et me les mettaient devant moi pour que je puisse manger. Tant de gentillesse, tant d’attention m’ont touchée. A défaut d’échanger des mots à l’exception de mes « Choukrane » (merci en arabe) et « Immime » (délicieux en berbère), nous avons échangé des regards complices et des sourires sincères.
Au Maroc, j’y ai rencontré des femmes de mon âge, mais au mode de vie tellement différent. J’ai aimé le côté tribal des traditions culinaires et culturelles, j’ai adoré l’ambiance de sympathie qui régnait dans ce foyer. Le temps d’une soirée, je n’étais plus une européenne en proie à la modernité, avec son blog et son PC, j’avais tout oublié. Lorsque le muezzin de la mosquée a clamé « Allah Wakbah… » vers 22h, des frissons m’ont parcouru le corps, le temps était comme suspendu, j’avais changé d’époque, je n’étais plus en 2006 mais en 1426, date de l’égire musulman. En repartant de chez Mohamed, sa famille m’a offert un foulard berbère rouge et jaune flamboyant. Le coeur serré, je poursuivais mes « Choukrane« , peinée de ne pas pourvoir exprimer en berbère toute ma reconnaissance et ma sympathie. Je suis sortie de la maison du pied gauche, comme la tradition l’indique, pour repartir avec les mauvaises ondes et les laisser loin dehors. Dans cette rue escarpée, là où j’allais retrouver la voiture pour repartir, je portais un foulard sur la tête et des arabesques couvraient mes membres. J’ai regardé derrière moi cette maison s’éloigner au fil de mes pas et j’ai prié « Pourvu que j’y revienne un jour, pourvu que Mohamed et sa famille nous rendent visite un jour… Inch Allah ».
33 comments
Merci de m’avoir permis de voyager à mon cher pays avec ces belles photos, ton commentaire sur le Maroc m’a beaucoup touché, merci pour cette belle image que tu as donné sur le Maroc.
Il me manque beaucoup !
epoustouflant Maroc surtout ses campagnes et ses petits villages .c est l un des pays les plus attachants au monde et sa cuisine….lui ressemble tant..laroubi01@msn.com
Je suis allée au Maroc parcourir en trek, la Vallée des Roses, le Haut-Atlas, dormir sous la tente et admirer les superbes panoramas. J’en gardes des souvenirs indélébiles de ce Maroc si envoûtant… J’y suis retournée au mois de juin à l’Hôtel Palmariva à Marrakech. J’y ai passé un séjour formidable dans la palmeraie, avec excursion à Essaouria, la vallée de l’Ourika, Marrakech, les jardins de Majorelle, comment ne pas aimer le Maroc…. J’aimerais tant y retourner avec des amis. Merci pour ces belles photos. Je détiens aussi de très belles photos. Ce sont les vraies couleurs du magique pays qu’est le Maroc avec des vraies valeurs encore conservées mais jusqu’à quand ?
Tafraoute, Tarroudant, Tiznit, la kasbah sur son monticule… tous ces sites me rapellent de bons souvenirs… à découvrir aussi Tan Tan, la plage blanche et l’oued drâa plus au sud.
wow c super t comme même un bon style de la desccription car chui marocain je connai tr bi1 mon pays….c la même image détaillée que ta donné g voyagé avc toi…..
un classement par couleur catégorise les tapis préféré en menaçant d’aller acheterchez le vendeur voisin.une étiquette orange indique un tapis exeptionnel la couleur bleue qualite superieur et le couleur verte qualité normale Enfin la couleur jaune indique une faible qualité ( clara le henné sa s’enleve mais il faudra atteendre pour que sa sorte )
Cela fait plus d’un an que ce voyage à Agadir est terminé, le temps passe trop vite… Un voyage mémorable en tout cas. Clara : on ne peut pas l’enlever 😉
comment on fait pour enlever le Hénne
Je ne connais pas le Maroc mais je suis
allée en Tunisie et le soir de mon arrivée, lorsque j’ai
entendu cet appel à la prière, j’ai ressentie moi aussi le besoin de me
recueillir et de prier, cette sentation
de plénitude, de grâce éprouvée alors
que nous pratiquons une religion différente m’a convaincu que l’Humain
ne fait qu’Un et que certaines valeurs sont universelles .
je suis encore émue aux larmes lorsque
je revis cet instant ,merci Lilo , tu
as réveillé en moi un mélange de sentiments qui balance entre tolérance générosité et partage .
j’ai pas vus maroc mais visite la est revient il dit elle est tré belle est merveilleuse
La prise de vue reflète votre sensibilité à la beauté et votre sens de l’art.
Vous me rappelez ma tournée que j’ai effectuée avec ma petite française
« 205 » qui ne m’a pas laissé tomber malgré l’état des routes ! et que je garde toujours
tt simplement bravo monsieur tt mé respects 🙂
Bonjour
Voilà ce qu’on appelle du tourisme "intellectuel" et ce que j’appelle moi du tourisme intelligent,mais ce n’est pas donné à n’importe qui…En plus on fait partager ses émotions avec les autres,bravo et merci.
J’avais loupé ce message (période de la panne d’ordi) mais je suis contente de l’avoir lu aujourd’hui. Il parle de chez moi qui suis berbère. Ca me rappelle mon enfance, les vacances, les fêtes où les femmes portaient ce fameux foulard rouge et or et leurs plus beaux bijoux en argent.
Merci.
Très touchant ton récit, j’avoue que ça m’a émue, moi même je n’aurais pas pu décrire mon pays aussi bien !
superbe voyage, c’est comme ça qu’on apprend plus à connaitre un pays en visitant des petites régions traditionnelles et rentrer chez les gens du pays, j’avoue que je n’ai pas encore eu cette chance même si je suis née au maroc et j’ai grandi là bas à casablanca, malheureusement nos voyages étaient toujours vers les grandes villes et nos séjours dans les hôels et jamais je n’ai eu cette chance de vivre des moments vrais et pleins de chaleurs humaines comme ce que tu nous décris ici, vraiment ça me donne la chair de poule.
En tout cas comme on dit chez nous "bsaha" je pense que tu n’oublieras jamais ton voyage !
Encore une fois merci pour ton superbe récit et les photos aussi …
Franceq, je ne crois que cela soit le même, lui il travaillait pour une agence de voyage indépendante et conduisait un mini-bus !
ce Mohamed était-il chauffeur d’un grand taxi blanc ? Si oui, quel était le no de son taxi ? J’ai fait ce genre de visite avec un charmant Mohamed en partance de Agadir pour faire la route des amandiers en fleurs.
Moi aussi je suis émue par ton récit ,j’en ai des frissons ,je suis heureuse de voir que mon pays d’origine t’a autant plu ,je te souhaite INCHALLAH d’y retourner car comme tu l’as merveilleusement décrit ,c’est un pays lumineux aux mille et une couleurs ,aux mille et une saveurs et parfums, celui qui le rencontre ne l’oublie jamais …moi il me manque beaucoup …
Magnfique voyage, très belles émotions partagées…merci
Tout à fait d’accord avec toi et ces trois mots Lilo, intérêt, curiosité et respect…
C’est le plus beau billet decrivant le Maroc qu’on peut lire..!!Et en plus tes photos sont superbes..Bravo..!!
Je suis emue par tes mots et tes sentiments pour mon pays, c’est tres touchant.
Merci pour vos commentaires, ça me fait plaisir. MarieT, pour la communication, je crois que j’aime bien effectivement ! Mais je pense que lorsque l’on va dans un pays, si l’on fait preuve d’intérêt, de curiosité et de respect, les habitants le sentent et font tout pour bien nous accueillir.
Joli récit, beaucoup plus éloquent qu’une brochure de voyage dans une agence ! Je connais le Maroc pour y être allée deux fois mais je connais aussi d’autres pays arabes. Je trouve que tu as bien su communiquer avec la population locale et aussi retranscrire l’âme de ces populations. Ce qui n’est pas toujours évident lors d’un voyage, car la communication est aussi un art !
Tu m’as permis de voyager un peu ce midi et de me replonger dans mes propres souvenirs !
La prochaine fois que je retournerai la-bas, je ferais un peu plus attention aux produits alimentaires locaux ce que j’avais un peu négligé, je dois bien l’avouer ! Bonne fin de journée !
Magnique reportage, merci de nous faire voyager! En regardant tes photos j’ai l’impression d’y etre… je sens meme le vent du désert!
mes vacances sont encore loin … très loin … alors merci pour ce magnifique voyage (et c’est sincère!)
Que dire de plus,je ne pourrais,l’émotion me submerge…j’ai après cet éloge du Maroc encore plus hâte d’y être…merci pour ces mots.
J’attendais avec impatience ton récit… j’ai beaucoup apprécié.. je suis même un peu émue,j’avais l’impression d’y être!
Merci pour ce beau reportage qui me fait faire un super voyage dans mes souvenirs …
Quelle belle manière de voyager!
Me voilà avec su soleil du cumin de la canelle plein la tête… merci !!!!!!!!
Rentrée depuis peu, me voilà de suite repartie là bas, mes souvenirs affluent, je suis toute émue, merci pour ce beau récit…
oui je reconnais bien la le maroc ..j’ai conserver un ami a agdir il s’apelle aussi mohamed…c’eatit en 1983 mais jai ps oublier et la tout est revenus..moi aussi ji retournerais..
Je suis ravie d’etre passee chez toi en cette fin d’apres-midi, d’avoir eu le temps de lire ce texte plein d’emotion et de regarder les photos des paysages, les sourires des enfants. Merci pour tout.
J’aurais bien pris un the a la menthe et quelques patisseries avec tout ca.