lundi 28 mars 2011
Ravioles de chèvre, spaghettis de poireau et mouron des oiseaux
"Cette recette, c'est du pur Cuisine Campagne !", s'est exclamé l'homme-ours en me voyant prendre les clichés de cette recette. Après m'avoir aidé à réaliser les photos de geste expliquant le façonnage des ravioles, il trépignait d'impatience... "Tu as bientôt fini ? J'ai trop faim !". Je le narguais alors avec allégresse, en lui mettant sous le nez la pâte finement étalée et en la faisant virevolter comme un pizzaoïlo (j'ai juste failli la mettre par terre). A chaque fois que je prépare des pâtes maison, il y a comme un vent de folie qui souffle dans ma cuisine. En automne avec des cèpes ou au printemps avec des herbes sauvages, les ravioles sont souvent au menu, pour le plus grand plaisir de ma petite tribu. Même si certaines pâtes en sachets peuvent être très bonnes, les fraîches sont incomparables. Vous n'avez jamais eu l'occasion d'essayer ? Eh bien tentez cette version au chèvre et au poireau, c'est un tandem gourmand et qui plus est de saison. Faire des pâtes fraîches n'est pas si compliqué que cela, encore faut-il connaître les tours de main pour les réussir. Photos à l'appui, grâce à mon assistant en chef, les ravioles maison n'auront plus de secret pour vous !
Il y a un peu plus de 2 ans, j'avais consacré un article détaillé sur la fabrication des pâtes maison et surtout l'utilisation du laminoir. Quel appareil choisir ? Comment le faire fonctionner ? Comment préparer sa pâte et la travailler ? Après avoir lu ce dossier, vous serez prêt à attaquer la recette des ravioles.
Comment faire des ravioles ?
1. Après avoir réalisé de belles feuilles de pâte, munissez-vous d'une plaque à ravioles. Vérifiez qu'elles sont suffisamment grandes pour couvrir la totalité du moule. N'hésitez pas à passer le rouleau à pâtisserie dessus pour les élargir.
2. Farinez la plaque pour faciliter le démoulage par la suite.
3. Disposez une première feuille de pâte et badigeonnez la surface de blanc d'oeuf afin de sceller correctement les ravioles.
4. Répartissez la farce dans les trous à l'aide d'une cuillère à café (petites boulettes un peu plus grosses qu'une noisette).
5. Posez la deuxième feuille de pâte et appuyez avec la paume de la main pour chasser l'air.
6. A l'aide d'un petit rouleau (souvent fourni avec la plaque à ravioles), pressez bien sur les bords. N'hésitez pas à repasser plusieurs fois dessus pour laisser apparaître la marge dentelée (le découpage sera alors plus aisé).
7. Renversez et tapez d'un coup sec la plaque sur un torchon : les ravioles fraîches sont prêtes !
8. Laissez-les sécher à l'air libre pendant 30 minutes, voire plus si la pièce est humide.
9. Détachez-les une à une ou laissez-les en plaque ou en bandelettes, c'est aussi très joli.
10. Portez une grande casserole d'eau à ébullition, salez et plongez délicatement les ravioles.
11. Comptez 3 à 4 minutes de cuisson à petits bouillons.
Les ravioles fraîches déjà garnies se gardent deux à trois jours au réfrigérateur. Une fois séchées, farinez-les généreusement. Stockez-les dans une boite (laissée ouverte)à plat les unes à côté des autres, en alternant les couches avec du papier sulfurisé, Vous pouvez égaler les congeler en procédant de la même manière. Faites-les cuire ensuite sans étape de décongélation.
Le mouron des oiseaux
C'est une plante sauvage comme tout mignonne qui prospère dans les jardins, les bords de chemin, les forêts, et ce, presque du printemps à l'automne... On la reconnaît grâce à son port étalé en forme de touffes qui s'arrachent facilement, ses petites feuilles pointues, ses minuscules fleurs blanches étoilées (d'où son autre nom : "stellaire intermédiaire"), pas plus grosses qu'un grain de poivre. Comme son nom l'indique, elle est très appréciée des oiseaux qui se plaisent à picorer ses graines. Considérée à tort comme mauvaise herbe, le mouron des oiseaux est l'une des salades sauvages les plus douces. Sa saveur de noisette ou de petits pois, sans aucune amertume, est tellement délicate que même les enfants l'adorent. Avant de ramasser cette plante, lisez cet article sur les précautions de cueillette.
Même si vous ne trouvez pas de mouron des oiseaux, vous vous régalerez sans peine avec ces ravioles farcies de Sainte-Maure de Touraine et accompagnées de poireaux émincés en forme de spaghettis. L'homme-ours, après avoir suivi de près leur réalisation, a eu la sagesse de les déguster tranquillement (dans le cas contraire, je lui aurais retiré l'assiette !).
Ingédients pour 4 personnes
Pâte à ravioles : 100 g de semoule de blé fine - 100 g de farine de blé - 2 oeufs extra frais - 2 cuillères à soupe d'huile d'olive - 1 cuillère à café rase de sel.
Farce : 300 g de Sainte-Maure de Touraine (ou autre chèvre AOC) - 3 petits Suisses bien égouttés (ou 100 g de ricotta) - 1 blanc d'oeuf.
Accompagnement : 3 poireaux - 100 ml de crème fraîche - 1 poignée de mouron des oiseaux - 1 café de poivre noir fraîchement moulu (Voatsiperifery pour moi).
Temps de préparation : 2 heures
Niveau : moyen
Coût : raisonnable
1. Mélangez la semoule de blé, la farine et le sel dans un saladier. Faites un puits, cassez les oeufs dedans et ajoutez l'huile d'olive. Fouettez-les au centre à la fourchette, puis mélangez tous les ingrédients. Versez la pâte encore grumeleuse sur le plan de travail.
2. Pétrissez-la quelques minutes, jusqu'à ce qu'elle devienne souple et élastique. Si elle est trop sèche, mouillez vos mains à l'eau tiède et travaillez-la de nouveau. Si elle est trop collante, ajoutez un voile de farine. Enveloppez-la dans un torchon et laissez reposer une bonne heure, à température ambiante.
3. Pendant ce temps, coupez le chèvre en dés et travaillez-le à la fourchette avec les petits Suisses jusqu'à l'obtention d'un mélange onctueux. Retirez les pieds terreux des poireaux. Émincez-les finement dans le sens de la longueur. Rincez-les abondamment. Lavez le mouron des oiseaux.
4. Passez la pâte à ravioles au laminoir de façon à obtenir des feuilles très fines (voir méthode ici). Farinez-les, posez-les sur un torchon et recouvrez-les avec un autre torchon pour éviter qu'elles se désèchent.
5. Préparez les ravioles comme indiqué dans la méthode ci-dessus (le document PDF reprend tous les éléments de la recette). Vous devez obtenir 3 plaques de ravioles.
6. Portez une grande casserole d'eau à ébullion. Plongez les spaghettis de poireau et laissez-les cuire 5 minutes. Égouttez-les au-dessus d'une autre grande casserole que vous mettez à nouveau sur le feu. Couvrez les poireaux pour les maintenir au chaud.
7. Faites pocher les ravioles 3 à 4 minutes. Quand elles sont presque cuites, répartissez les spaghettis de poireaux dans 4 assiettes.
8. Égouttez les ravioles, posez-les sur les poireaux, ajoutez la crème fraîche, décorez avec le mouron des oiseaux et poivrez. Servez sans attendre.
D'autres recettes par ici !
Commentaires
Quelle magnifique recette! Et le choix de garniture me plait beaucoup! Le Sainte Maure de Touraine est vraiment un fromage que j'adore! Que de bonnes choses et du bonheur dans l'assiette!
— Gen, le 28 mars 2011 à 20:14Great idea!!Mi piace molto l'abbinamento formaggio e porro!!Complimenti per il tuo blog: è bellissimo!
— Paprika&Paprika, le 28 mars 2011 à 21:00Ciao,
Aniko
Hmmm ça a l'air absolument sublime !!! Merci beaucoup de partager toutes ces bonnes recettes avec nous !!
— TuttiFrutesque, le 29 mars 2011 à 11:40J'adore l'assiette de présentation et le bol :-).
— j_fleur, le 29 mars 2011 à 12:40Je fais aussi des raviolis quand j'ai le temps et je confimre les pâtes sont très bonne. Par contre je n'ai ni moule à raviole, ni machine à pâte, ce qui me prends un temps fou à faire. Je vais peut-être me décider à investir :-)
Hmmm, une recette qui sent si bon le printemps! Et il faut dire qu'elle est vraiment alléchante... Bon c'est décidé, je m'achète une machine à pâtes.
Le mouron des oiseaux, je ne connaissais pas et pourtant je l'ai sûrement déjà croisé. C'est vraiment dommage! Aurais-tu des lectures à nous conseiller sur toutes ces herbes comestibles si peu connues du public?
Bravo pour ce joli blog aux recettes originales et de saison!
— Titia, le 29 mars 2011 à 12:45C'est une très belle recette, merci :-)
— nanie, le 29 mars 2011 à 15:19Bisous
Bon, que dire.. Juste trop bon.. Je suis pas malheureux.. je sais ;)
— Homme ours, le 29 mars 2011 à 15:33Les grands esprits se rencontrent, j'ai fait des ravioles avant-hier ! C'est vrai que ça vaut le coup, le moule à ravioles n'est ni un gros investissement, ni un gros encombrement, et la saveur de la pâte fraîche... incomparable comme tu le dis !
— Mélodie, le 29 mars 2011 à 16:29Il y a un coup de main à prendre, tes photos de geste sont très utiles car dans les bouquins ce n'est pas très détaillé... et quand on se retrouve devant le moule rempli avec le rouleau à la main, et qu'on le passe gaiement sur toute la surface, on se rend compte que cela ne va pas !
Sinon pour en revenir aux photos de geste, la 4ème photo, tu mets 2 épaisseurs de pâte ? Je n'ai pas compris... En tout cas, tu me donnes envie d'en refaire ! Je sens que je vais maitriser maintenant (déjà les photos pour l'apple pie m'ont bien aidée, j'ai fait sensation !!) Les ravioles que j'ai faites étaient juste à base de farine (j'ai suivi la recette du livre "mes ravioles maison", très bon bouquin au passage !) fourrées à la ricotta, gruyère et coriandre, gratinées au four avec des poireaux émincés et blanchis et crème de soja...saupoudré de parmesan... un DELICE !
Je ne connaissais pas le mourron des oiseaux... je me fais très peu d'illusion d'en trouver où j'habite !! Mais quelle chance de pouvoir faire sa cueillette !
J'aime bien l'anecdote de l'homme ours qui déguste sagement... je me suis fait la réflexion quand on a mangé les ravioles, c'est un peu comme les makis, long à faire, rapide à manger !
As tu essayé de congeler les ravioles crues ?
Sinon pour ceux qui ont la chance d'avoir un KitchenAid, il y a un accessoire pour faire les raviolis ! Il y a des vidéos sur le net, cela me fascine ! (je crois que si j'avais ça, j'en ferais tous les jours :-))
Ah oui et je tiens à préciser que j'ai étalé ma pâte à ravioles au rouleau ! Si ça c'est pas du sport... Je reluque la machine Atlas... :-)
— Mélodie, le 29 mars 2011 à 16:38Je n'ai pas ces moules mais tes explications, la texture de ta pâte et le choix de la garniture donne bien envie d'investir.
— Boljo, le 30 mars 2011 à 12:58merci pour cette belle recette et bravo a l'assistant en chef pour la lecon en image :)
— gracianne, le 30 mars 2011 à 15:49Recette très appétissante, l'alliance du chèvre et des poireaux doit être délicieuse. Les photos sont en harmonie : MAGNIFIQUES. Bel instant que celui de cette lecture ! Françoise
— Françoise, le 30 mars 2011 à 16:44Encore une bien belle recette qui me donne envie de balade en forêt !!!
— Jess, le 30 mars 2011 à 18:10Une fois encore, ALLECHANT ( j'adoooore l'association chèvre.-poireaux......., tentant et puis article construit pas à pas, impossible de renoncer à tester cette recette . Lilo, tu fais un max pour nous inviter à retrousser les manches avec plaisir; Tes photos sont "parlantes"
— nIC, le 30 mars 2011 à 21:07magnifiques !! j'ai très envie depuis longtemps de faire mes pâtes moi -même..sans avoir sauté le pas...tu me tentes encore plus...c'est dit! j'ose sans tarder....
— ansophil, le 30 mars 2011 à 21:47"vent de folie dans la cuisine", moi j'aurai dit une tornade farine dans ma cuisine. J'ai fait pour la première fois des pâtes maison il y a 1 semaine c'était délicieux mais ma cusine s'en rappelle encore!
— julie, le 30 mars 2011 à 21:53En tout cas ta recette est superbe, et surtout je découvre une plaque à raviole et cela m'a l'air très pratique...
Superbe recette, j'adore !
— Therbia, le 30 mars 2011 à 23:34j'ai acheté ce livre au mois d’octobre j'ai réalisé deux recettes coup sur coup, puis il est un peu passé aux oubliettes...
— Les Fées Maison, le 31 mars 2011 à 08:53mais cette recette me donne bien envie de le ressortir !
j'allais oublier : les photos sont vraiment superbes !!
— Les Fées Maison, le 31 mars 2011 à 08:56Bonjour, je me régale toujours de lire vos recettes, et également tous les sujets sur votre campagne, j'adooore, j'ai l'impression de me retrouver car moi aussi je vis à la campagne mais en altitude, et j'aimerais savoir s'il existe des livres plus précis et complets concernant toutes ces herbes que vous ramassez, ça donne vraiment envie d'aller à la cueillette, mais comme je n'ai aucune connaissance dans ce domaine, je serais ravie d'exploiter toutes les richesses que j'ai peut-être à portée de main. Surtout continuez de nous régaler de vos recettes et de vos articles et belles photos. Un grand bravo encore.
— brigitte, le 31 mars 2011 à 11:04Merci beaucoup pour cette recette, c'est exactement ce que je cherchais pour mes invités samedi soir !
— Bea et le thé brodé, le 31 mars 2011 à 15:09Tes explications sont limpides, j'ai donc assimilé la théorie, mais j'espère que je vais m'en sortir en pratique !!!
Merci pour tes articles toujours très bien documentés, avec de très belles photos ... l'homme-ours a d'ailleurs de très jolies mains ;-))
Bonne continuation
C'est toujours un plaisir de lire tes billets. Je les attend avec impatience et à leur lecture, je m'envole vers ta campagne et ta cuisine. Merci beaucoup!
— Céline M., le 31 mars 2011 à 15:26Quel splendide travail et quelles belles photos. Je suis vraiment admirative !
— Annie, le 31 mars 2011 à 16:17Je ne me suis jamais lancée dans "la pâte à pâte", un peu découragée que je suis par le fait d'être le plus souvent deux à table !
Je ne connaissais pas le mouron des oiseaux, maintenant j'ai l'eau à la bouche !
— Claire, le 31 mars 2011 à 17:03Salut Lilo,
Je m'y suis attelée ce matin avec enthousiasme en suivant scrupuleusement ta recette. Ils étaient bien réussis, je les ai laissés sécher 1 heure de chaque côté puis je les ai mis dans un sachet en papier au frigo dans l'idée de les cuire ce soir. Mauvaise surprise à la sortie du frigo, ils s'étaient légèrement humidifiés et la pâte collée au chèvre avait ramolli. Même en les manipulant le plus délicatement possible, ils se sont forcément fendus par endroit et ils ont tous terminé à la poubelle ! Je recommencerai quand j'aurai digéré mon échec et le temps perdu mais sans passer par la case frigo.
— Camille, le 1 avril 2011 à 20:58Merci quand-même pour la recette que je trouve très appétissante et pour la découverte du Mouron des oiseaux que je ne connaissais pas.
Bon week-end à toi
Je suis sincèrement ravie de voir que cette recette vous plaise :) Merci pour vos commentaires toujours aussi élogieux qui récompensent le travail que je fournis :)
Titia, Brigitte, il existe beaucoup de livres sur les plantes sauvages, mais je peux vous conseiller quelques auteurs : François Couplan, Thierry Thévenin, Pierre Lieutaghi, Jean-Marie Pelt, Bernard Bertrand... Comme vous n'êtes pas les premières personnes à me le demander, je crois que je vais faire une page biblio ;)
Mélodie, pour la photo, c'est juste un effet d'optique... L'homme-ours avait simplement baissé un peu ses mains. Comme il l'est indiqué dans l'article et dans la recette, on ne met bien entendu qu'une seule feuille de pâte sur la farce ;) On peut bien entendu les congeler crues en les posant à plat sur un plateau puis une fois congelées, on les met en vrac dans un sac.
Camille, il ne faut pas les jeter ! Tu peux les faire frire sinon à la poêle dans du beurre lorsqu'elles sont percées ;) Je suis désolée pour toi franchement, ce souci ne m'est jamais arrivé... Ton frigo est peut-être humide ? Tu avais mis le sac kraft à côté des légumes ? Il faut bien fariner les ravioles aussi. Je crois que le mieux, c'est de les placer en couches les unes à côté des autres, en alternant avec du papier sulfurisé. Je vais corriger pour éviter toute déconvenue éventuelle. J'espère que tu retenteras la recette, tu verras, tu te régaleras !
— Lilo, le 1 avril 2011 à 21:38Bonjour,
— Michèle, le 3 avril 2011 à 14:44Encore une très bonne recette !! Les proportions sont parfaites le goût très fin et l'association chèvre poireau fonctionne à merveille.
Je voulais savoir jusqu'à quel numéro vous laminiez les plaques de pate car je me suis arrêtée au 3 et à mon goût c'était un peu trop épais ; je pense que jusqu'à 2 ce serait mieux mais je crains que la pate soit trop difficile à travailler puisque plus fine... Merci de vos conseils et de ces belles recettes.
Merci Michèle :) J'ai arrêté le laminoir à 3, puis pour que la feuille soit à la bonne dimension du moule (en largeur), je l'ai étiré un peu au rouleau (voir point 1 du texte qui explique les photos de geste). Donc au final, on doit se retrouver avec une pâte à 2.5 ;) Vous pouvez tenter la prochaine fois à 2 (sur une seule plaque pour comparer).
— Lilo, le 3 avril 2011 à 15:29Je ne suis pas sûre de comprendre A vous lire, Michèle et Lilo, on dirait que 2 est plus fin que 3. Mais sur mon laminoir, la finesse augmente avec le numéro, comme ça semblait être le cas dans le dossier tagliatelles d'ailleurs. Moi je voulais aller jusqu'à 7 - comme indiqué dans le dossier - mais ce n'était décemment pas possible, déjà en arrêtant à 5 la pâte était trop longue et trop étroite, et malgré tout trop fine pour être élargie au rouleau sans dégâts.
— Frédérique, le 3 avril 2011 à 20:55Par ailleurs, je ne sais pas si c'est parce que j'ai un moule à ravioles en plastique, mais l'étape "renversez et tapez la plaque d'un coup sec" n'a pas été évidente du tout. La première fois fut un désastre, après j'ai fariné à mort et pré-découpé les ravioles au couteau après avoir passé le rouleau sur les bords, et ça a été un peu mieux.
Au fait, question à cent sous : est-ce qu'on peut utiliser le laminoir pour étaler la pâte à pizza (si on veut faire des pizzas individuelles)?
Bonne remarque Frédérique, j'ai compté par ordre décroissant alors que c'était le contraire ;) J'ai donc étalé la pâte au laminoir en commençant de 1 (épais) et en terminant à 7 (très fin). Ma pâte ne s'est pas déchirée comme tu peux le voir sur les photos. Je la termine toujours à 7 à vrai dire (l'épaisseur idéale selon moi, mais cette donnée est appréciable de tout un chacun).
— Lilo, le 3 avril 2011 à 21:42Alors plusieurs conseils... il faut bien laisser reposer la pâte pour la rendre élastique. De plus, il faut éviter de la fariner à outrance lors du laminage car forcément, cela l'assèche et la rend donc plus friable. Enfin, lorsque tu as réalisé ta feuille à 5, si tu estimes que c'est trop long, tu peux la couper ou la plier pour lui donner une dimension plus large, mais pour moi, ce n'est pas nécessaire (on serait obligé de faire des raccords par la suite). A vue de nez, 100 g de pâte crue s'étalent sur une longueur de 60/70 cm : il faut en effet un grand plan de travail ! Mais cette longueur correspond parfaitement à la réalisation d'une plaque à ravioles (2 feuilles de 30 cm de long).
En ce qui concerne le moule souple, je ne suis pas étonnée que tu aies galéré ! Quelle idée de fabriquer des moules en silicone pour les raviolis... car franchement, ce n'est pas du tout adapté ! Pour des gâteaux ou des muffins que l'on veut facilement démouler, pourquoi pas, mais pour des ravioles, il faut un moule rigide pour éviter de les déchirer (le moule soupe les écartèle littéralement) et faciliter le découpage sur les bords. Je ne peux que te conseiller d'utiliser un moule en inox, comme les italiennes !
Enfin, au sujet de ta dernière question, tu aurais bien plus vite fait de diviser ta pâte à pizza en portions et de l'étaler au rouleau à pâtisserie ;)
En tout cas, je suis contente que tu aies essayé et persévéré ! Elles étaient bonnes au moins ces ravioles ? ^^
Bonjour,
C'est une recette qui me plaît beaucoup, j'y est pensé tout le week end, ça m'a turlupiné, alors sans machine à pâtes, je me suis quand même lançée, mais pas folle, j'ai testé en faisant des tagliatelles. Histoire de voir si j'avais assez de force dans les bras pour étaler ma pâte très finement: Je pense que j'ai réussi, ma petite famille a adoré.
— Marlou, le 4 avril 2011 à 11:22Je n'ai pas non plus de moule à ravioles, mais tant pis je ferai sans, ça m'a trop donné envie.
Pour le mouron, je crois que j'en ai plein mon potager...Mais j'ai beau le regarder dans tous les sens, j'ai une peur mortelle de me tromper. J'ai beau comparer les photos, c'est l'angoisse, ça ressemble à s'y méprendre, mais si je me trompe, la simple idée me rend malade...
Cela me donne faim Lilo!
— bea, le 4 avril 2011 à 15:05Ce blog est formidable, je viens de m'essayer aux plantes sauvages et quel délice. De plus, cela vient de mon pré donc je sais que c'est quasi pas pollué.
— alisson, le 4 avril 2011 à 20:07Il est vrai que les pates maisons n'ont rien à voir avec les pates sèches du commerces. J'en ai fait un 1er essai, y a peu de temps (lasagnes aux poireau) et il me tarde d'en refaire mais il va falloir que j'investisse dans un laminoir pour gagner du temps. Merci.
Je n'ai pas commenté le goût des ravioles car en en fait si ton post m'a enhardie à essayer alors que je projetais de le faire depuis que j'avais acheté le bouquin "Mes ravioles maison", je n'ai pas utilisé ta recette de farce mais une du bouquin (au saumon fumé). Mais ma foi oui, elles étaient bonnes!
— Frédérique, le 4 avril 2011 à 22:32Mon moule n'est pas en silicone mais en plastique, donc rigide, mais malgré ça il a tendance à coller apparemment. Dire que je l'avais choisi justement parce que l'inox me faisait peur.
Bon en tout cas il me reste des progrès à faire pour arriver jusqu'à l'épaisseur 7!
C'est sûr que pour la pizza, il vaut sans doute mieux le rouleau, mais au cas improbable où ce ne serait pas encore clair, s'il y a bien un truc qui me stresse en cuisine, c'est la pâââte... sa consistance, son abaissement.... J'ai l'impression de ne jamais y arriver. Mais j'ai bien réussi à faire l'apple pie finalement, alors tous les espoirs sont permis :-)
C'est très bon, le mouron des oiseaux ! Les poules aussi en raffolent, c'est pourquoi on l'appelle aussi "morgeline" (les poules la "mordent"). Elle stimule aussi la production de lait... chez les vaches ! Elle est présente toute l'année car elle pousse aussi sous la neige. Elle adoucit les potages acides. Elle a tout pour se faire adopter !
— Damenat, le 5 avril 2011 à 09:56C'est marrant, mais je fais une recette qui ressemble à la tienne. Je fais des ravioles au Selles-sur-cher (Originaire du Loir-et-cher et Tourangelle d'adoption, je préfère le Selles-sur-cher ou le Valençay au Sainte-Maure, trop sec et acide à mon goût). Je les sers avec de la roquette, de la ciboulette ciselée et des graines germées. En tout cas, ta recette a l'air délicieuse, et les photos sont très jolies.
— Cécile, le 5 avril 2011 à 17:57ça me donne très très envie... mais je ne suis pas sure d'avoir le temps et la patience de réaliser une telle recette...alors je garde l'idée dans un petit coin de ma tête ;-)
— ln, le 5 avril 2011 à 21:58Waouw...
Nouveau sur la blogosphère,...je découvre votre blog!!!...Et cette merveilleuse recette!!!...Je suis un croyant-pratiquant de la raviole sous toutes ses formes(salées...),...et celle-là,je vais devoir la tenter...(très bien faite la procédure...je suis un adapte des grosses ravioles que je découpe à l'emporte pièce,...mais je viens d'acquérir la machine à ravioles à adapter sur le laminoir...Une occasion idéale de la tester!!!)
Quelle bonne idée le mouron des oiseaux!!!...Tout le monde regarde cette indésirable avec déni,voire limite dégout lorsque j'en parle,...mais lorsque je la glisse dans une salade,...les-mêmes se demandent quelle est cette saveur qu'ils ne reconnaissent pas!!!
Je vous note d'ores-et-déjà dans mes favoris et vais un peu plus prendre la peine d'explorer vos articles qui ont l'air tout aussi attrayants!!
Bises from belgium
— Sandro, le 6 avril 2011 à 10:48Miam ! Tellement bon ! Super recette en tout cas ! J'adore ! Bisous !
— 29999, le 7 avril 2011 à 18:19Oh My God !!! It looks so delicious. perfect posting for recipes .really great idea i love it . watering in my mouth sssssss.......yummy
— Exam Result 2011, le 11 avril 2011 à 14:29merci beaucoup pour la recette, Lilo, grâce à toi j'ai enfin eu le courage de faire mes propres raviolis. Tes trucs et conseils m'ont été très utiles, en particulier pour étaler la pâte et conserver les raviolis. Et les photos sont magnifiques, comme d'habitude.
— Sécotine, le 12 avril 2011 à 09:58Par contre, je suis comme Marlou pour le mouron des oiseaux, trop peur de me tromper ! Du coup, je me suis rabattue sur l'ail des ours, valeur sûre !
Quelle délicieuse recette, empreinte de douceur poétique! Bon week-end.
— Mama Yeti, le 15 avril 2011 à 21:24Olala ça fait des lustres que je veux refaire des pâtes maison. C'est tellement bon. Un petit truc en plus, pour qu'elles soient vraiment fermes il faut les saupoudrer de farine de riz avant de les plonger dans l'eau. Les pâtes sont alors parfaite, comme en Italie. Merci pour cette recette toute en beauté.
— Frédérique, le 20 avril 2011 à 21:37Rien qu'en lisant le nom de la recette, je sens déjà le parfum de la campagne.
— SVL, le 1 mai 2011 à 18:46De plus, c'est une super idée de proposer la recette à télécharger en fichier pdf.
Je viens justement d'acheter une plaque à ravioles en plastique de chez Tupper... et cette recette, comme tout le monde le pense ici, a l'air à tomber !!! Alors, même sans laminoir, je vais tenter l'aventure ! Peut être ce week-end si le contenu de mon réfrigérateur est bienveillant !
— Laurence, le 4 juin 2011 à 14:44Merci pour ton blog sur lequel je me promène régulièrement.
Merci pour cette superbe recette et pour les photos si bien détaillées.
— ANNA, le 25 août 2011 à 08:20J'adore faire des raviolis étant italienne et ma machine a 5 numéros.
pour finaliser ma bande à ravioles je m'arrête au 2 et cela va très bien.
Par contre quel est l'équivalent du mouron des oiseaux car impossible à trouver.
Un petit conseil en passant... En Italie ma cousine au lieu de la farine passe toutes ses pâtes à la fin dans de la semoule très fine et rien ne colle. Ensuite elle les congèle sur des plateaux puis les range dans des boites alu.
Bon courage à toutes et régalez vous
Anna 25/08/2011