mercredi 2 septembre 2009
Poulet basquaise
Quoi ? Pas de recettes bretonnes ou de photos de Belle-Île ?! Et non, cet été, j'ai fait un gros break. Pour une fois, j'ai déconnecté du blog. A mon retour en terres berrichonnes, j'ai fait le plein de légumes à la Ferme des Quatre Saisons. Les bras chargés de cagettes de tomates, de poivrons, d'aubergines et de courgettes, j'ai commencé à préparer des bocaux de ratatouille. Un poulet fermier dans le frigo, une belle corde de piments doux du Pays Basque suspendue au mur de la cuisine, l'idée de concocter un poulet basquaise me réjouissait d'avance.
N'étant pas une spécialiste de la cuisine du sud mais envieuse d'en savoir plus, j'ai mené ma petite enquête à la recherche de la recette traditionnelle. Faut-il mettre du jambon de Bayonne, du vin blanc ? Quelles variétés de tomates doit-on utiliser pour réaliser la piperade ? Et les piments, comment les cuisine-t-on ?
Il y a quelques mois, une amie m'a donné un peu de piments séchés que ses parents, installés depuis peu au Pays Basque, lui avaient offerts. J'étais vraiment ravie de découvrir ces cornes luisantes et rouge grenat. Une texture étrange, à la limite du plastique pour reprendre les termes de ma fille. "Je peux en prendre pour la dinette ?!". "Je te le déconseille ma belette !". Comme la plupart des français, je connais assez peu ce légume provenant du nouveau Monde. Au départ, je pensais qu'il s'agissait de piments d'Espelette, mais en regardant de plus prêt sur l'étiquette, je me suis aperçu que la mention "Espelette" et le sigle AOC n'y figuraient pas. Même si je suis d'un naturel méfiant pour tout ce qui touche à l'alimentaire, je n'ai pas senti d'arnaque dans l'appellation "Piments du pays". Une belle allure, une odeur enivrante, la provenance indiquée par les coordonnées du producteur... tout cela était plutôt rassurant.
Piment d'Espelette versus Piment doux du Pays basque
Et si j'appelais directement le producteur pour en savoir plus ? Une femme très charmante a répondu à toutes mes questions de néophyte. C'était la mère de l'agriculteur, qui devait être dans les champs à bichonner et récolter ces piments (la pleine saison).
Moi : pour quelles raisons les piments de votre fils ne bénéficient pas de l'appellation Espelette ?
La productrice : nous sommes installés à La Bastide Clairence, en dehors de l'aire géographique AOC. Par conséquent, nous ne pouvons prétendre à cette appellation. Mais il serait dommage de ne pas cultiver ces légumes !
Moi : s'agit-il de la variété Goria (graines produisant le fameux piment d'Espelette) ?
L.P. : non, pas du tout. Il existe une multitude de piments dans notre terroir. Celui que vous avez est un piment doux, proche de celui d'Anglet - prononcez "Anglette" -. Nous produisons également la même variété de piment que l'Espelette, mais sans l'appellation.
Moi : quelles sont les différences majeures entre le piment d'Espelette et le piment doux du Pays basque ?
L.P. : l'Espelette est considéré comme condiment ou épice (force 4 sur l'échelle de Scoville), contrairement au deuxième, le biper heztia, très peu piquant et cuisiné comme un légume. Cueilli vert, avant mûrissement, il est parfois vendu à maturité, teinté de rouge vermillon. Nous le vendons séchés, en corde, pour une meilleure conservation.
Sa peau très fine ne demande pas d'être épluchée, comme le souligne le chef du restaurant du coin, Patrick Rubio de Teran. Dans son restaurant les Arceaux, situé sur la place principale de La Bastide Clairence, il cuisine les produits de Vincent Harismendy. Quelle chance, il a bien voulu me donner les clés pour réussir le poulet basquaise. Avouez que c'est plutôt classe de sa part, il est rare qu'un chef livre ses secrets.
Les secrets de préparation d'un bon poulet basquaise
Patrick Rubio de Teran : après avoir été découpé, précuit et doré dans une poêle à part, le poulet est plongé dans une sauce de légumes que l'on appelle "piperade" (vient du mot basque "biperra" qui signifie "piment"). C'est une sauce composée d'ail, d'oignon, de tomates, de piments, de talon de jambon de Bayonne et d'huile d'olive.
Moi : ne doit-on pas mettre des poivrons normalement ?
P.R.T. : traditionnellement, on utilise des piments doux frais. Etant donné que ce légume est rare sur les marchés de France, on le remplace naturellement par du poivron vert (qui n'est autre qu'un gros piment, sans le piquant). Contrairement au piment doux, il convient de le faire griller côté peau pour ensuite la retirer.
Moi : j'ai lu dans certaines recettes que l'on ajoutait du vin blanc...
P.R.T. : personnellement, je n'en mets pas car je trouve qu'il donne trop d'acidité à la sauce. Après, tout dépend de la variété de tomates que vous utilisez. La meilleure reste la coeur de boeuf dont la texture très charnue et la saveur aromatique donnent du corps et parfument agréablement la piperade. D'ailleurs le temps de cuisson de cette sauce dépend de la qualité des tomates. Si vous n'avez que des variétés classiques, avec beaucoup de pépins, mieux vaut la faire mijoter plus longtemps.
Moi : comment réalisez-vous la sauce de base du poulet basquaise ?
P.R.T. : j'épluche et écrase les gousses d'ail et les fais revenir dans de l'huile d'olive. J'ajoute ensuite les lardons de jambon de Bayonne et quand ils sont cuits, je mets les oignons émincés et les fais dorer. Enfin, je verse les dés de tomates fraîches et les lanières de poivrons et laisse mijoter à couvert et à feu doux, jusqu'à l'obtention d'une sauce semi-épaisse.
Moi : doit-on obligatoirement mettre du piment d'Espelette ?
P.R.T. : c'est au goût de chacun. Chez nous, on utilise ce piment comme on le ferait avec du poivre, ajouté d'ailleurs toujours en fin de cuisson pour préserver ses arômes. Ce conseil s'applique bien entendu pour la version en poudre. Si vous avez un piment entier séché, coupez-en un petit morceau et ajoutez-le en début de cuisson de la piperade.
Pour ma recette, j'ai donc utilisé des poivrons verts et ajouté deux piments doux séchés. Je ne savais pas encore si j'allais ajouter un peu de piment d'Espelette en poudre, préférant goûter le nectar ensoleillé avant de commettre l'irréparable. Les enfants m'auraient reproché de cracher le feu. Au bout d'1h30 de cuisson, j'étais béate d'admiration. Observez les nuances de couleurs, la nappe dorée d'huile d'olive et de jus de poulet en surface, les petits morceaux poivrons compotés ! Après avoir trempé les lèvres dans le bouillon, j'ai décidé de ne pas ajouter de piment d'Espelette. Les piments doux ont parfumé et épicé juste ce qu'il faut le plat.
Ai-je besoin de préciser que pour faire honneur à ce monument de la gastronomie basque, il convient de choisir un poulet fermier ? Si comme moi vous êtes une fourmi en cuisine, pensez à en préparer plusieurs d'avance et à les congeler. L'automne et l'hiver qui nous attendent s'annoncent rudes, alors préparez dès maintenant vos conserves de tomates et de poivrons. Loin de moi la prétention de vous dire que cette recette de poulet basquaise est la plus authentique qu'il soit. Seulement, je dois avouer que nous n'en avons pas perdu une miette, que dis-je, une goutte ! Merci Charlotte (et indirectement tes parents) pour les piments !
Ingrédients pour 6 personnes
1 poulet fermier (coupé en morceaux par vos soins ou votre boucher) - 1 kg de tomates coeur de boeuf (ou autre variété très charnue) - 400 g de poivrons verts (ou 300 g de piments doux du Pays Basque frais) - 2 piments doux séchés (ou un petit morceau de piment d'Espelette séché ou une pincée en poudre à ajouter en fin de cuisson) - 1 oignon - 4 gousses d'ail - une tranche épaisse de jambon de Bayonne - 6 cuillères à soupe d'huile d'olive - 2 pincées de sel
Temps de préparation : 1 h 30
Niveau : plutôt facile
Coût : économique
1. Préchauffez le grill du four puissance maximale. Coupez les poivrons en deux, retirez le pédoncule et les parties blanches. Rincez-les à l'eau froide et disposez-les côté peau sur la grille du four. Faites-les griller jusqu'à ce que la peau cloque. Mettez-les encore chaud dans un sachet congélation zippé. Réservez. Cette étape n'est pas nécessaire si vous avez la chance de cuisiner des piments doux frais.
2. Portez une grande casserole d'eau à ébullition. Plongez les tomates et laissez bouillir 30 secondes. Rafraîchissez-les dans un saladier rempli d'eau froide, puis retirez délicatement leur peau. Coupez-les en dés au dessus d'un saladier (pour récupérer leur jus). A savoir, si les coeurs de boeuf sont bien mûres, vous n'aurez pas forcément besoin de procéder à cette étape, la peau s'enlève souvent toute seule.
3. Épluchez les gousses d'ail et écrasez-les (dans un mortier avec un pilon ou avec le plat du manche du couteau chef). Retirez les germes.
4. Épluchez l'oignon et émincez-le finement.
5. Retirez la couenne (mais pas le gras) du jambon de Bayonne. Coupez-le en lanières.
6. Retirez les poivrons du sachet congélation et débarrassez-les de leur peau. Coupez-les en lanières.
7. Versez 4 cuillères à soupe d'huile d'olive dans une grande cocotte. Faites chauffer à feu modéré et ajoutez l'ail écrasé. Laissez cuire une minute, ajoutez les lardons de jambon de Bayonne. Quand ils sont cuits, mettez les oignons et laissez-les blondir. Versez enfin les tomates, leur jus, les poivrons et les piments doux séchés (ou le petit morceau de piment d'Espelette séché). Ajoutez éventuellement un verre d'eau si les tomates ont rendu peu de jus (il faut tout de même une certaine quantité de liquide pour cuire le poulet).
8. Laissez mijoter à feu doux et à couvert pendant 30/40 minutes.
9. Dix minutes avant la fin de cuisson de la piperade, faites dorer recto-verso les morceaux de poulet dans une grande poêle, avec les 2 cuillères à soupe d'huile d'olive restantes. Comptez 10 minutes de cuisson.
10. Immergez ensuite le poulet dans la sauce tomates/poivrons/piments, couvrez et laissez mijoter 30 minutes. Mélangez de temps en temps.
11. Retirez le couvercle, salez et poursuivez la cuisson pendant 10 minutes pour faire réduire la sauce. Goûtez-la et ajoutez éventuellement une pincée de piment d'Espelette en poudre.
12. Servez avec du riz, des pommes de terre à l'eau ou des pâtes.
D'autres recettes par ici !
Aiguillettes de poulet panées aux graines de courges, chutney de poire et de céleri-branche
Pizza paysanne au coulis de tomate à l'italienne
Poulet rôti aux olives et aux pommes de terre
Commentaires
un vrai régal; bon retour parmis nous
— knox, le 2 septembre 2009 à 17:31Je ne regrette pas l'absence de recette de Bretagne, tant j'ai pris plaisir à la lecture de ce billet à la fois pédagogique et vivant, toujours au fond des choses chère Lilo!
— Patrick CdM, le 2 septembre 2009 à 17:34J'utilise exactement les mêmes ingrédients, pas de vin blanc non plus, l'acidité de la tomate suffit largement. Il peut m'arriver d'ajouter quelques olives noires, car on adore ça. Et puis, je prends le premier talon de jambon sec dont dispose le charcutier, pas toujours du Bayonne, et je laisse pas mal de couenne qui donne de l'onctuosité!
Je ne commence pas par l'ail et les lardons, mais par les oignons, je vais essayer ce modus operandi la prochaine fois!
rien que la couleur de la sauce ça donne effectivement bien envie!j'y tremperais bien un bon morceaux de pain!
— marie, le 2 septembre 2009 à 18:28Quel retour avec cette super recette! et quel billet! J'ai mes petits piments d'Espelette pendus dans ma cuisine, je pense que je vais me le tenter, par contre, je risque de cracher un peu le feu, mais je suis habitué aux piquants depuis quelques mois.
— qmmf, le 2 septembre 2009 à 18:35NB: bravo de souligner qu'on dit anglette pour Anglet!
à noter pour ceux qui le peuvent, dernier we d'Octobre, c'est la fête du Piment à Espelette!
Hors sujet, Lilo, ta recette de clafoutis, la meilleure!
Ces photos, ces explications, ces couleurs mettent vraiment l'eau à la bouche
— chapot, le 2 septembre 2009 à 18:41Bonne soirée
tes photos sont touts simplement époustouflantes ! comme à chaque fois, rien que de les voir on a envie de sauter sur nos casseroles et tester la recette illico presto
— mimine, le 2 septembre 2009 à 19:02Je me doutais que tu reviendrais en pleine forme ! Quelle belle recette, tu n'as pas perdu de ton talent Lilo. Avec toi, on se lance dans les recettes les yeux fermés, on n'a pas peur de rater : on ne rate jamais :)
— Sam, le 2 septembre 2009 à 19:07C'est tout un poème, l'âme du pays basque dans la marmite !
— Mamzelle Gwen, le 2 septembre 2009 à 20:31Ton poulet ainsi cuisiné est magnifique, je me suis déjà régalée rien qu'en lisant ton billet et j'ai appris plein de choses sur les piments !
— josephine51, le 2 septembre 2009 à 21:16C'est beau, quel retour my God! Tu nous manquais. Je garde la recette pour mes carnivores.
— chambiers, le 2 septembre 2009 à 21:22Anne
Bonjour Lilo!
— Caroline, le 2 septembre 2009 à 21:35Je guette ton retour depuis mi-août, ça fait très plaisir de te lire à nouveau!
Depuis que j'ai ton livre chaque semaine je teste quelques unes de tes recettes, et pas plus tard qu'hier la tarte clafoutis meringuée aux pêches, délicieuse...
Bonne rentrée
Caroline
merci pour ta recette, je suis une fan du poulet basquaise et je n'ai pas de recette!
— christine, le 2 septembre 2009 à 22:00Bonjour, trés joli le poulet basquaise et j'aime bien la petite anecdote...
— naviss, le 3 septembre 2009 à 00:42Par contre je viens de voir dans un commentaire un peu au dessus qu'il y a la recette d'une tarte clafoutis meringuée a la peche dans ton livre...je l'ai bien en photo sur la page de présentation de la saison été mais pas la recette. c'est normal? J'ai commandé ton livre qq semaines en avance, peut etre ya t-il eu une réedition? si jamais est-il possible de recevoir la recette ? merci bcp pr ce que tu fais sur ton blog et pr le bouquin, c'est un régal et j'aime bcp ton esprit engagé...à qd le prochain?
Que j'aime découvrir un de tes billets au petit matin comme aujourd'hui... j'ai l'impression qu'on me raconte une histoire. Une belle histoire et fort bien racontée... Merci beaucoup Lilo, pour toutes ces recherches de fourmi, pour cette passion de la vraie cuisine et merci encore plus de la partager avec nous... voilà, je ne vais faire que rêver de poulet basquaise aujourd'hui mais c'est même pas grave !
— Léa, le 3 septembre 2009 à 08:01Merci pour cette recette typée et colorée. Je vais l'essayer dès ce week-end ! Belle journée. So
— So, le 3 septembre 2009 à 09:00Bonjour!
— Caroline, le 3 septembre 2009 à 09:35Petite info pour Naviss : la recette est p. 73, entre le gâteau breton et la tarte au fromage blanc (ces 2 recettes sont d'ailleurs également délicieuses et parfaites). Elle n'y est vraiment pas? J'avais acheté le livre le jour de sa sortie donc a priori (mais sait-on jamais!) pas de question de réédition...
Je me demandais ce que tu devenais, et voila que tu nous reviens avec une recette de mon pays. Magistralement executee en plus. Je comprends que vous avez du vous regaler :)
— gracianne, le 3 septembre 2009 à 09:35Quel plaisir de te relire à nouveau... J'adore ce plat mais je ne pense jamais à le préparer. C'est décidé, la semaine prochaine, il y aura ton poulet au menu. On sent presque l'odeur de la sauce à travers tes photos, c'est magique!
— midinettes, le 3 septembre 2009 à 10:28C'est comme cela que j'ai appris cette recette, sauf qu'à défaut de piments basques, j'utilise des piments doux des Landes.
— mamy2yumi, le 3 septembre 2009 à 10:43Cette année la récolte a été minuscule!
De quoi agrémenter une salade de tomates ou une omelette!
Chère Lilo, tu m'as donné envie d'en programmer pour ce week-end!
Ah, le Pays Basque, quel merveilleux souvenir. Une région magnifique, des recettes excellentes, l'axoa, mmm. Rien que d'y penser, j'en ai l'eau à la bouche.
— j_fleur, le 3 septembre 2009 à 12:43Pour mon poulet basquaise, qui part très vite, j'utilise un poulet noir bio, des tomates coeur de boeuf (comme le restaurateur), elles sont plus charnues. Par contre, je n'utilise pas de jambon, ni de vin sauf en accompagnement, un bon Iroulegy :-)
merci pour toutes ces précisions bien intéressantes. Le poulet basquaise est un vrai régal. J'ai moi aussi ma version (très différente, cela ressemble plus à une paella!), la tienne me tente beaucoup! J'essaierai.
— Dominique (de vous à moi...), le 3 septembre 2009 à 13:58J'ai un poulet de bresse dans mon congel'. Je manquais d'inspiration pour le mitonner, les recettes bourguignonnes ou bressanes habituelles( poulet à la Gaston Gérard, poulet à la crème ou aux morilles) ne sont pas mon fort. Ton poulet basquaise sera parfait, avec les poivrons du jardin...de quoi satisfaire mon sang de méridionale qui préfère l'huile d'olive à la crème.
— zazie mute, le 3 septembre 2009 à 21:22Un beau retour en fanfare, Lilo!
C'est chouette de te retrouver.
(t'es vraiment sûre que l'hiver sera rude? Allez, dis non!)
Certes j'ai l'air comme ça d'avoir disparu de la planète, mais j'y peux rien, je passe mon temps fourré le nez dans ton livre. Je suis les saisons... Et il faudrait que j'y ajoute celle-ci, maintenant ! Fut un temps où je raffolais du poulet basquaise. Tu me donnes à nouveau envie avec ta si belle plume et ton talent indéniable pour aller dégoter l'information à la source. Bises, ma belle !
— Tit', le 3 septembre 2009 à 22:16Ah lilo ! ton retour était très attendu !
— mimizen, le 4 septembre 2009 à 07:07Pas de recette de Belle-île ? nous ferons sans ! on n'est pas difficile, on sait trop à quel point tu nous gâtes. Voici donc la recette du poulet basquaise, il ne tarde d'y goûter.
Ps : je confirme que la tarte clafoutis meringuée aux pêches est un délice
J'adore ce plat !
— Eva, le 4 septembre 2009 à 09:22Bisous
Qu'il est bon de vous "revoir" aussi :)
— Lilo, le 4 septembre 2009 à 09:58Naviss, as-tu vérifié dans le livre ? Je confirme, la recette de la tarte-clafoutis meringuée à la pêche de vigne est bien page 73.
Oh lilo comme tu nous manquais ! mais le retour est COLORE ! superbes photos qui invitent à cuisiner ce plat surtout avec la grisaille passagère de ce jour...tu sais, ta ratatouille au four fait l'unanimité : recette adoptée à tout jamais! incomparable...
— NIC, le 4 septembre 2009 à 10:07mmm, ça a l'air délicieux. je ne savais pas qu'il fallait faire cuire le poulet avant... ta recette a l'air gouteuse à souhait...
— flemmarde, le 4 septembre 2009 à 14:05J'ai tout imprimé pour le montrer à mes parents !!!
— carlotta, le 4 septembre 2009 à 15:43C a va leur faire plaisir et à tout le village aussi...!!!
Biz
Merci à nouveau pour ce petit moment de bonheur a partager avec toutes, merci aussi de ne pas avoir commis le sacrilège d'y mettre du vin blanc, la leçon m'avait été donnée par un pur basque et je ne me suis pas risquée d'y faire un accroc. Ce plat est somptueux en goût et pourtant si simple à faire avec amour et patience (la sauce sera meilleure !) et surtout achetez votre jambon à la coupe et pas pré-emballé...
— PATOUNETTE, le 4 septembre 2009 à 18:26Un vrai régal tant le billet, sous forme de dialogues, que les photos luisantes, croustillantes. Je fais le poulet de façon similaire (mais plus italien), j'ai donc une folle envie d'essayer le tien (et de le goûter bien sûr).
— Dada, le 4 septembre 2009 à 19:26Bonne soirée
Oui he bien moi je déprime, c'est la rentrée,la Toussaint tombe un dimanche, mon pot d'échappement est cassé, il fait super moche à Dijon, et j'avais envie d'en parler...
— Campagne, le 4 septembre 2009 à 19:44Merci de m'avoir écouté !
ravie de te revoir et de te lire dans cette superbe recette Lilo
— francoise, le 4 septembre 2009 à 21:31le seul reproche que je ferais, eh bé y' a pas l'acccccent eh dis
la belle
bisou
Magnifique cette recette, moi aussi je vais
— Gabriella, le 5 septembre 2009 à 09:59l'imprimer pour pouvoir suivre tes conseils
pas à pas.
Je vais faire un petit tour chez Amazon chercher ton livre
Bon week-end
Merci beaucoup pour cette recette je l'ai testé ce midi .. c'est vraiment très bon avec simplement du piment d'espelette! Et ce soir c'est taboulé libanais selon votre recette! Merci beaucoup pour vos recettes et les explications détaillées qui les accompagnent.
— Ln, le 5 septembre 2009 à 17:19quel plaisir cette nouvelle recette, ses couleurs et le texte...on sentait ton absence ;)
— Daniela, le 5 septembre 2009 à 18:49Bentornata!
Superbes ces photos, la recette et ces explications!!! Heureuse que tu sois rentrée, ce sont mes yeux qui se régalent.. Avec mes jolis petits piments du balcon, certes très bons, je fais très pauvre!!!
— jolieplantebleue, le 5 septembre 2009 à 18:53Alors ce qui est très étrange, c'est que ma maman (qui comme chacun sait n'est pas du tout basque mais beaucoup plus à l'est) faisait du poulet basquaise quand j'étais ado (je ne le lui réclame plus maintenant que je sais le faire) et c'est exactement comme dans ta recette, le talon de jambon tranché pareil, le poivron vert, les bonnes tomates... Je me demande où elle est allée chercher ça...
— patoumi, le 6 septembre 2009 à 02:48La pays basque, c'est encore un peu un goût de vacances....
— laurence, le 6 septembre 2009 à 11:21c est une bonne recette ,j ai un poulet a cuisiner,je vais essayer
— vero, le 7 septembre 2009 à 15:45un plat plein de soleil
— cec, le 7 septembre 2009 à 20:25Cec
crega.over-blog.com/
Testé hier : adopté à l'unanimité !
— mimizen, le 8 septembre 2009 à 07:31Miam
Ton blog est magnifique. Cette recette est super,un vrai délice.
— Valou, le 8 septembre 2009 à 11:01recette téstée aujourd'hui:
— mimi, le 8 septembre 2009 à 20:49verdict :
la sauce est à tomber, j'ai servi ce poulet avec des tagliatelles, tout simplement divin. Les papilles sont contentées. En tout les cas bravo pour ta curiosité et ta passion pour les bonnes choses.Félicitation pour ton blog.
Ta recette a de quoi réconcilier mon homme avec le poulet basquaise, là je pense qu'il n'oserait plus me dire qu'il n'aime pas ça.
— Karine, le 9 septembre 2009 à 21:24J'ai adoré ton billet sur les tomates, les photos étaient superbes.
C'est un grand classique dont on ne se lasse pas...
— Syl, le 10 septembre 2009 à 14:32Depuis que j'ai lu cette recette, j'en ai l'eau à la bouche. J'ai déjà le poulet. Demain, j'aurai les légumes et je me lance. As-tu déjà congelé ta piperade? Quelles sont les précautions à prendre pour les bocaux?
— MelleNanou, le 13 septembre 2009 à 14:39Melle Nanou, oui, j'ai déjà congelé la piperade et tenté la décongelation : résultat parfait, en faisant mijoté à feu doux. Pour les bocaux, je n'ai pas encore testé. Si je me reporte au blog de Vincent le Canneux (conserves.blogspot.com/): "Stérilisez 75 minutes pour les pots de 500 ml, 90 minutes pour les pots de 1 litre".
— Lilo, le 13 septembre 2009 à 17:55Et bien cette recette était un pur délice... encore merci !
— Benja, le 16 septembre 2009 à 21:25Merci pour cette recette de cuisine, sympa =)
— recette de cuisine, le 18 septembre 2009 à 16:48Miam que ca a l'air bon...a tester dardarre!
— chichisandc, le 20 septembre 2009 à 13:40Lilo,
— mylene80, le 21 septembre 2009 à 23:04Depuis des années, j'avais arrêté...les photos sublimes et ton talent m'ont redonné l'envie de refaire un poulet basquaise. Enfin une recette qui a séduit mon gourmet de mari ..."Si tu peux communiquer sur son site, il faut vraiment la féliciter et la remercier".
Il a bientôt 60 ans, je prépare la fête dans un mois. Sans ton blog et ton livre, je n'aurai pas osée l'organiser à la maison...Le nougat glacé (aux noisettes fraiches séchées suivant ta méthode des pommes) est au congélateur. je redécouvre le plaisir de la cuisine. MERCI
Aurais tu une recette de sirop de rhubarbe pour servir avec du champagne?
Bonjour,
— Mérover, le 25 octobre 2009 à 14:16J'ai fait, ce midi, la recette du poulet basquaise et je résiste pas à l'envie de vous dire combien nous nous tous régalés : c'est absolument délicieux. Merci pour cette recette et je dois d'ailleurs ajouter que je suis toujours satisfaite de toutes celles déjà empruntées à votre blog.
Au plaisir de la prochaine à découvrir.
Mérover
Hola, como variante a tu pollo a la vasca, te mando este enlace de Ondakin (su "pollo al batozki"), que espero que te guste:
http://ondakin.com/2010/04/28/pollo...
Un abrazo
— Jose Maria, le 4 mai 2010 à 16:58Et même un secret de feu ma grand mère pour réussir une bonne piperade: Une cuillère à soupe de sucre.
— Haizea Etxe, le 20 juin 2010 à 14:11Bon, elle faisait toujours la piperade dans d'énooooormes marmites, je pense que pour 6 personnes on peut réduire à une cuillère à café mais c'est très important. Comme le ***** et ****** pour réussir le vrai pâté basque (héhé vous croyez tout de même pas que je vais donner tous nos secrets non?!)
Merci pour ce poulet aux accents du sud...une bien jolie recette!
— Lili, le 1 novembre 2010 à 17:09C'est vrai que je le cuisine habituellement avec des poivrons mais le piment d'Espelette est riche de saveurs et de goût!! A bientôt,
Lili
un délice !!! toute la famille a adoré!! merci !!
— coco, le 8 juillet 2012 à 21:24PEUT ON METTRE COURGETTE ET AUBERGINE DANS UN POULET BASQAUISE.
— TITINONO, le 26 mars 2014 à 14:55PERSONNELLEMENT MOI J EN METS ET C EST BON AVEC UN VERRE DE VIN BLANC. AMICALEMENT
Très appétissant ! Recette a essayer
— Traiteur Chabalier, le 2 juin 2014 à 11:41