mardi 19 mai 2009
Sur les traces de l'ours des Abruzzes
Avez-vous déjà vu L'enfant et le renard de Luc Jacquet ? Si c'est le cas, les photographies que vous allez découvrir dans ce billet vous parleront. Si non, elles vous donneront envie, j'espère, de connaître l'histoire de cette amitié incroyable entre une petite fille et une renarde. Dès les premières images, j'ai été transportée par la poésie qui se dégage de ce film, à la limite du documentaire animalier. Inspiré d'un fait vécu par le réalisateur alors qu'il était enfant, il m'a poursuivi jusque dans mes rêves, au point de vouloir partir sur les lieux du tournage. En regardant les bonus du DVD, j'ai appris que les scènes avaient été tournées dans le Plateau de Retord dans l'Ain, et dans le parc des Abruzzes, au centre de l'Italie. Je ne connaissais pas ce pays qui m'attirait tant depuis des années et lorsque l'on m'a proposé de découvrir ce parc niché dans les Apennins, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'étais partie avec l'espoir de voir, même furtivement, des renards. Je suis revenue d'Italie avec la joie d'avoir vu une espèce légendaire, hors-norme, menacée d'extinction : l'ours des Abruzzes.
Week-end du 1er mai à Rome, sur les marches de la place d'Espagne
Une foule incroyable, des touristes qui s'engouffrent dans les rues adjacentes, à perte de vue. Soupir. Nous ne sommes plus très loin des Abruzzes... Je feuillette les pages du livre que j'ai sur la région. Je me demande si nous allons trouver un bon guide de montagne, parlant français, mon anglais est tellement scolaire...
Je regarde mon homme-ours : "Une fois que l'on arrive à Settefrati, on pose nos bagages et on se renseigne directement auprès de la propriétaire du gîte, OK ? Mais, d'après ce que je lis, il faut nous rendre à Pescasseroli, une petite ville d'où partent tous les chemins de rando".
Il me répond : "T'inquiète Lilo, on verra sur place".
Je termine mon verre de Limoncello. Il me picote légèrement la langue.
"Qu'est-ce c'est bon... Je ferai bien une recette avec ce breuvage".
Il est plus de minuit dans ma chambre d'hôtel. Je m'endors devant la télé italienne, fatiguée du voyage en avion et du tumulte de Rome.
Arrivée en terres abruziennes
Le lendemain, nous arrivons à Settefrati, petit village situé au pied du parc des Abruzzes. Je contemple la chaîne de montagnes qui s'offre à moi. Elles m'évoquent à la fois la douceur de l'Auvergne et les sommets escarpés du Parc Naturel du Haut-Jura. Je respire lentement les parfums enivrants de la marjolaine et du romarin tapissés autour la bâtisse de pierre où je vais passer la nuit. Après renseignement auprès de la propriétaire des lieux, nous devons bien nous rendre à Pescasseroli pour les randonnées au coeur du parc.
Elle me demande avec un charmant accent : "Vous voulez voir les ours ?"
Un peu surprise par la question, je lui réponds : "Euh oui... si c'est possible, bien entendu ! Mais nous sommes partis avec l'intention de voir des renards. Disons que nous n'avons pas envisagé cela, l'ours est un animal tellement inaccessible."
Elle me sourit : "... vous vouliez voir en fait les renards du film de Luc Jacquet ?"
"Comment le savez-vous ?"
"Vous n'êtes pas la première à vouloir découvrir la région grâce à ce film ! Le réalisateur a fait travailler pas mal de personnes du coin".
Je suis ressortie de son bureau songeuse. Des ours... Quelle idée impossible. Je sais qu'ils n'attaquent pas l'homme, mais si je devais me trouver face à l'un d'entre eux, comment je réagirais ? Bon, il ne faut pas rêver, je ne vais pas en voir. Nous nous sommes couchés tôt, le ventre repu d'anti-pasti à base de jambon de montagne, de Pecorino, de beignets de fleurs de courgette et de risotto.
A Pescasseroli
Après avoir sillonné pendant 1 heure les petites routes entrelacées en amont de la montagne, nous arrivons enfin dans cette ville charmante et authentique. Nous devons être les seuls touristes, les habitants nous regardent avec amusement et sympathie. Nous recherchons directement l'office de Tourisme et découvrons que les bureaux sont fermés. Je suis dépitée d'avoir fait tout ce voyage pour se retrouver le bec dans l'eau. A côté d'une grande place, nous apercevons une boutique avec des produits régionaux et décidons d'y rentrer. La femme à qui je m'adresse connaît un guide qui peut nous accompagner en randonnée.
"Si vous voulez voir les ours, c'est peut-être possible car mon ami qui est guide en a vu justement ce matin."
Etonnée, je lui demande : "C'est qu'on en voit facilement des ours ? Je n'aurais jamais cru !"
"Mais non, ce n'est pas toujours le cas... une fois ou deux dans le mois, c'est rare mais cela arrive."
A observer cette femme, je sens qu'elle ne me ment pas. Ses yeux noirs pétillent et je ne peux pas imaginer qu'elle me fasse le coup du piège à touriste. "Vous pouvez appeler votre ami ? C'est possible aujourd'hui ?"
"Pas de souci Madame, il sera là à 14 h, il vous attendra".
En début d'après-midi, nous nous postons devant cette boutique qui n'est autre que le siège d'Ecotur, l'agence touristique spécialisée dans les excursions et trekking dans le parc des Abruzzes. Paolo la trentaine, un enfant du pays devenu guide, nous accueille avec un regard déterminé. Mon anglais est toujours aussi catastrophique mais nous parvenons à nous comprendre. Il nous explique que l'on peut voir les ours, en fin de journée, vers les 18h-20h. "En attendant, je vous propose de faire une belle balade sur les traces du tournage de l'Enfant et le Renard". Je me dis que j'ai bien fait de m'arrêter à cette boutique et que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
L'histoire du Parc National des Abruzzes en bref
Après 10 minutes de marche, nous arrivons en haut d'un petit plateau depuis lequel nous voyons toute la chaîne des montagnes du parc. De là, Paolo nous raconte dans quelles circonstances ce parc a été créé.
En 1872, Yellowstone, le premier parc naturel protégé du monde, fait parler de lui. Dans les Abruzzes, on commence à trouver l'idée intéressante, car la faune est de plus en plus menacée par l'homme. En 1915, il devient urgent de sauver les derniers ours et chamois qui ne sont plus qu'une dizaine. En 1922, la commune d'Opi, petite bourgade située à quelques kilomètres de Pescasseroli, amorce le projet d'un parc en constituant une zone protégée de 12 000 hectares. Successivement, en 1923, 1925 et 1926, le parc atteint les 30 000 hectares, ce qui permet de sauver les derniers ours et de maintenir une petite population de chamois.
Le parc connaît des périodes plus sombres, comme en 1933, avec le régime fasciste qui annule la gestion du parc et favorise le braconnage, ou entre 1963 et 1969, avec l'essor touristique qui engendre la construction de routes, de stations de ski, de complexes hôteliers. En 1969, les écologistes reprennent le projet en main et parviennent à restructurer le parc en cohérence avec la nature. Petit à petit, des parcelles de terre sont rachetées avec l'objectif ultime de sauver la terre des ours, des loups et des lynx. Grâce à ces initiatives, plus de 2 millions d'arbres ont été préservés et des espèces rares ont pu subsister.
J'écoute parler Paolo et avance avec mon sac en dos, le coeur serré. Un sentiment de fouler un sol autrefois souillé, désormais protégé, mais pour combien de temps ?
Balade sur les scènes de tournage du film l'Enfant et le Renard
"Tenez, regardez, c'est là qu'a été tournée une des scènes du film", nous confie Paolo. "En fait, j'ai participé au tournage, notamment le passage où la petite fille marche le long de cette plaine avec la renarde et les renardeaux qui courent derrière elle". Un frisson parcoure mes bras, j'ai comme un flash, je revois effectivement ce moment du film, un de mes préférés. Quelle chance d'être tombée sur ce guide qui à chacun de nos pas nous rappelle les images de Luc Jacquet. "J'ai également montré ce chemin de randonnée à Sophie Jovillard, la journaliste des Échappées Belles, elle a adoré !".
Nous arrivons très rapidement dans une forêt de hêtres qui inondent l'ensemble du parc. Il faut remonter dans le temps, au Moyen-Âge, pour comprendre leurs formes biscornues. A l'époque, les arbres étaient sacrés et on ne coupait que les branches pour se chauffer. Au fil des siècles, ils se sont tordus, évoquant les monstres des forêts qui effrayent les enfants et Blanche-Neige. Ces hêtres sont un véritable témoignage de notre Humanité puisqu'ils constituent les forêts les plus anciennes, que l'on appelle "primaires". C'est dans ces lieux mystiques que l'héroïne du film se perd après avoir suivie la renarde.
Un peu plus loin nous découvrons un petit sous-bois charmant. Paolo continue ses clins d'oeil au film. "C'est ici que la scène des amours a été filmée." Je rebondis immédiatement sur ses propos : "Là où l'on voit un mâle et une femelle courir l'un après l'autre sous la lumière de la pleine lune ?" (voir photo ci-dessus). "Exactement, c'était un vrai défi technique pour l'équipe de Luc Jacquet." Après avoir marché quelques heures à l'ombre de la forêt, nous arrivons sur un plateau verdoyant...
...et découvrons cet arc-en-ciel. Que j'aime ces moments-là, où le temps est suspendu par la beauté d'un paysage.
L'ours des Abruzzes, une espèce différente de l'ours brun
De retour à Pescasseroli, Paolo nous fait monter dans son 4x4 rempli de matériel vidéo. "Je compte filmer l'ours que j'ai aperçu ce matin ! Si nous avons de la chance, peut-être qu'il sera là." Nous nous serrons à l'arrière de la voiture et commençons à lui poser des questions sur cet animal légendaire. Contrairement à ce que je croyais, l'ours des Abruzzes n'est pas l'ours brun que l'on connaît tous (présent dans les Alpes, en Slovénie, dans les Carpates, réintroduit dans les Pyrénées...). L'ursus arctos marsicanus, est une espèce endémique, c'est à-dire qu'elle n'existe que dans cette région du monde. Plus petit que l'ours brun, l'ours marsicain pèse de 95 à 150 kg et atteint une taille maximale de 2 m. 90 % de son alimentation est végétale (racines, fruits, baies comme le nerprun dont il se délecte en automne). Sa consommation de matières carnées est composées d'insectes, de petits mammifères, de cerfs et parfois de bétail.
Le temps d'en savoir un peu plus sur ce symbole du parc, nous arrivons au pied d'une vallée ombragée. Des personnes sont déjà sur place, des habitants du coin, le personnel du parc, des passionnés. A Pescasseroli, la rumeur de l'apparition de l'ours avait couru toute la journée et l'on attendait la tombée du jour pour guetter son arrivée. Paolo nous regarde, enjoué : "Il est là !"
"Où ça ? On ne le voit pas !".
Le guide pointe son doigt à l'horizon... Je m'attendais à le voir de plus près, crédule comme je suis ! "Il faut comprendre qu'il tolère notre présence et que même à 300 mètres, c'est une chance de pouvoir observer l'un des 50 ours marsicains existants sur notre planète. Il est complètement faux de croire que l'on peut croiser un ours comme cela, en randonnée. Cet animal a peur de l'homme et son odorat très fin permet de repérer notre présence à des centaines de mètres...".
Paolo installe sa caméra ainsi qu'une longue-vue Swarovski. Mon homme-ours sort son appareil photo mais s'aperçoit très vite que le marsicain est trop loin pour obtenir une image nette. Tandis qu'il faisait ses réglages, nous distinguons deux autres points noirs. Des jeunes ours, des petits de 1 an qui rejoignent leur mère. L'oeil collé contre la lunette de la Swarovski, je suis en apnée... L'ourse relève le nez, fixe son regard en notre direction, puis poursuit paisiblement son grignotage d'herbes tendres, en regardant de temps en temps ses petits... Comment décrire ce moment si intense, si rare ? La précision de la longue-vue me permet de discerner leurs attitudes, la texture et la couleur de leur pelage. Je profite de chaque seconde écoulée pour fixer dans ma mémoire cet instant de vie à l'état sauvage.
Préserver à tout prix un animal cher aux Italiens
Sur le chemin du retour, Paolo nous explique qu'il faudrait au total 150 ours marsicains pour que l'espèce soit définitivement sauvée. Or, la superficie du parc, actuellement de 50 000 hectares sur la zone centrale, ne peut pas accueillir plus de 80 individus. En suivant un mâle grâce à un système de GPS, les scientifiques se sont aperçus que l'ours pouvait avoir un territoire de 15 000 hectares. Ils tentent à ce titre de convaincre le gouvernement d’élargir la zone de protection destinée à l’ours marsicain. Les bergers des Apennins sont majoritairement pour sa préservation (l'Etat les dédommage pour chaque bête de troupeaux tuée), seulement quelques malfras ne peuvent s'empêcher de régler leur compte à leur manière, comme cela a été le cas en 2007.
Les jours qui ont suivis, j'avais encore en tête les images de cette ourse avec ses petits. Je mesurais la chance que j'avais eu de les voir, peut-être la seule fois de ma vie. J'espère que cette balade dans la nature italienne vous aura donné envie de la découvrir et d'en parler autour de vous. Je n'ai pas vu les renards de Luc Jacquet, mais un autre animal sauvage qui mérite que l'on se batte pour sa survie. Un immense merci à mes beaux-parents de m'avoir offert ce voyage au coeur de l'authentique.
Pour admirer l'ours marsicain de plus près, rendez-vous sur le site de Maurizio Valentini.
Pour les randonnées, excursions, trekking dans le parc, contactez Ecotur et demandez Paolo !
Commentaires
Dans cette mpagnifique région désertée par les touristes (et c'est tant mieux) il n'y pas seulement l'ours mais aussi le loup dont paraît-il on a trouvé un spécimen dnas le sud de la France (cf un article du Monde qui date d'au mpins 10 ans)
— victoria, le 19 mai 2009 à 22:27Merci pour ces photos et ces descriptions sur ma région
Victoria
Victoria, je ne sais pas si le parc est déserté, mais d'après un article de Libération, il y a plus de 2 millions de touristes chaque année ! Je pense qu'ils se concentrent surtout en juillet-août car début mai, il n'y avait pas grand monde, à part les italiens. On doit probablement souhaiter que cette région ne soit pas trop visitée, tu as raison, mais je me dis qu'une fois que l'on est là-bas, on ne peut pas repartir insensible à cette nature, aux enjeux écologiques. Un loup du Mercantour a en effet voyagé jusque dans les Abruzzes, d'après ce que j'ai pu lire. Paolo organise des excursions sur 3 jours pour les voir, à la tombée de la nuit, mais la rando est réservée aux personnes expertes (ce qui n'est pas mon cas !).
— Lilo, le 19 mai 2009 à 23:03C'est bien le genre que choses que je souhaite vivre au plus profond de moi.
— mimizen, le 20 mai 2009 à 07:22Quelque soit le lieu, quelque soit l'animal, l'instant est magique, innoubliable et rempli d'une telle émotion.
Je t'envie Lilo !
Merci de nous avoir fait partagé ce moment, on perçoit ton émotion et les souvenirs indélébiles qu'il va te laisser.
Merci encore.
Lilo, ton reportage est superbe, photos et textes, je me suis délectée. En rentrant à 2 heures du matin samedi j'ai croisé la route d'une famille de blaireau, papa maman et bébé,c'est vrai le blaireau n'est pas une espèce en danger, même si nombre d'individus ont payé un lourd tribu, aux rites du rasage humain, aujourd'hui ils ne sont plus traqués pour leur soies. En France si on sait regarder on croise aussi la vie sauvage,certes moins spectaculaire, mais l'exemple italien devrait nous faire réfléchir. Nous sommes responsables de la préservation de la diversité animale. Merci pour cette pause merveilleuse...Canotte
— Canotte, le 20 mai 2009 à 08:57Que de frissons à la lecture de ce billet! Quel beau réçit! et quelle belle aventure tu as vécu là-bas! Je peux te dire que tu m'as donné plus qu'envie de découvrir cette nature préservée! Merci de nous faire partager ce beau moment!
— qmmf, le 20 mai 2009 à 09:19Je viens de faire une très belle ballade grâce à toi et d'apprendre plein de choses, merci !
— bergeou, le 20 mai 2009 à 13:48Quelle émotion de lire ton billet... J'ai vu justement le film l'enfant et le renard la semaine dernière avec ma petite fille et voilà que tu me montres ces images ! Tu me donnes envie de découvrir cette belle région d'Italie. Comme d'habitude, tu nous a fais un beau cadeau Lilo. Peu de blogueuses s'investissent à ce point pour leur public. Combien de temps tu as mis pour faire ce texte, avec les photos ? Je suis curieuse !
— Solange, le 20 mai 2009 à 14:02Tu publies peu mais intelligemment, avec beaucoup de générosité Lilo. J'aime beaucoup le contraste de ton arrivée à Rome avec la suite de l'article, très nature ! C'était voulu, je commence à te connaître !
— Natacha, le 20 mai 2009 à 14:06Oh!lalala....quelle aventure tu nous offres : MA GNI FIQUE, FEE RI QUE !!
— NIC, le 20 mai 2009 à 15:05je n'ai qu'une envie : partir pour vivre cette aventure " pour de vrai" comme disent les enfants! et en chacun de nous sommeille un enfant ...alors! MERCI une fois de plus et je ne radote pas LILO, après un livre de cuisine OSE te lancer dans un livre "NATURE et DÉCOUVERTES"
Merci pour vos commentaires :) Solange, pour ce billet, j'ai dû mettre 2 heures pour le tri, la sélection et le travail des photos et 8 heures pour les textes (recherche et vérification des informations, rédaction, relecture, mise en forme). Une fois que je commence, je ne m'arrête pas car il est plus difficile de s'y remettre après.
— Lilo, le 20 mai 2009 à 15:39Natacha, bien vu ! J'ai beaucoup aimé Rome, c'est une ville qui ne m'a pas "parasité" comme peut me le faire Paris, rien à voir, vraiment. J'ai trouvé les romains moins stressés, très souriants, accueillants et la ville exceptionnellement belle (les monuments et les espaces verts, il y a en a partout). Mais j'avais dans ma tête les Abruzzes... Dans 20 ans, Rome sera encore là, mais l'ours marsicain ?
Nic, je ne sais pas si je ferai un livre sur la nature mais c'est un thème pour lequel je trouverais forcément une motivation identique à celle de la cuisine ;)
Tous simplement magnifique!
— christel, le 20 mai 2009 à 22:23si un jour tu te lasses de la cuisine, n'hésites à à te reconvertir dans les guides de voyages. A la lecture de ce message je partirais bien maintenant sans hésiter dans les Abruzzes, pour quelques jours!
Wahou, merci pour ce beau billet et ces merveilleuses photos!
— Rosa, le 20 mai 2009 à 23:14Bises,
Rosa
Tes photos sont magnifiques!
— Virginie, le 21 mai 2009 à 08:30Merci de les avoir partagées avec nous!
Cet ours (et le loup) sont légendaires... est protégés. Tes photos sont magnifiques, pleines de douces couleurs et, connaissant la région, tu as su très bien rendre l'atmosphère. Merci Lilo, j'ai été un peu là-bas ce matin!
— Dada, le 21 mai 2009 à 12:47Encore un splendide reportage Lilo ! J'aime trop l'allure de ces ours que je ne connais pas. Tu nourris notre estomac autant que notre esprit, merci M'dame !
— Sam, le 21 mai 2009 à 16:48Encore et toujours du partage merci Lilo, bien amené, bien cadencé, beau texte, belles photos ton billet nous régale ah les mains du coupeur de jambon!
— Chambiers, le 22 mai 2009 à 10:20J'ai dévoré d'une traite le printemps et l'été de ton livre je digère et reprend ma lecture. Les muffins et les tartines au Salers et chutney d'abricot hum un régal mille mercis.
Message subliminal à destination des ed Rustica ou autre chasseur d'idées sur la toile: lisez le com de Nic.
et penser que pendant la vision de ce film j'ai embeté mon mari en disant continuellement que la France est plus belle que l'Italie et tellement différente...mais au contraire il a été le marriage entre nos pays qui a créé un scénario inoubliable ;)
— Daniela, le 22 mai 2009 à 11:07Parfois je suis trop superficielle au contraire de toi chère Lilo, tu vas droit au coeur de tes passions et tu les partages avec nous. Voir le monde avec tes yeux est est un enchantement.
Merci pour ce article les textes et les photos, comme d'ab, sont magniphiques!
Splendie, Lilo, vraiment. J'attendais ton article sur les Abbruzzes avec impatience, mais je ne m'attendais pas a l'ours. J'en avais les larmes aux yeux.
— gracianne, le 22 mai 2009 à 12:29Déjà que j'ai la "mauvaise habitude" de choisir mes lieux de vacances en fonction des bouquins que je lis, maintenant, je vais devoir faire pareil avec les films ! :-))
— Mamzelle Gwen, le 22 mai 2009 à 12:38J'ai vu ce film avec ma fille, il est magnifique !
wouah merci pour ce reportage que de beautés je suis scotché je n'ai pas vue le film juste les extrait mais je vais acheter le dvd car ce sont des films que j'affectionne particulièrement!
— monik/E, le 23 mai 2009 à 21:56c'est rigolo car l'information dont je dispose était qu'un loup des Abruzzes avait été retrouvé dans le Mercantour
— victoria, le 24 mai 2009 à 18:22Je souhaitais t'envoyer quelques photos de nos montagnes et de notre village
A quelle adresse le fais-je ?
victoria
Merci pour ce joli récit! Juste magnifique!
— Melle Nanou, le 31 mai 2009 à 12:08à chaque fois que je viens me ballader chez toi,
— blabla, etc, le 3 juin 2009 à 15:04je fais le plein d'air frais pour mes mirettes...
Oh lala, je suis en manque de nature et tes photos me font plein de bien ;-) J'ai hate d'etre en vacances. Bravo pour ton livre. Des mon passage en France, je me rejouis de le voir! Bonne continuation Lilo.
— bea at La tartine gourmande, le 12 juin 2009 à 00:36Quel artile magnifique !!! Merci de nous faire découvrir cette splendide aventure. j'en reste bouche bé
— Audrey, le 22 juin 2010 à 22:32I am italian, and I love Abruzzo.
— Roberta, le 2 juin 2011 à 18:18You captured its beauty with your unique shoots.
Even though I am new to this blog, I really appreciate it!
Thank you for your recipes and photos, I'll come back soon!
Et bien on peut en tout cas dire que ce billet est génial. Je suis incroyablement surpris !
— Univ Forex en ligne, le 2 août 2012 à 19:51